Sortie zéro-bulles à La Ciotat – juillet 2023

L’épisode pilote d’une longue série ?

Scène d’ouverture :

Vendredi, 17h, sortie du boulot. Vue aérienne plongeante de l’ALAS où, au milieu des préfabriqués, 7 personnes se retrouvent autour d’un van. Un premier protagoniste, que nous nommerons Pierre par souci de délation, râle déjà ! L’origine du malaise : le van susmentionné est presque vide ! Du jamais vu durant sa longue carrière de plongeur à l’ESSOR… Une des premières joies de l’apnée : moins de matos, pour plus d’apéros ! Adage qui semble convaincre notre ami, en charge dudit apéro.

(Ellipse temporelle durant laquelle sont avalés kilomètres et M&M’s)

Arrivée au camping de la Baie des Anges. Sur fond de chants de cigales, nous prenons possession des bungalows comme des bernard-l’hermite d’une nouvelle coquille (lien vidéo ). Et enchaînons sur la scène de l’apéro, permettant de présenter nos personnages et leurs backgrounds respectifs :

  • Clothilde et Guillaume, les organisateurs de ce premier week-end apnée, plongeurs nouvellement N2 et ayant découverts l’apnée cette année.
  • Cédric, Jérôme et Alex, dont les 2 premiers sont aussi plongeurs, sont présents dans la section apnée depuis au moins 2 ans, mais avec peu voire pas d’expérience de l’apnée en mer.
  • Pierre, le doyen, plongeur aguerri de l’ESSOR, mais n’ayant jamais pratiqué l’apnée au-delà des prérequis nécessaires pour les différents niveaux de plongée qu’il collectionne.
  • Mei Li, la benjamine (15 ans), présente depuis 2 ans dans la section apnée, et parmi les plus assidus.

Tout cela pour insister sur la nouveauté de l’apnée en mer et en profondeur pour quasiment tout notre groupe, avec des niveaux divers pour chacun. Bref, ces sorties sont ouvertes à tous !

(Changement de scène) : la caméra survole d’abord le port de La Ciotat et ses bateaux. Le long d’un quai, elle zoome petit à petit sur un groupe de 7 personnes. Le champ se fixe progressivement sur le cabanon d’Abyss Garden, où nos apnéistes font la rencontre de Nico et Gary, qui les encadreront sur ce week-end.

S’ensuit une série de plans courts, résumant aux spectateurs les instructions préliminaires données, la préparation de nos protagonistes et le chargement du bateau. On retrouve finalement notre groupe sur un nouveau plan d’ensemble, découvrant le zodiac ancré au pied du Bec de l’Aigle, potences et câbles en place, par environ 20m de fond.

Première péripétie pour notre groupe : le mistral a dissipé les 23°C de l’eau de la semaine précédente, qui se maintient néanmoins à 19°C. Nos protagonistes, tubas en bouche, enchaînent alors les descentes le long des câbles, au grand effarement de notre ami Pierre : « Mais pourquoi qu’ils remontent tout le temps ? » Les habitudes de la plongée bouteille ont la vie dure.

Pour ces premiers essais, 2 directives :

  • Se détendre au maximum lors de la préparation en surface (allongés la tête dans l’eau et bercés par la faible houle)
  • Surcompenser un maximum lors de la descente (en remontant bien sûr si les oreilles ne passent pas).

S’ensuit alors un ballet de descente / remontée en se tractant le long des câbles (appelé immersion libre en apnée) digne de la migration verticale du plancton. Tête en haut un coup, tête en bas le suivant, plus ou moins profondément selon les essais. Nico et Gary offrent leurs conseils entre chaque tentative, et la bonne visibilité de l’eau permet d’observer la descente des uns et des autres.

Midi, de retour sur le bateau, nous échangeons sur notre expérience et nos sensations, le sourire aux lèvres pour tous. Même ceux que la houle a un peu plus que bercé semblent satisfaits de cette première demi-journée.

(Nouvelle ellipse où est avalé un bon et copieux repas)

Un nouveau décor apparaît à l’écran, celui des locaux d’Abyss Garden. Pour cette après-midi, nous nous découvrons un nouveau muscle : la langue. Enfin, nous découvrons une nouvelle manière de l’utiliser… Il s’agit d’un atelier sur la compensation, un poil plus complexe en apnée qu’en plongée bouteille pour des raisons que nous éluderons ici. Ce qui justifie un entraînement spécifique, intensif et à sec durant tout une demi-journée (si, si, rigolez pas, y a même un outil spécifique qu’a été inventé pour travailler la compensation).

Au programme, entraînement à la Frenzel : soulevé de pomme d’Adam, self-auscultation des amygdales, étirement des muscles maxillaires, gonflage d’un ballon caoutchouc par le nez en utilisant uniquement la langue, fous rires en chaîne et photos dossiers en séries…

   Cela peut sembler ridicule, mais on est encore plusieurs à pratiquer le soulevé de pomme d’Adam régulièrement !

La suite de plans suivants sert à décrire la fin de cette belle journée :

  • Sortie PMT à la (surpeuplée) calanque du Mugel.
  • Apéro au camping, discussions (autour de la plongée), évocations de lieux exotiques (où il faut plonger), retour sur diverses expériences vécues (en plongée)…
  • Resto au camping, et encore des discussions autour de la plongée (à croire qu’on est accros…)

(Fondu noir permettant de suggérer une bonne nuit sommeil)

Dimanche matin, après le petit déjeuner et le ménage des bungalows, nous retournons au pied du Bec de l’Aigle pour une nouvelle session câble. Les conditions de tournages sont rudes : le mistral n’étant pas tombé, l’eau s’est refroidie à 15/16°C. L’entrée est plus dure que la veille, et la première descente est difficile pour tout le monde. Mais petit à petit, nous nous détendons et essayons de mettre en pratique notre travail de la veille.

Nous commençons l’échauffement en immersion libre, avec une apnée statique en profondeur à la 2nde descente. Puis nous passons à l’immersion en poids constant : nous arrêtons de tirer sur câble pour descendre et remonter, et passons à la palmi-propulsion. Cela simplifie la compensation pour plusieurs d’entre nous. Nico et Gary continuent de transmettre leur savoir, que nous essayons d’appliquer en dépit du froid.

     L’après-midi, séance exploration. Toujours au pied du Bec de l’Aigle, nous nous baladons le long de l’Anse du Sec par groupes de 3-4 apnéistes. Chaque groupe dispose d’une bouée, point flottant qui permet de préparer nos descentes, et de récupérer ensuite.

Bon, on ne va pas se mentir, ça manquait un peu de vie (beaucoup même). On s’étonne presque de croiser des chasseurs. Mais nous parvenons malgré tout à repérer quelques poulpes, girelles paon, et même une rascasse brune pour un groupe. Et nous prenons plaisir à enchaîner les descentes dans ce décor rocheux, où nous évoluons en apesanteur avant que l’envie de respirer nous ramène à la surface.

C’est ensuite contre l’envie de rester qu’il faudra lutter. Nous chargeons (légèrement et rapidement) le van et direction Grenoble. Après un détour bucolique entre Sisteron et Veynes (une sortie d’oubliée), et quelques dépôts stratégiques dans la ville (plus de transport en commun), et nous voilà revenus à l’ALAS. (vue plongeante de la caméra, dé-zoom, fondu, The End … ? )

Générique…

Message final : A la mémoire de la cheville de Camille, et des ligaments-croisés de Fabien. Ils nous ont manqués !

Un grand merci à Clotilde & Guillaume, qui ont organisé cette belle expérience et à tout le groupe pour la bonne ambiance, les échanges riches et les fous rires.

En lien, la vidéo réalisée par Guillaume :

https://www.youtube.com/watch?v=b0SqDEeqll4

 

la prépa N2, que du bonheur!

Bonjour à toustes !

Après moults péripéties et une pluviométrie d’environ 137mm [1] répartie sur 5 week ends (soit 10 apéros), la promo des pN2 de 2023 est enfin sortie du four du lac ! 

Les heureux élus sont (par ordre de lestage) :

  • Guillaume (penser à perdre du gras)
  • Antoine
  • Cédric
  • Vincent
  • Manon
  • Clotilde (penser à plonger avec les blocs longs)

C’est donc l’occasion de décrire la formation et surtout de donner de précieux conseils qui feront de vous des plongeurs avertis, sécuritaires, respectueux de la flore et de la faune, beaux, qui sentent bon la rosée à l’aube à l’heure où blanchit la campagne [2] .

Tout d’abord, ne pas hésiter à bourrer un sac avec: une combi, une cagoule, des gants, des chaussons, des palmes, un masque, un tuba, une ceinture, des plombs, un sandwich, de l’eau, un maillot de bain, un slibard de rechange, un gros pull, une serviette sèche, son certificat médical à jour, sa carte de licence. ça c’est pour la partie “N1”.

Ensuite pour la partie “N2” vient l’ordi de plongée chargé, les tables immergeables, le parachute (+ son plomb et son bout, le tout noués ensemble), un phare chargé, éventuellement une boussole/compas.

Conseil : prévoir l’achat d’un ordinateur de plongée étanche et qui ne connaîtra pas un ADD (Accident De Désaturation) prématuré [3] .

RdV 8h pétantes à l’ALAS pour la remise des bouteilles, des stab, des détendeurs et de l’apéro

Une fois le minibus du CEA récupéré (conseillé pour éviter de partir à 4 voitures), s’ensuit le trajet, parfois mouvementé mais toujours avec la bonne humeur,  de Grenoble à Charpignat.

Conseils :

  • s’assurer de la connaissance du code de la route et du taux d’alcoolémie du conducteur. Prière de ne pas confondre une voie d’insertion avec une sortie.
  • Ne pas hésiter à lancer des débats clivants pour animer le minibus. Exemple : si le houblon est une plante, la bière est-elle une salade ? Un steak de tofu est-il encore un steak ? Sharknado 4, faux nanar ou plagiat éhonté de la planète des singes ? Beurre salé ou sucré ? Le mont St Michel est-il un biscuit sec et étouffant ? Un plongeur PADI est il intrinsèquement mauvais ou sont-ce les plongeurs FFESSM qui sont largement meilleurs ?

Tant de questions qui resteront sans réponse puisqu’on arrive. Les choses sérieuses commencent alors. On commence par gréer les blocs et on enchaîne sur le briefing général/petit-déjeuner. Puis juste après le moment de s’équiper, c’est l’occasion de comparer les modèles de combi et d’essayer de les mettre. On se met ensuite à l’eau. Le plan de bataille est le suivant : réaction aux signes de détresse puis remontées assistées, et enfin guidage de palanquée par un des élèves. La cerise sur le gâteau étant le lâcher de parachute, toujours un moment redouté par les élèves mais si drôle en surface. On peut finalement remonter en surface et débriefer la plongée avec son encadrant.

Conseils multiples:

  • Apporter des viennoiseries pour nos encadrants préférés, cela les pousse à valider le niveau plus vite. Il ne faut pas que ce soit la même personne qui les amène à chaque fois. Sinon ladite personne est cataloguée pourvoyeuse de croissant et son N2 ne sera jamais validé (le moniteur aime les croissants plus que l’envie de se débarrasser de nous…).
  • Utiliser des collants pour faciliter l’enfilage ou acheter une Beuchat.
  • Penser à ouvrir sa bouteille. Face au robinet, on ferme dans le sens des aiguilles d’une montre, on ouvre dans le sens trigonométrique.
  • Ne pas hésiter à faire réviser la procédure de remontée assistée aux moniteurs, rien ne vaut une démonstration technique.
  • Pour l’orientation, penser à ne pas tourner autour du compas.
  • Pour gonfler un parachute, ne pas hésiter à mettre l’octopus fusant dessous l’ouverture et pas au-dessus [4-5] .
  • Apprendre à utiliser son ordi avant d’annoncer ses paramètres de plongée. 

Intervalle de surface oblige, on peut manger tranquillement au soleil ou dans le minibus mais toujours dans la bonne humeur. Les débats sont relancés et de nouvelles questions apparaissent : Doit-on se fier à un encadrant qui confond ses élèves ? Peut-on vraiment être narcosé à 5 m ? Doit-on saucissonner le syncopé avec le bout du parachute ? Le lestage de bouées avec un pack de Leffe est-il recommandé par la fédé ?

A nouveau, nous n’aurons pas toutes les réponses, l’heure de la deuxième plongée est arrivée et on recommence tout mais en mieux (on essaie du moins). Il est de bon ton de tenir compte de la santé fragile et incertaine de vos moniteurs adorés (une syncope à 2m est si vite arrivée…)

Qui dit weekend Essor dit apéro, oui même en tek, c’est une nouvelle occasion de débriefer nos plongées. On prend ensuite le chemin du retour avec parfois un passage gonflage express à Chambéry (Merci au GSRL). Si la bonne humeur est toujours de mise, les discussions sont en général moins animées au retour, la fatigue ayant eu raison de quelques plongeurs. Dans le doute, mettez le conducteur sous caféine en intraveineuse.

La team Prépa N2

[1] https://meteofrance.com/, de fin avril à début juin

[2] Victor Hugo, Les Contemplations, 3 septembre 1847

[3] https://www.plongeur.com/forums/topic/69315-ordinateur-aqualung-i330r

[4] https://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_de_Boyle-Mariotte 

[5] https://fr.wikipedia.org/wiki/Poussée_d’Archimède 

 

Rentrée 2023/2024

Nous sommes tous impatients de rechausser nos palmes pour une nouvelle année ! Rendez vous le jeudi 7 septembre  à 20h00 à la piscine des dauphins

 Le dossier d’inscription est téléchargeable ici:

PDF: Inscription ESSOR 2023-2024

Word: Inscription ESSOR 2023-2024

 

A compléter et à remettre aux secrétaires lors des séances piscines.

Informations supplémentaires ou complémentaires: 

                                               La piscine :

– Chaque adhérent recevra une carte nominative pour accéder à la piscine. 5 € en cas de renouvellement suite à sa perte

Bonnet de bain obligatoire

                                              Les horaires
Nous n’avons le créneau qu’une semaine sur 2 (cf calendrier sur le site). Attention il y a quelques alternances après les vacances scolaires.

A très vite

Sous l’eau à Fabregas

Petit panel de photos sous-marines :

Anémone encroûtante jaune (Parazoanthus axinellae)

Murène commune (Muraena helena )

Flabeline blanche ( Luisella babai)

Salpe ( Salpa fusiformis a priori )

Baudroie (Lophius piscatorius)

Gorgone pourpre ( Paramuricea clavata) et mammifère….

 

 

Premières Bulles Fabregas 2023 !

Sortie « Premières bulles » Fabrégas 2023

Chroniques des PN1 2022-2023 de l’ESSOR

Vendredi 07/04/2023 : Le grand départ

C’est le jour du grand départ pour notre première plongée en mer ? A peine sortis du boulot, le RDV est pris à l’ALAS pour la distribution du matériel et le chargement dans les minivans. On n’oublie rien : blocs, stabs et détendeurs, en ayant une énorme crainte de ne plus avoir de place pour l’apéro !

Tous les feux sont au vert : le weekend promet belle météo et une mer calme. Arnaud et Manon, partis en avance avec le petit Axel, nous attendent déjà sous les pins. Ne reste plus qu’un seul obstacle : les bouchons ! La route est longue, l’occasion d’imaginer ce qui va nous attendre pendant ce weekend. Comment ça va se passer ? Quel sera notre cadre ? … Beaucoup de questions restent en suspens ! Après 4 à 6h de route (selon les conducteurs ? ), nous voilà arrivés à Fabrégas dans la nuit. Tout juste le temps de trinquer au weekend qui s’annonce, la fatigue nous frappe et les chambres se remplissent vite.

Samedi 08/04/2023 : On se jette à l’eau !

Le réveil sonne à 7h30. Dur de se lever pour aller au petit déjeuner, mais l’excitation est forte.

« Je n’ai pas trouvé le sommeil facilement à cause de l’appréhension… », confie Yannick.

Nous découvrons le cadre avec les premiers rayons du soleil. Sable, ciel bleu, pins, on se croirait facilement en vacances ! La déconnexion est totale.

8h30 : C’est parti pour le club de l’Hippocampe, en minibus avec tout le matériel. Nous faisons la rencontre de Géraldine et Jonathan, qui vont nous accompagner pour les sorties. Nous découvrons la plage et l’eau turquoise, et franchement, ça donne envie !

A 9h00, nous commençons à nous équiper : gréage des blocs, combi, bref, tout l’attirail du parfait plongeur PN1 ?  Deux zodiaques nous attendent pour répartir les palanquées. On touche l’eau avec la main et de suite, on se dit qu’elle va être froide ! 5 minutes de bateau sont nécessaires pour rejoindre notre premier site de plongée : les deux Frères. L’occasion de répéter intérieurement tous les gestes appris pendant l’année en piscine. Géraldine nous briefe sur le site de plongée et sur les courants et les belles choses à voir sous l’eau !

   

C’est LE moment : nous terminons de nous équiper avec palmes, ceinture de plomb et masque. Nous nous mettons sur le boudin du zodiaque, dos à la mer. Géraldine nous donne les dernières consignes. Une bascule arrière, et nous voilà dans l’eau en moins d’une seconde. Une immersion, et tout entre en lévitation. Les poissons semblent voler, mais nous sommes occupés à prendre nos marques dans ce nouvel environnement. Nous répétons les exercices classiques avec nos guides de palanquée. Cela n’empêche pas d’observer les poissons multicolores ! Le cadre est superbe et chaque seconde passée sous l’eau méditerranéenne est une récompense pour toutes ces heures passées en piscine.

« J’étais très anxieux sur le bateau et concentré sur les bons gestes. Une fois dans l’eau, un sentiment de sérénité est rapidement arrivé. La plongée a duré 30 minutes, mais cela m’a semblé être 5 minutes ! » – Yannick

Une fois remontés sur le bateau et revenus au club, Géraldine et Jonathan nous attendent avec un thé chaud et un gâteau : une très belle attention qui réchauffe nos corps refroidis par la mer ?

Retour au centre à pied depuis le club, par la plage et le sentier côtier. La vue est superbe et nous voyons au loin les deux Frères : les deux rochers au pied desquels nous avons plongé ce matin !

Un repas au centre pour échanger nos premières impressions, 20 minutes de sieste (clairement pas assez) , et retour au club ! Bien moins agréable que le matin : les combis sont encore mouillées de la première plongée, mais cela n’entame pas l’enthousiasme du groupe ! Direction le deuxième site de plongée : le sec de saint Elme. Au programme, de belles rencontres : les murènes sont au rendez-vous ! En fin de plongée, nous faisons un palier de 3 minutes à 3 mètres en tenant le boot du bateau. Tout le groupe est rassemblé, ce qui génère quelques confusions mais permet de gérer notre stabilisation et notre lestage !

Retour au centre : c’est l’heure de l’apéro. Manon a concocté un Punch’Planteur, qui a l’air d’être au goût des plongeurs débutants comme des confirmés, mais nous tairons les noms :p . Avec modération bien entendu, car une nouvelle journée nous attend demain !

Surprise : dès le premier soir nos instructeurs nous remettent les diplômes de N1 ! Un joli moment qui conclut nos efforts en piscine de l’année. Maintenant, les seuls objectifs des deux jours qui arrivent sont les suivants : profiter, profiter et profiter !

Dimanche 09/04/2023 : Et ça continue, encore et encore…

Deuxième jour au paradis, nous nous levons pour le petit déjeuner rejoindre le club. Les appréhensions sont levées maintenant que nous savons à quoi nous attendre ! Le temps est superbe, il ne reste plus qu’à répéter les gestes de la veille.

Arrivés au club, tout le monde s’équipe. Nous, les néo-N1, nous avons l’impression que les habitudes commencent déjà à venir. Nous sommes bien plus autonomes que la veille ? Nous changeons également les groupes et guides de palanquées, ce qui permet de découvrir différents styles !

Ce matin, nous devons plonger sec du Pêcheur. Mais arrivés sur place, Géraldine qui connaît bien l’endroit, juge imprudent de se mettre à l’eau à cause du courant. Personne n’a envie de perdre des amateurs tout juste N1 dès leur 3ème sortie en mer ? Nous retournons donc aux deux Frères, que nous connaissons de la veille. La visibilité sous l’eau est bien meilleure et nous passons même entre les deux rochers !

     

L’après-midi, nous plongeons enfin au sec du Pêcheur, qui offre des conditions idéales en comparaison du matin ! Le site est superbe, il s’entend sur une centaine de mètres et permet de découvrir une belle variété d’espèces. C’est étonnant que d’un site de plongée à l’autre, et en fonction de l’heure de la journée, l’ ”atmosphère” sous-marine est très différente. On se rend compte que chaque plongée est unique.

Le soir arrivant, nous retournons au centre, toujours par le même chemin côtier. Quelques photos souvenir sur le chemin, un bon repas partagé à discuter indéfiniment des plongées.

Lundi 10/04/2023 : Un dernier plouf ?

Qui a dit que le lundi de Pâques était fait pour la chasse aux œufs ? Nous préférons aller sous l’eau ! 3ème jour d’une météo exceptionnelle, le groupe rejoint le club pour ses dernières plongées à Fabrégas. On change encore les équipes, et on recommence !

Aujourd’hui, nous sommes revenus sur le sec du Pêcheur, que nous avions découvert la veille. Ce qui est intéressant, c’est que sur un même site, plusieurs parcours sont possibles ! L’occasion de redécouvrir les lieux, sous un autre angle.

Pause repas….

La dernière plongée a lieu aux Deux Frères, un site qui n’a plus de secret pour nous ou presque… Particularité : il y a un peu de courant et nous faisons une mise à l’eau en mode « commando » ! Les palanquées de 3 plongeurs basculent en même temps ! Beaucoup plus à l’aise qu’au premier jour, nous sommes maintenant en pleine confiance. L’évolution et le progrès en trois jours sont flagrants. Nous profitons à fond de cette dernière plongée du week-end, et enregistrons un maximum d’images dans notre mémoire. Les sensations sont difficilement descriptibles car uniques. L’impression de voler dans un milieu bleu et entouré de belles créatures marines est dure à retrouver dans la vie du quotidien !

Mais comme toutes les bonnes choses ont une fin, il faut maintenant repartir. Les minivans sont chargés directement devant le club, avant de reprendre la route pour Grenoble. RDV à l’ALAS après 4h de route pour rendre les blocs. Nous nous endormirons ce soir avec l’esprit rempli de beaux moments, de partage, de découverte, et l’envie de recommencer au plus vite.

Quelques petits « dossiers » qui nous resteront en mémoire ? :

  • Stéphane, ami du monde sous-marin, n’a pas manqué de fournir malgré lui plusieurs goûters à nos amis à nageoires ?
  • Georges n’a pas pu se retenir et a procédé à un enlèvement de combi sur le zodiaque pour une vidange express.
  • Maiia nous a confié avoir peur des murènes. Pas de bol Maiia, des murènes, y’en avait plein.
  • Arnaud, se retrouvant piégé dans une combi modèle féminin, pas le top pour respirer ! Heureusement, il y avait un combi en rabe au club ?
  • Yannick a tenté de couler notre zodiaque, en voulant descendre avec la ligne de vie. Un acte quasi-criminel.
  • On aura vu Hubert sauter du bateau sans ceinture de plomb : bonne chance pour l’immersion, un « phoque » ne suffira pas !
  • Fiona, a failli perdre ses orteils à chaque sortie en mer, mais a toujours tenu bon malgré le froid !
  • Remontés en surface, mais au mauvais bateau pour les palanquées de Pierre, Philippe et Hubert. Les rumeurs laissent penser que les guides ont suivi Pierre, chef de file et organisateur du weekend, les yeux fermés. C’est beau la confiance. En récompense de cette fidélité : une bonne séance palmage en surface pour rejoindre le bon zodiaque, pour des N1 qui n’en demandaient pas tant !
  • Pierre et sa « passion » pour les photos de fleurs sur le chemin du club !
  • Repérage, photos d’une baudroie par Frédéric !
  • Laurent et sa vision sans faille est arrivé à repérer un poulpe bien caché !
  • Le Punch’Planteur particulièrement bien dosé de Manon, et le houmous de la colloc de Raissa ont fait l’unanimité !
  • Stéphane, en fin d’apéro d’après repas pour gérer le stock de Punch’Planteur, conclut un débat confus entre plongée au Nitrox et égalité femme-homme de manière magistrale avec le slogan maintenant devenu phare : « Ni-trox, ni-soumise ! »

Pour clore, quelques remerciements :

Un grand merci à Pierre (dit « Pierrot ») pour l’organisation du weekend, mais aussi et surtout pour sa bonne humeur inébranlable.

Un énorme merci à notre formateur Jeff, mais aussi JiM, Philippe, Hubert, et tous ceux qui ont donné de leur temps, de leur passion et de leur infinie patience dans l’eau froide de la piscine des Dauphins, pour nous faire découvrir ce magnifique sport qu’est la plongée.

Merci à Géraldine et Jonathan du club de l’Hippocampe de Fabrégas. L’accueil, la gentillesse et l’accompagnement en dehors et sur le bateau ont vraiment été exceptionnels. Si vous lisez cet article, n’hésitez pas une seule seconde si vous avez l’occasion de découvrir ce club. PS : les douches sont chaudes et il y a un goûter de fin de plongée.

Un grand merci à tous les plongeurs passionnés de l’ESSOR qui ont partagé ce weekend et leurs expériences avec nous.

Frédéric et Joëlle : merci pour le partage de votre passion pour les fonds marins, et les superbes photos prises pendant vos plongées.

Bref, vous avez tous été au top. C’était un vrai plaisir de plonger avec vous tous.

On vous souhaite de superbes sorties à venir et a bientôt pour de nouvelles aventures sous-marines !

Petite pensée pour Paul et Christelle, toujours assidus à la piscine, mais qui n’ont pas pu venir pour ce beau weekend ! Ce n’est que partie remise !

L’équipe rédactrice et fraîchement N1 – Fabrégas 2023

Maiia, Raissa, Fiona, Théo, Georges, Laurent, Stéphane et Yannick

 

La galette 2023

Enfin nous pouvons nous retrouver à La NAT (QG festif de l’essor)

Ce mardi 24 janvier 2023 c’est avec beaucoup de plaisir que nous avons repris le chemin de la NAT pour un moment très convivial

La galette des rois

Faite maison, bien sur!

l’occasion de vider des bouteilles comme tout bon plongeur…..  

De passer un moment gourmand et sympathique

  

Que nous renouvèlerons au plus vite.

A bientôt à la Nat

Samedi 19 Novembre c’était TIV

Le TIV et ses différents « ateliers »…..

(qu’est-ce que le TIV a été expliqué dans un précèdent article en décembre 2019)

Samedi 19 novembre matin, rendez-vous était donné entre 8h et 8h30 au local de l’Alas. Nous voilà une douzaine de volontaires pour participer aux différents ateliers nécessaires pour réaliser l’inspection annuelle des blocs de plongée. Tout le monde se répartit entre les ateliers :

Tout d’abord l’atelier « démontage »

     

Pour commencer il faut enlever le culot  du bloc,  le filet de protection, et le robinet en identifiant bien l’ensemble (afin qu’il n’y ait pas de risque de mélanges au remontage)

Ensuite, il y a l’atelier « inspection  visuelle du bloc« , réalisé par des membres du club qualifié Technicien d’Inspection Visuelle (qui ont suivi une formation spécifique

   

certains blocs vont nécessiter une nettoyage approfondi , avec un fouet métallique, voire un petit coup de peinture. 

    On en profite aussi pour vérifier le filetage  

Bien sûr il faut enregistrer toutes les informations de contrôle sur la base de données de la fédé …. grâce à l’atelier « saisie des infos »

      

Ensuite vient l’atelier  « remontage » où chaque culot et robinet doivent bien être remis sur leur bloc d’origine. (d’où le marquage au démontage)

      

 Trois heures et demi plus tard plus de 80 blocs ont été inspectés grâces aux  douze participants qui méritent bien leur participation à l’atelier « apéro »

     

Pour finir vient l’atelier « dégustation » où hélas un des participant n’a pas pu participer

Merci à tous les participants, 

il ne reste plus qu’à passer tous les blocs au gonflage ……prochainement.

Joëlle

Un week-end à Cap Croisette


14 Octobre, Vendredi

13h00 – Le premier équipage du minibus se retrouve et part après une rapide distribution de matériel. Après un arrêt à Tullins, nous filons vers le Sud, une pause express à Mornas puis nous arrivons à Marseille. La traversée se fait presque sans encombre (Ok j’ai mal indiqué une sortie) et nous arrivons au port des Goudes. La fin du voyage se fait à pied pour nous mais en bateau pour les sacs. Sans le matos, on profite bien de la balade pour accéder au site, le soleil brille, il n’y a pas de vent et peu de monde, le weekend commence bien. Après une visite rapide, chacun récupère les clés de sa chambre (ou plutôt de son dortoir) pour y poser ses affaires. Ensuite retour aux Goudes pour manger au restaurant, les tarifs sont un peu chers mais les portions sont généreuses et le show est assuré par le patron. 

18h00 – rendez vous à l’Alas pour la deuxième équipée. On reçoit déjà des photos sur le groupe whatsapp « cap croisette », ils ont trouvés le cabanon !!! De notre côté le départ est rapide, Coline au volant, Hubert le DP du week-end fait studieusement ses palanquées à l’arrière à côté d’une course de mario kart de haut niveau. On se passe un petit morceau annonciateur « dimanche aux goudes » dans le véhicule et ça chambre déjà sur la non maîtrise du Spotify !!! On reçoit en même temps moults photos de la première équipe qui à l’air d’avoir trouvé ses repères sur le petit port !!! Jérôme prend la relève et négocie une traversée de Marseille par la corniche tel un authentique local !!! Retrouvailles, vidage de coffre et c’est parti pour le cap, une petite marche un peu technique de nuit qui nous conforte sur le fait qu’on sera tranquille au centre UCPA. Ce soir là, pour teaser un peu le groupe et se mettre dans l’ambiance, les premières histoires sur le naufrage du Liban sont échangés sur la plage, une histoire de femme bien sûr, un éperonnage par vengeance puis une tentative d’amarrage aux pharillons infructueuse. Tout le monde se couche sur ces belles légendes et beaucoup d’envies de se mettre à l’eau !!!

15 octobre, Samedi

5h30 – Dans le cabanon on se fait manger par une armada de moustiques déterminés, il faudra un(e) coupable, qui a ouvert la fenêtre ? Mais cela nous permet surtout de découvrir notre campement au lever de soleil !!! Lotis entre les calanques, entouré par la mer et avec un ciel changeant de couleurs à chaque minute, c’est superbe. 

8h00 – Petit-déj: Thierry qui gère le club nous brief, Hubert aussi, ce matin on part pour la pointe de Caramassaigne. On est pas seul sur la zone de plongée, on est à « Mérouland »,  les palanquées s’élancent, un tombant et un éboulis où murènes, chapons et sars sont partout !!! Et des énormes mérous aussi, c’est superbe. On plonge dans une eau bien chaude pour la saison, certains convertissent même leur combi étanche en humide pour se rafraîchir… 

14h00 – Après un repas bon et copieux, et avoir suivi l’exemple de Laurent pour une sieste réparatrice on rééquipe les blocs, direction la grotte de Sormiou. Passage dans un étroit tunnel, une Arche impressionnante et une sortie à l’air libre dans une grotte de toute beauté !!! L’ambiance est différente, plus minérale mais les murènes, castagnoles, sars et mostelles pour les chanceux sont encore au rendez-vous.

17h00 – Tout le monde est de retour au port, chacun s’occupe comme il veut : lecture sur la plage, sieste, baignade, etc. Quelques chanceux ont pu apercevoir un poulpe au port à défaut d’en voir sous l’eau.

18h00 – Fin du temps libre, c’est l’heure de l’apéro. Pour le cadre, on ne peut rêver mieux : une terrasse avec vue sur l’île Maïre et le phare du planier au coucher du soleil. Côté boisson, Manon était aux commandes pour la première fois et c’est une grande réussite, mention spécial pour le punch qui rend intelligent (ou alors c’est juste une impression).

On enchaîne avec un dîner encore délicieux (merci au chef Mathieu) dans la bonne humeur et un début de soirée en glissant dans la salle (le bar) commune juste à côté. Les discussions reprennent devant les cartes marines de la zone, sur les projets du lendemain ou les expériences de tous !!! Une partie de fléchette s’esquisse en milieu de soirée, “le tueur” où chacun peut, s’il est assez précis éliminer d’autres comparses grâce à son lancé, les attaques fusent et les coups se rendent avec virulence. La pauvre Isa en fera les frais, éliminée bien précocement sur une première manche interminable. La tension monte d’un cran avec l’arrivée de Greg dans le jeu et son adresse redoutable, toutefois tout le monde se couche sans rancune pour être frais à l’aube 🙂

16 Octobre, Dimanche

7h30 – La deuxième nuit s’est déroulée avec moins de moustiques dans le cabanon (ou plus de fatigue peut-être ?). Le lever de soleil sur le port est toujours magnifique mais le vent s’est levé, les experts nous indiquent que c’est un vent d’est qui ne refroidira pas l’eau, malheureusement pour nous ça n’empêchera pas la houle. Les palanquées sont modifiées, sûrement pour éviter des vengeances sous-marines suite à la partie de fléchette. Loïc remplace Thierry pour la présentation de la plongée, jeune homme au pied marin il fait son brief (long brief) debout sur la proue du bateau qui tangue et ne cesse de s’approcher des rochers, c’est un peu indigeste… Tout le monde plonge bien vite, entre les méduses et les petits déjeuners en surface. Une fois sous l’eau tout est oublié, nous sommes dans un aquarium : de nouveau chapons, murènes, castagnoles mérous sont là mais aussi banc d’anchois, barracudas et dentis. 

C’est magnifique, on ne veut plus remonter, surtout pour ce qui nous attend en surface. Au pallier, un encadrant nous fait une démonstration magistrale de lâcher-vomi-reprise d’embout, décidément à l’ESSOR, on a vraiment l’élite de la plongée ! La mer est toujours agitée, nous sommes heureux de retrouver la terre ferme au port.

Au moment du déjeuner, l’ambiance est un peu moins détendue, on pense à la plongée de l’aprem et surtout la navigation qui s’annonce difficile. Les encadrants nous conseillent une stratégie : manger des bananes et/ou bien mâcher notre repas pour ne pas boucher les détendeurs.

14h – Après la sieste sur la terrasse nous embarquons pour la dernière plongée du weekend. Au programme l’épave du Liban pour les N2 et plus, les pharillons pour les autres (les 6 N1 et deux encadrants dévoués). La bonne nouvelle c’est que ce n’est pas loin, la mauvaise c’est que la houle est toujours là. Loïc nous briefe à nouveau et ça semble long avec le bateau qui tangue. On se met à l’eau tant bien que mal, c’est sportif. Après quelques soucis mineurs dans notre palanquée (ceinture de plomb qui s’échappe, direct système qui fuse, masque fuyant, désorientation), nous arrivons sur les arches des pharillons. Malgré la visibilité moyenne (décidément, elle est pénible cette houle) c’est impressionnant. On notera en particulier un étroit passage entre les anémones encroûtantes tout à fait sympathiques.

A nouveau, le retour sur la terre ferme est agréable, après une douche rapide et le bouclage des sacs il faut rentrer. Cette fois tout le monde peut mettre son sac sur le bateau et rentrer à pied et léger. Les minibus sont silencieux sur la route, après un rapide arrêt grignotage à Mornas, tout le monde arrive sans encombre et sans embouteillage à l’ALAS.

Ce récit pourrait s’arrêter là mais /

18 octobre, mardi

17h20 – Sur le groupe Whatsapp, un message nous apprend qu’un participant du weekend est positif au covid puis plusieurs messages s’enchaînent rapidement, c’est à qui déclarera le plus de symptômes. Très vite, on cherche le coupable, sans succès.  A ce jour 8 plongeurs ont “réussit » le test Covid dont 5 dans le minibus de 13H30, sûrement une punition pour avoir profiter plus longtemps du site et ne pas avoir porté notre matériel. Le patient 0 n’est toujours pas identifié mais l’enquête continue ! Au final, même avec un covid et 7 jours d’isolement, les plongées en valaient la peine. 

Merci aux organisateurs, au DP, aux encadrants, aux chauffeurs, à la responsable apéro et à tous pour votre bonne humeur !

Antoine O. et Clotilde

Crédit Photo : Peter, Pascal, Malik, Olivier et Clotilde

 

Un Week-end à AGAY

 Week-end Essor à Agay

Il fallait un volontaire (désigné d’office), ce fut moi ! Voici donc le compte-rendu, personnel, de notre sortie à  Agay organisée par un Lolo papi depuis peu.

Départ vendredi soir, direction « La vallée du paradis », rien que ça !

Nos chauffeurs, Clotide puis Jérôme (D.), nous emmènent sans encombre à bon port. Le temps de dire bonsoir à tous ceux qui sont déjà installés et nous voilà couchés, prêts à dormir…. C’est oublier la route assez passante qui longe le camping… ça doit être une spécialité d’Agay… (instant « culture » : écoutez le sketch « Vive le camping » de Fernand Raynaud, à Agay justement). Ceux qui, comme moi, n’ont pas pensé aux bouchons d’oreilles feront deux petites nuits

. 

Mais les croissants et le pain frais amenés par Lolo pour le petit déjeuner font vite oublier cet inconfort.

Il est déjà l’heure pour Cube d’annoncer les palanquées qui plongent, mais aussi de choisir le GP (gentil parent) des enfants qui resteront  à terre. Elisabeth, Jean-Marie, Delphine et Olivier s’y collent à tour de rôle.

Et nous voilà partis pour le club de plongée situé à une centaine de mètres du camping, sur la rive de la rivière… Agay. Déchargement rapide du matériel, gréement des blocs et nous enfilons nos combinaisons dans un espace confortable avec chaises et barnum.

Pour cette première plongée du week-end, je plonge avec Jim. C’est un réel plaisir pour moi car étudiants, nous avons fait nos premières bulles ensemble à Marseille et nous n’avons pas plongé ensemble depuis. Direction le site des pyramides près de l’île d’Or, qui aurait inspiré Hergé pour dessiner l’île Noire. Mise à l’eau en bascule arrière depuis le plat bord un peu élevé de la chaloupe et on découvre que le léger mistral qui souffle depuis quelques jours a bien chassé l’eau chaude de surface. Elle n’est « que » à 19°C, alors qu’elle était à plus de 26°C le week-end précédent. Belle plongée avec son lot de murène, de rascasse et de bancs de castagnoles. En prime, un joli doris dalmatien. La remontée sur le bateau s’avère un peu compliquée, le dernier barreau de l’échelle est caché et pas très facile à prendre au premier abord.

Retour au club et (funeste) pause déjeuner au cours de laquelle je me retrouve chargé du compte-rendu du week-end. De quoi reprendre des forces pour la plongée de l’après-midi.

Comme le matin, nous plongeons à proximité de l’ile d’Or sur le site des Suisses. La mer est un peu plus formée que le matin. Le bateau boulègue et ce sera donc l’occasion pour tout le monde d’apprendre ou de réviser la mise à l’eau par bascule avant pour éviter de se faire gangasser. Et c’est parti pour une plongée en autonomie entre N2. On se surveille, on tourne tranquillement autour des roches et tout se passe bien, jusqu’au moment où le bloc d’Aude se fait doucement la malle. La boucle de serrage s’était ouverte. Nous voici donc partis dans une opération de resserrage sous l’eau. Pas évident ! Et Cube nous regarde tranquillement faire.

Bref, deux belles plongées pour commencer ce week-end. Retour aux bungalows et il est déjà temps de préparer l’apéro++ : ce sera aussi le repas du soir autour de spécialités préparées par chacun… ou presque, notre DP étant excusé (C’est quoi ces histoires de repas ??? J’ai déjà pas le temps de faire un sandwich pour le vendredi. J’ai pas signé pour ça !). On terminera par un cours de CandyCrush une recherche collaborative sous Cemantix.

Dimanche matin, les croissants sont toujours aussi appréciables pour se mettre en route. D’autant que c’est un peu plus le rush. Il faut vider les bungalows et charger les bagages dans le minibus. On arrive donc juste à l’heure prévue pour la plongée du matin à la pierre percée. Le vent est tombé et les masses d’eau se rééquilibrant, on va avoir du courant. Faut-il rejoindre la pointe de l’île en capelé ou risquer le courant au fond ? Cube est là pour faire de la plongée sous-marine ! Donc Aude et moi suivons notre guide de palanquée et on descend directement au fond. La progression se fait tranquillement en se protégeant contre le fond et les rochers. Avec le courant, ça tourne dans tous les sens : castagnoles, oblades, corbs. Une fois sur le bateau, il sera question d’orientation, certains ayant percé la surface, d’autres sorti le parachute puis rejoint le bateau, enfin certains font durer le plaisir et se lancent dans le comptage des posidonies, s’égarant entre l’ile d’Or et la plage du débarquement…

Le midi, direction le « meilleur couscous de la côte ! » dixit le patron/cuistot/serveur. Effectivement très bon et très copieux comme il se doit. On va couler cet après-midi !

Dernière plongée au « Village », site d’un film jamais tourné dont il reste les décors miniatures d’un village, juste à côté d’une arche entre 18 et 22m. Comprendre le dessus de l’arche est à 18 m, mais pour passer en dessous, en frôlant la voute, on est à 20-21 m. Après quelques hésitations et malgré l’envie, notre palanquée de N2 autonome passe au-dessus. Aucun regret, la lumière est magnifique cet après-midi sous l’eau avec une très bonne visibilité. De quoi repartir avec de belles images dans la tête !

Et voilà le week-end est déjà fini, il faut reprendre la route pour Grenoble. Avec une seule envie, participer au prochain week-end à Cap Croisette.

Un grand merci à nos chauffeurs, notamment dimanche soir alors qu’une bonne partie du minibus dormait.

Et bien sûr, un tonnerre d’applaudissement pour notre gentil organisateur : Lolo,  notre DP : Cube, et tout le monde, les enfants compris, pour avoir rendu cette sortie joyeuse comme il se doit.

Jérôme (V.)