Chers petits amis, je vais vous lire l’histoire de Fabregas. Vous pouvez suivre avec moi dans votre livre. Vous saurez que le moment est venu de tourner la page lorsque vous entendez la clochette comme ceci (d’ling). Et maintenance, commençons :
Pris dans le train-train quotidien de ‘j’ai 3 tonnes de taf à faire pour avant-hier’, v’la ti pas que la bonne odeur du vendredi soir pointe son nez.
- Mais que faisons-nous ce soir Lucien !
- Hé ben non, pas comme tous les soirs !
Le rendez vous est pris pour 17h30 dernier carra à E2V pour partir voir enfin autre chose que du carrelage bleu et blanc et de la morve de chiards en suspension…
Comptant le +/- 30 min de latence habituel de ce genre de rassemblement, on finit par être tous là, les 3 bagnoles raz la gueule, la banane aux lèvres et le moteur qui vrombit. Je vous passe les détails de la route, si ce n’est un dilemme excessivement compliqué : Quick ou sandwich.
Après environ 1000 ans de bagnole, nous débarquons à proximité de Toulon. L’autoroute laisse sa place à la 2 voies, qui laisse sa place à la rue de village, qui laisse sa place au chemin de quartier résidentiel, qui laisse sa place au coupe gorge labyrinthique typique des bords de mer du sud de la France, construit dans un désordre monumental.
Et là, joie et bonheur, nous pénétrons dans un charmant et bien vaste domaine, peuplé de pins et autres arbres qui sentent bon la garrigue. Au centre trônent 2 bâtiments ; l’un nous autorisera repos mérité, et l’autre, repas obligatoire et apéro salutaire.
Autre point typique des sorties en grand groupe, la sélection dans le calme, le respect et la bonne humeur de son plumard. ‘Mon sac et mon duvet d’abord !’ Et vient aussi le temps de se poser la question cruciale qui peut anéantir ton weekend : Est-ce que mes comparses ont la cavité nasale bruyante ! Je touche du néoprène, rien à signaler dans mon groupe, j’ai pu dormir sur mes 2 oreilles.
Une fois les affaires posées, il est temps de se remettre de cette traversé de la moitié de la France. On ne se refusera pas un petit condensé de houblon, les plantes, c’est bon pour les courbatures.
Autour d’un petit apéro fort sympathique, nous avons pu, tous ensemble, profiter du bonheur de la chaleur et la luminosité que nous prodigue notre ami le soleil, et ce même après 20h ! Un certain avantage à ne pas vivre entouré de mur de 8000m de haut !
Mais il est rapidement 21h30, et ce n’est pas tout ça mais demain on se lève beaucoup trop tôt pour s’autoriser une nouba !
Le réveil sonne, beaucoup trop tôt pour un samedi. Le point de rassemblement, c’est le petit déjeuner. La salle se remplit petit à petit afin de rassasier du plongeur. Il va falloir de l’énergie pour aller chercher Ariel. Nous noterons une paire de retardataire N0, pour lesquels le levée avant les poules est un interdit culturel.
Pour les autres, c’est départ dans les bus. Le rendez vous est fixé à 9h pétante, plus tôt on est à l’eau… Plus tôt on est à l’eau… C’est vrai que sachant qu’on a maximum 1h d’autonomie, je ne voyais pas trop l’intérêt du réveil aux aurores. C’était sans compter sur les préparatifs…
Nous arrivons donc, après nous être trompés deux fois de route, au bord d’une petite plage ma foi fort sympathique. Quelques incongrus sont déjà là, en maillot de bain, à vouloir tâter de l’eau d’avril. Les fadas… Le vent frais en provenance de la mer caresse mon visage, emmenant avec lui l’odeur des algues qui moisissent en plein cagnard. Le ciel est d’un bleu clair éclatant, et pas un nuage ne vient troubler la fête. Fabuleux ! Enfin, il faudra faire gaffe à l’insolation.
Pendant que les N0 tournent en rond sans savoir ce qu’il faut faire, les anciens passent la 4ème vitesse pour s’équiper et partir le plus rapidement se jeter à l’eau. Un ballet se met alors en place, et les shorts et chemises laissent place aux hommes grenouilles.
Je pénètre dans le club, tout en longueur, et rencontre nos deux accompagnateurs pour le weekend, dont je ne me souviens plus les noms, mais qui étaient très accueillants! Le club est bien sympathique, on peut noter des standards de bacs de nettoyage un peu partout, typique d’un club de mer, et de quoi ranger toutes nos affaires et mettre notre matériel à sécher. Les bancs sont vite pris d’assaut pour gréer nos bouteilles et enfiler nos combis.
Me voilà donc à essayer d’enfiler ma néoprène, toujours autant un plaisir. Ca colle, ça glisse pas, il faut tirer comme un sourd sans tout arracher… Et puis une fois mise, ça serre, ça moule, ça comprime, il faut 2000°C, bref, je ne passerais pas mes journées avec.
Rendez vous général à l’entrée, chaque directeur de plongée reçoit ses deux padawans marins, et est attribué à un zodiaque. Les deux groupes ne partiront pas sur les mêmes sites en même temps, surement pour éviter tout embouteillage (ce qui serait un comble pour un plongeur).
La colonne de pingouins se met alors à la queue leu leu, direction les deux zodiaques amarrés sur le demi bout de ponton qui essaye vaguement de faire office de môle afin de protéger nos amis plagistes de vagues supérieures à 50 cm.
Et là, c’est la foire à l’empoigne. Il faut dire, à 15/20 par coque de noix, avec 90kg de matos à ‘ranger quelque part pour pas mélanger et se prendre sur les pieds’ (comprendre ne pas jeter en vrac), c’est vite le bazar. Les bouteilles sont fixées au centre du bateau par un astucieux mais pas toujours très pratique système de tendeur qui plaque les bouteilles debout et les maintiennent particulièrement bien. Bien évidemment, un N0 fait la boulette de mettre sa ceinture de plomb à la taille, se prend une volée par un supérieur pendant que les autres en profitent, entre 2 moqueries, pour écouter le pourquoi du comment du pilori.
Larguez les amarres
Amarres larguez
Poil au nez !
Nous voilà donc en route à toute berzingue (2x400chevaux, ça pousse) vers notre premier site de scuba diving. Il fait beau, y’a du soleil et des nanas, darladiladada. Nous sentons tous que cette matinée va être une pure soirée.
Le spot est un double récif sortant de quelques paires de mètres de l’eau. On peut voir un petit bout de passage peu profond entre les deux. Nous jetons l’ancre près de la jointure. L’eau est d’un bleu quasi transparent, et on peut vaguement apercevoir le fond de la mer du bateau. La responsable sort un schéma fait avec amour pour nous donner un peu le détail de la vie marine. Et alors là, c’est le déballage de faune et de flore, on se serait cru à la criée du coin. Je dois accorder qu’à part le collin délicatement doré de panure, je ne suis pas expert de vie sous marine, et la plupart des noms entrent par une oreille pour sortir par l’autre.
Mais il est grand temps d’aller se mettre à l’eau. On laisse les plus pressé faire de la place dans le bateau, on prend 5 minutes pour s’équiper, et puis il va falloir y aller. Première fois par derrière, ça fait toujours un peu mal. Je parle de la mise à l’eau bien évidemment, le plat sur les bouteilles ça remonte 2/3 côtes ! Mais c’est surtout le froid glacial qui attaque le contour de la bouche qui surprend le plus. Parce que bon, ok, combi/surcombi, ça tient bien chaud, mais autour du bec, y’a que dal ! Et le petit sel qui vient délicatement t’attaquer la peau au 8 ème degré, pas de doute, on est bien en méditerranée. Le temps de faire mon Ok à mon responsable, je me pose à la bien sur le dos en attendant le 3ème joyeux luron.
- Oui, quoi ? Oui, j’arrive.
Pas eu le temps de finir ma phrase que j’me prend une vague en pleine tronche, hop j’avale ma petite gorgée de sel à la mer, ça commence bien !
Nous nous retrouvons donc tous les 3 à la proue du bateau pour s’aider de la chaîne pour descendre. C’est sacrément pratique ! On synchronise nos montres, et nous voilà parti pour la 1er excursion marine ! Enfin, parti… si on arrive à plonger ! Putain de sa race, on ne coule pas ! Le gilet est vide, j’ai mes 3kg (alors qu’avec le test piscine on était à 2 grand max), je palme comme un ouf, ça veut pas ! J’ai l’impression d’essayer de rentrer dans une guimauve infranchissable ! Ca phoque, ça canard, ça tortue, ça palourde, rien n’y fait ! On est dans la mer morte ou quoi ?! Bon, allez, on met les bouchées doubles ! Pleine puissance palmique monsieur Sulu ! Non sans efforts, nous arrivons à plonger dans l’immensité de la mer…
La première plongée ne sera que de courte durée, pas plus de 10 minutes, afin de voir si tout va bien. Mais cela suffit à en mettre plein les mirettes. Après que notre moniteur nous ait donné à tout les deux 25kg en plus, nous arrivons au niveau du sol, à une 10ène de mètre de fond. D’ici on peut encore voir la coque du bateau, et la lumière du soleil dépose encore ses rayons sur ce qui nous entoure. Nous mettons en place les techniques de Shaolin apprises pendant nos longues années de formation au dojo Vaucanson, du poumon ballast de qualité et du valsalva de haut vol ! Il faut dire que c’est la première fois que nous descendons aussi bas.
Le fond de mer est sublime. Une flore et une faune dense dansent aux grés de la houle. Je suis frappé par plusieurs choses. La première, c’est que bon dieu, y’a du monde ! Quand tu passes 6h devant ta canne à pèche et qu’il se passe rien, et quand tu vois qu’à moins de 10 mètres de fond, t’as des bancs de 8 milliards de poissons en tas, tu te dis que la rascasse, elle fait pas l’effort ! Ces immenses murs d’arêtes vont et viennent comme un seul homme dans un balai de fainéantise pas piqué des hannetons. Parce que oui, le poisson, grosso modo, il fait rien. Mais bon, c’est normal vous me direz. Oui et non, parce que je tiens à rappeler que globalement, sous l’océan, y’a quand même une bonne partie de la populace qui a décidé que le plancton, c’est d’la merde, et que manger du mérou juvénile, c’est carrément mieux. Du coup, tu pourrais te dire que globalement, pour éviter de se faire manger, il faut éviter de parader en plein milieu du récif. Et bien pas tant que ça, on aurait dit un espèce d’accord de paix. Tu nous laisses picorer l’ague fraîche, et de temps en temps tu peux becter Janine (si t’arrives à l’attraper, elle est farouche Janine). Un deal qui semble pas trop mal marcher. A tel point que, même en temps que scuba diver, tu peux t’approcher à 5 cm de la poiscaille sans que ça l’affole plus que ça. Un truc impensable quand t’as juste les pieds dans l’eau, mais possible au pays de Poséidon, pour notre plus grand plaisir.
Je ne vous ferais pas tout un détail de ce que nous avons vu, pour la simple et bonne raison que je ne connais pas les noms, ni leurs adresses et encore moins leurs numéros de téléphone. Les premières minutes sont assez compliquées pour repérer quoi que ce soit. On ne sait pas ce qu’on cherche, on ne sait pas trop ce qu’on doit voir, et quand même pas mal d’amis à nageoires ou à tentacules utilisent la technique de camouflage dite ‘on me voit on me voit plus’. Malgré le directeur de plongée qui faisait des grands signes dans tous les sens, j’avoue avoir lâché 2/3 ‘ok’ sans trop savoir qu’est ce qu’il nous montrait. Spéciale cas-dédi quand même à l’ami concombre de mer, qui doit pas avoir la vie facile quand même… On pense à toi frère, lâche rien. Même si globalement tu peux rien tenir.
La remontée se fait alors sans trop d’encombre… Enfin si, la remontée se fait un peu trop toute seule. La palier des 3m est impossible à tenir, même avec 2 tonnes de plomb, je suis obligé de me tenir au mouillage, les palmes sont à moitié hors de l’eau, je mouline pour ne pas remonter mais c’est loin d’être simple ! Je suis pourtant plus lourd qu’à la descente, tout au long de l’exploration j’ai réussi petit à petit à virer l’air coincé dans la combi, j’ai même vidé l’intégralité de mes poumons, et j’ai arrêté de respirer pour essayer de redescendre, mais rien n’y fait.
Une fois la tête hors de l’eau, nous nous regroupons devant l’échelle, session à la queu leu leu. Après avoir plané dans l’eau, la sortie surprend un peu les gambettes. Il faut remettre les muscles en marche et pousser un peu si on veut sortir tout le matériel qu’on porte. Les premiers dégréés aident les arrivants, et une fois tout le monde installé, nous voilà parti à toute berzingue, direction le casse croûte. La session zodiac est alors à double tranchant. Pour ceux qui avaient froid à la sortie de l’eau, c’est la mort assurée. Entre le vent de base, les fringues mouillés et la vitesse du bateau, le salut se trouve alors caché derrière un camarade, qui, n’ayant pas froid, profite de cette bouffée de Zephyr pour sécher péperlito.
Une fois le créneau fait, les amarres amarrées, les plongeurs débarqués, tout le monde part gentiment au club afin de se dépoiler de sa combinaison de grenouille. On peut voir ici et là des techniques très sophistiqués pour retirer cette satanée sangsue de néoprène. Bien évidemment, les anciens gèrent ça les doigts dans le nez tandis que l’on voit passer en courant 2/3 N0 en hurlant ‘AIDER MOI, ELLE M’ASPIRE, ELLE M’AVALE, JE FOND, JE FOND, JE FOOOOOOOND…’
Bref, une fois de plus on comprend mieux pourquoi la plongée se fait obligatoirement à deux. La question sécurité, c’est du flan. C’est juste que 98% des choses à faire, tu peux pas les réaliser tout seul. T’es un peu comme un mec qui se serait pété les deux poignets et … bref, c’est pas facile !
Une fois dévêtue de ma combi d’astronaute marin, et de retour à la vie civile, je rejoins la marche de l’empereur, direction la boustifaille. Deux groupes, deux chemins, deux façons de penser. Ceux qui tentent la route et ceux qui tentent le bord de mer. J’ai faim, on me dit que la route est plus courte, la messe est dite. C’était sans compter sur le fait de se perdre encore 10 fois. Putain d’urbanisme.
Nous arrivons donc à notre camp de colonie, la table est prête, en extérieur, à l’ombre de nos amis les pins. La chaleur délicate du soleil au zénith perce chaleureusement entre les aiguilles des arbres. Il fait chaud mais pas trop, mais je sais les rayons de Rê coquins. Pas de session écrevisse pour moi ce weekend, ça sera une place à l’ombre ! C’est assez rigolo, mais je n’ai pas envie d’essayer d’enfiler une combinaison sur une surface brûlante et douloureuse d’un coup de soleil au 9ème degré.
La session eau de mer donne à certains l’envie d’eau de houblon, et un fût bien frais fait l’erreur de passer par là. Paix à son âme. A ce qui parait on ne boit pas avant une plongée. Cette information a dut être donnée par une sirène, sur son hollandais volant, alors elle revenait de l’Atlantide.
Nous attaquons alors un gueuleton digne d’un roi. La mer ça creuse, surtout en profondeur ! On se régale les babines, la cuisine du chef est bien bonne. Merci à lui ! Pendant un centième de seconde, je me dis que je ne devrais pas trop manger, que ça va être dur pour l’après midi, ce genre de chose… Mais bon il faut bien prendre des forces sinon je ne vais pas tenir l’effort physique qui nous attend ! Aller, encore une petite louche, pour la gourmandise.
Petit café, petite sieste, il faut savoir ménager l’athlète qui sommeille en vous. Qui veut aller loin prend une voiture qui consomme pas trop ! Mais il est déjà l’heure de retourner barboter ! En route mauvaise troupe, la mer n’attend personne !
Après la session habillage-préparage-chef de palanquage-monter à bord du zodiacage, nous avons pu assister en ce beau début d’après midi à un fonctionnement élémentaire de notre belle espèce humaine. Arrivé sur site, l’ancre mise à l’eau, un compagnon en quête de fraîcheur s’est mis à la baille en premier. Jusque là rien d’étonnant, il était temps d’y aller ! Mais à la seconde où son camarade allait le rejoindre, un cri strident a retenti. C’était un cri que j’avais déjà entendu quelques temps auparavant, typique de la rencontre d’un regard et d’un aileron de quelque chose. Ca n’a pas loupé. En moins de temps qu’il ne faut pour dire apnée, l’ancre était remontée à bord et le zodiac avait mis le cap sur une team de dauphin. Adieu l’ami, on reviendra te chercher dans 20/30 min. Nous avons donc pu suivre un escadron de dauphin commun qui glandouillaient par là, sortant un bout d’aileron de temps en temps histoire de faire coucou. Bien sympathique. J’aurai bien aimé les croiser sous l’eau mais il ne faut pas oublier que les dauphins sont des sacrés snobs ! Même si tu leur jette des petits coraya, ils viennent pas ! Bref, nous sommes donc retournés chercher notre Di Caprio, qui lui, n’avait heureusement pas gelé.
A partir de ce moment, nous ne ferons plus que des longues plongées de 45 minutes à 20m. Et à chaque fois, c’était de la bombe bébé.
Le reste du weekend se passera à la bien, alternant plongées lyriques et bons moments avec la tipi familly. Je terminerais sur un dernier fait marquant, sur le chemin qui longeait la mer, magnifique bien que plus sportif. Toute une étendue de micros plages cachées, au pied des baraques pour certains. Le rêve. Lors d’un de nos passages, nous avons eu le plaisir d’être convié à prendre l’apéro par un couple du club résidant ici. Des gens très sympathiques, qui, en plus de leur bon cœur, avaient le très bon gout d’aimer le pastaga. J’ai pu alors enterrer ma plus grosse peur du weekend, à savoir ne pas boire une seule goutte d’anis sous le soleil de la plus belle région du monde, bercée par le chant des cigales. Ca aurait été péché.
Je n’ai guère plus à raconter sur les expéditions sous marine. Il serait bête de croire que c’est parce qu’on en a vite fait le tour, bien au contraire. Mais c’est une monde qui s’ouvre à chacun de nous et se vie sur le moment, solitaire. Certes, c’est beau, en effet, ça bouge, bien évidement que ça vie. Mais le silence vocal qu’implique l’équipement, la sensation de planer que procure notre ami Archimède, et les couleurs et formes qui s’offrent à nous donnent plus lieu à une réflexion et une contemplation interne qu’à un récit de ce qu’on a vu. A la fois tout et rien, à l’instar d’une toile d’artiste. Certains vont passer rapidement devant, peut être la prendre en photo, et passer à la suivante. Mais d’autres, interpellés, se poseront devant, se plongeront dedans, et y mêleront pensées de ce qu’ils voient et visions de ce qu’ils pensent. J’ai hâte d’aller découvrir d’autres fonds m’emmenant à d’autres réflexions.
Le retour à Grenoble s’est fait comme tous les retours de vacances au top. Relativement silencieux, relativement fatigué, relativement oubliable. La playlist du président adoucissait mes mœurs de sa sélection de rap de haute volée. J’ai globalement du passer l’intégralité du voyage dans mes pensées et dans les images de ce que j’avais vu ce weekend. Je suis content d’avoir attaqué la plongée cette année, et même si je sens que ces weekends mettent bien sur les rotules, j’essaierai d’en faire un max. Et même si le lendemain y’a le taf, je ne penserai pas à demain, parce que demain c’est loin.
Petite conclusion à ces quelques lignes, je me permets de parler au nom de tous les anciens N0, maintenant N1 pour remercier du fond de la mer les gens du club, bénévoles, de prendre du temps afin de faire vivre ce sport et ses sensations qui vont avec. C’est avec grand plaisir que nous nous reverrons pour le N2 !