Fabrégas Avril 2024

Première année à L’essor et premier Week end explo.

J’ai découvert l’essor via le site internet, et les récits de Week end plongée.  A mon tour maintenant de partager mon expérience et surtout tout ce que l’on ne m’avait PADI.

Rendez-vous est donné à l’ALAS en fin d’après-midi pour un Week-end plongée de 3 jours. La distribution du matériel se fait rapidement et on commence le chargement du minibus. Blocs, sacs, plongeurs, apéro, tout trouve sa place après quelques ajustements. Tous les recoins sont exploités au maximum. Les pros du Tetris n’ont qu’à bien se tenir.

Le départ de Grenoble se fait à l’heure, sous quelques rayons de soleil. Sont-ils les seuls du Week end ? Rien n’est moins sûr. On trouve plus de vêtements chauds que de paires de lunettes de soleil dans les sacs de nos essoreurs(euses).

Le qualité des enceintes du bus ne permettant pas à certains de démontrer leur talent de karaoké, l’ambiance est plutôt calme voir studieuse durant le trajet. Quelques révisions de prépa Niveau 2 démarrent sous la supervision de Cube. Pas le temps de savoir si le niveau 2 serait validé puisque nous nous arrêtons à Mornas pour le pique-nique, où nous retrouvons Peter et ses passagers, partis en même temps que nous de l’Alas.

La seconde partie du trajet et l’arrivée à Fabregas se fait avec quelques gouttes de pluies.

Retrouvailles pour certains, nouvelles têtes pour d’autres, les discussions ne s’éterniseront pas ce soir, tout le monde voulant être en forme pour la première journée de plongée.

Au petit matin, la pluie et le vent sont toujours de la partie. Malgré cela, tout le monde est de bonne humeur et impatient de démarrer.

Un petit déjeuner plus tard et nous arrivons au club de l’hippocampe. Tout juste en même temps que Stéphane nous montre que le trajet à pied par la plage n’était pas la meilleure option pour rester au sec.En effet la mer est haute et il y a des vagues dans l’anse de Fabregas.

Vu les conditions, les 2 bateaux du club sont mouillés dans le port de la Coudoulière, du jamais vu pour la plupart de nos essoreurs.

Les palanquées sont faites et le premier briefing aussi.

Année exceptionnelle encore une fois, pas de premières bulles cette année pour le week-end premières bulles.

Pour ma part je serais avec Jeff et Stéphane pour ce matin.

Premières plongées de l’année pour beaucoup, les discussions tournent autour du lestage, faut-il rajouter 1 kilo ? la bouée ventrale gagnée pendant l’hiver et les fêtes a-t-elle été gommée ? Nous le saurons bientôt.

Les palanquées sont reparties sur les 2 bateaux, le matériel est chargé dans les minibus , puis nous effectuons le trajet qui nous mène au port.

La pluie a cessé et direction Les Magnons pour ce matin. Il y a de la houle arrivée sur place. Tout le monde fait la bascule arrière au compte de 3 , et nous voilà au moment de l’immersion.    

Il faudra s’y reprendre à 2 fois puis nous voilà sous l’eau. Elle n’est pas chaude mais c’est plus agréable que l’eau du lac. La visibilité est correcte. Le temps passe si vite sous l’eau, on navigue un peu, on aperçoit quelques bancs de saupe et c’est déjà le temps de remonter à la surface.

La remontée sur le bateau se fera malgré les vagues, certains luttant pour garder la petit déjeuner au fond de l’estomac.

Fin de plongée, tout le monde se retrouve au port puis nous faisons le chemin inverse, l’hippocampe puis le centre de vacances pour récupérer des efforts du matin et se mettre au chaud.

Après le repas, tout le monde partage le même point d’interrogation, comment allons-nous nous réchauffer après la plongée de l’après-midi ??

Tout le monde mise sur l’apéro du soir, mais quelle stratégie serait la plus efficace ? Du vin chaud, de l’alcool fort ou un cocktail avec beaucoup de sucre ? Pas le temps de débattre plus longtemps puisque nous ne sommes pas en avance pour la seconde plongée.

Chose impensable pour moi, la plage de Fabregas est investie par les surfeurs locaux.

La plongée de l’après-midi se fera sur le site des Embiez. Je serais avec un duo de Laurent.

Bien que ce soit une sortie explo, lolo nous propose de prendre à tour de rôle l’orientation de la palanquée et de s’exercer à lancer les parachutes en fin de plongée, ce qui nous ravit.

La topologie du site est plus intéressante que le matin, mais pour moi rien ne ressemble à ce qui était présenté pendant le briefing.

Laurent nous guide pendant la première moitié de la plongée on contourne des blocs de roche, passe entre des failles. On voit encore des bancs de saupes, des murènes, un mérou, on slalome beaucoup.   Puis c’est à mon tour de reprendre l’orientation. J’essaye grossièrement de faire le chemin en sens inverse mais je sens bien dès le départ que ça va être compliqué. Mais où est donc le bateau ? On ne le reverra jamais. On déplie les parachutes et on ressort…effectivement pas à côté du bateau .

Un nouveau trajet en minibus plus tard et nous revoilà au centre de Fabregas pour un apéro préparé par Lolo. Toute l’équipe de l’hippocampe nous rejoint également.  Le punch fait des heureux et plus personne ne se plaint d’avoir froid.

C’est l’heure du diner, chacun partage ses expériences de la journée ou ses aventures plus anciennes. Les nouveaux plongeurs dont je fais partie, se délectent des récits des plongeurs expérimentés, puis partent se coucher des petites bulles plein la tête.  

Une nouvelle journée commence et nos essoreurs sont impatients de retourner à l’eau. A 7h30 ils ont déjà nombreux à faire la queue devant l’entrée de la salle de restauration.

Malheureusement un abandon est à déplorer. Le rhume et les sinus capricieux de Vincent l’obligeront à en rester là.  

Les palanquées sont annoncées et je serais de nouveau avec le duo de Laurent. Même objectif que la veille à savoir terminer la plongée au plus près du bateau. Nous retournons à côté d’un site exploré la veille, la Cap des Magnons. La mer est beaucoup plus calme que la veille, mais cela n’empêche pas certains de compléter leur petit déjeuner par quelques cachets de Mercalme.

Nous ferons une bonne partie de la plongée à palmer contre le courant, contournant des blocs de roche, passant entre des petites failles. La faune du site est assez riche. Pour ce que je sais reconnaître, encore des bancs de saupes, des murènes, des castagnoles.

En fin de plongée arrive la question piège de Lolo, où est le bateau ? Chacun donne son avis et montre le cap à suivre, mais nous avons tous les 2 perdu. Le bateau est au-dessus de nos têtes, comment est-ce possible ?

Nous nous exerçons encore une fois à sortir les parachutes et remontons à la surface entre quelques méduses.

Pour la plongée de l’après-midi il y a une bonne nouvelle, les bateaux vont pouvoir être amarrés au port de saint elme, ce qui réduira les temps de trajet en minibus depuis le club de l’hippocampe.

Cette nouvelle route sera aussi l’occasion de découvrir quelques commerces surprenants, notamment la boucherie-fleuriste-primeur de la Seyne sur mer.

Pour le bateau des pN2, le site de l’après-midi sera la Sèche de Saint-Elme, juste à la sortie du port.

Je serais avec Stéphane et Pierrot, pendant que l’autre bateau emmène les plus expérimentés sur l’épave du tromblon.

Contrairement aux précédents sites, beaucoup de posidonie et de nudibranches à cet endroit, et encore des murènes et des saupes. Le site n’est pas profond, on passe la majorité de la plongée à nager de plateau en plateau à environ 10 mètres de profondeur. Après 45 minutes de plongée , on remonte à la surface en suivant le mouillage du bateau et sous le soleil.

Bien que ce soit dimanche soir, le week-end n’est pas terminé, encore 2 plongées sont au programme du lundi. Mais avant cela il est l’heure de l’apéro préparé par Amanie avec une excellente marquisette

Après le diner, les quelques valeureux plongeurs à qui il reste des forces mettront en avant leurs compétences stratégiques lors d’une partie de 6 qui prend où le but de chacun aura plus été de ne pas perdre que de gagner. Pour garder l’esprit de cohésion intacte, nous n’annoncerons pas qui est l’heureux perdant.

Lundi matin tout le monde se réveille un peu plus fatigué que la veille. D’après les discussions au petit déjeuner, il semble évident que la cause est toute trouvée. On recherche le coupable, le responsable de ronflements incessants, entendu à la fois au rez-de-chaussée comme au premier étage.

De jour en jour la météo s’améliore et l’on se dit que les lunettes de soleil auraient pu être utiles.

Cela surprend plus d’un essoreur puisque une horde de paparazzi s’empresse de prendre une photo de la plage ensoleillée.

Pour les 2 plongées de la journée, je serais de nouveau avec Pierrot, Yannick et Laurent.

Avant de monter sur le bateau, Amanie se voit offrir Lolo en tant que guide de palanquée d’anniversaire.

Le matin, cap  sur le Sec des pécheurs. On se balade dans de magnifiques canyons où l’on ne fait même plus attention aux murènes et aux congres tellement nous en avons vu depuis le début du Week-end. En revanche nous sommes plus attirés par un mérou peu craintif, qui décidera de ne pas s’éloigner de son rocher favori, malgré notre présence.

Après un habituel passage au centre de Vacances pour le dernier repas du séjour nous revoila à l’hippocampe, cette après-midi tous les plongeurs iront sur le même site, le fameux site des 2 frères.

Il aurait été dommage de ne pouvoir y plonger du Week-end, l’endroit emblématique de la Seyne sur mer.

On commence la plongée sur des plateaux peu profonds puis on a des successions d’éboulis et enfin des tombants. Surprenants de voir une telle diversité sur un même site . On parcourt le tombant à 20m à l’aller, puis le retour se fera quelques mètres plus hauts. La visibilité est bonne, et l’espèce la plus présente à ce moment-là sur les 2 frères est le plongeur de l’essor.

En fin de plongée, on profite justement des informations d’une autre palanquée qui nous montre une araignée de mer .

Dernier passage du Week-end au club de l’hippocampe puis dernier arrêt au centre de vacances pour récupérer l’ensemble des affaires et refaire une partie de Tetris pour charger les minibus.

Le départ de Fabregas se fait sous le soleil. La fatigue de nos essoreurs se fait sentir et rapidement un à un les yeux se ferment, sauf heureusement pour les valeureux chauffeurs qui ramèneront tout le monde à ALAS. Il n’y aura pas un bruit pendant une bonne partie du trajet, faut-il en conclure que le coupable des ronflements ne se trouvait pas dans ce mini-bus ?

En résumé, des palanquées magnifiques, des guides de palanquée au top, et un directeur de plongée fantastique. Un grand merci à tous pour ce week-end, le premier pour moi et surement pas le dernier.

A bientôt pour de nouvelles bulles.

Fabregas 2024 by Bruno

 

Séance piscine de Noël

Jeudi 21 décembre la dernière séance piscine de 2023, s’est réalisée conjointement avec HP

Une séance très ludique  avec de nombreux jeux subaquatiques 

Après la séance un moment convivial et gourmand s’est déroulé au Bar-Radis.

Une très bonne ambiance, une expérience à renouveler 

 

 

Giens que du bonheur !

Giens que du bonheur !
Chroniques d’une plongeuse à Giens/La tour Fondue les 14/15 octobre 2023
By Manon

Si vous nous suivez, vous connaissez nos petites habitudes. Et oui, tout commence le vendredi en fin d’après-midi à l’ALAS, regroupement des plongeurs, distribution du matériel de plongée pour le week-end (blocs gonflés (200 bars) « mais est-ce une bonne idée ? », stab et détendeurs) et chargement minutieux des minibus. Premier départ à 16h40, brève pause à Mornas pour Malik qui a oublié son pique-nique et le minibus file direct à Giens arrivée vers 21h00 whaou ! Ils ont tracé mais peuvent diner en bord de mer. Le second minibus décolle à 18h, fait sa traditionnelle pause et arrive vers 22h30. On s’installe, logements confortables à 10 m de la mer et on partage une petite bière de bienvenue avant le dodo. Bah oui demain plongée faut être en forme !!!

Samedi 14 : Réveil 7h30, un petit déjeuner (prévu par nos responsable Pti dej et apéro du week end) avec tout ce qu’il faut pain et brioche frais, des bananes (c’est pour la digestion), et certains n’oublieront pas le fameux « mer calme ». Tout le monde se prépare on amène les minibus au club de plongée, heureux hasard, il est juste à côté des appartements ! On décharge le matériel et se fait briefer sur le déroulement du week-end.
On s’équipe et hop c’est parti tout le monde en bateau pour notre première plongée, direction le Sec Pascal. Tout est pour le mieux ; il fait beau, vent faible, mer calme. Nous sommes 3 N2 à plonger sur cette sortie donc notre palanquée est facile à constituer. J’ai plongé avec Guillaume et Clotilde tout le week-end . La première plongée est une encadrée, ça c’est cool, cela nous permet de descendre jusqu’à 40 m de profondeur. Arrivés sur le site de plongée, on s’équipe, on vérifie notre matériel et la pression de nos blocs. Là, Guillaume nous dit qu’il a un peu moins d’air. Mince ça va être limitant pour la plongée. On s’immerge on descend, on observe, on s’émerveille et oui beaucoup de vie là-dessous (mérous, barracudas, castagnolles, gorgones…). Et là je regarde ma consommation d’air et aie, aie, aie !!!! Je consomme beaucoup, c’est moi qui aie limité la durée de la plongée et des suivantes. Oups !
Satisfaits de notre première plongée, le midi nous déjeunons au Prado. Autant dire que nous y mangeons très bien. C’est l’estomac bien rempli que nous nous accordons une petite sieste avant d’embarquer pour notre 2nde plongée de la journée sur le site Escampobariou. Plongée limitée à 20m pour nous, nous sommes en autonomie. C’est cool aussi on peut tester notre sens de l’orientation, bon là il n‘a pas été mis à rude épreuve nous avons longé le tombant main droite, revenu main gauche. Nous avons observé moins de vie que sur le site du matin, mais nous avons vu un Danti c’est plutôt sympa. Et le parcours comportait une remontée à travers une petite cheminée en s’enfonçant un peu dans la roche c’était pas mal. Cela permet d’observer des poissons qui préfèrent l’obscurité.

Après les plongées, c’est l’heure de l’apéro !!!! Bières et planteurs sont au menu et beaucoup, mais beaucoup de chips ! Et oui, l’objectif est de terminer tout ce qui reste des précédentes sorties car celle-ci est la dernière de l’année. C’est aussi l’occasion de lancer des débats, cette fois, sur le top 5 des membres du club les plus bougons (bien évidement je ne peux donner de nom). Certains ont des questions plus sérieuses : « J’ai l’impression respirer du gaz » venant du bloc suite au gonflage. Hum, Hum. D’où cela vient-il ? Seuls quelques blocs semblent concernés.

Diner partagé au restaurant le Prado, oui oui, c’est le même qu’à midi, pas d’erreur. Puis soirée Rugby (c’est tout de même la coupe du monde et les bleus sont en lice mais ce soir c’est un gros match (Irlande – Nouvelle Zélande)) et victoire des All Blacks. Un bon gros dodo pour être en forme pour 2 nouvelles plongées le lendemain.

Dimanche matin réveil avec les croissants et les pains au chocolat, merci Delphine 🙂 Et hop hop hop direction le site de plongée Rabat. Site un peu moins poissonneux que ceux de la veille. Dernier déjeuner au Prado le midi, on rend les appartements et on se prépare pour la dernière plongée du week-end sur le Rocher des Mèdes. Et là, whaou, superbe plongée, nous avons vu des sérioles et des barracudas. Il faisait un peu trop froid pour Mr Malik qui a décidé de venir sur le bateau pour ne pas plonger. Oups !!

Sur les conseils du Président, Clotilde s’est lancée dans un exercice de stabilisation de haute volée consistant à utiliser un préservatif comme parachute de pallier. Et oui il faut l’ouvrir puis le gonfler sans le percer avec le détendeur. Le 3ème essai fut le plus concluant. Avantage de l’autonomie on peut se permettre quelques fantaisies mais nous avions, tout de même, l’accord du DP et du Président. Suite à ça la question de regonfler les blocs pour le retour se pose. Nous décidons au final de ne pas le faire 1/ à cause de l’odeur de gaz persistante 2/ à cause du risque d’explosion en cas d’accident. Et oui quand on y pense mieux vaut transporter des blocs vides c’est plus safe ! On charge les minibus et hop retour à l’ALAS autour de 22h.
Bref encore un excellent week-end !

Crédit Photo : Pascal, Olivier et Guillaume

Merci à Alex pour l’organisation, Alex – Jérôme – Stéphane – Henry nos chauffeurs, Clotilde, Greg et moi-même pour l’apéro et les petits déjeuners, Hubert notre DP ! (Et oui pas de DP = pas de plongée pour N1 et N2), Hubert et Greg pour l’encadrement, à tous pour l’ambiance

Agay sept 2023

Le weekend commence par la classique remise du matériel au local de l’ALAS. RAS, personne n’oublie son sac au local et tout le monde a bien pris sa bouteille.


Le minibus entame la route, quelques bouchons, mais qu’à cela ne tienne, Clotilde et Aude en DJettes sont là pour mettre l’ambiance. Jérôme est impassible, il se concentre sur la route mais ses oreilles saignent. Clotilde fait semblant de vouloir rédiger sa thèse. Malgré une proposition collective du minibus de l’aider, Clotilde n’a jamais changé de page sur tout le trajet, bloquée à la figure 17, l’ordi a plus regardé Clotilde que Clotilde n’a regardé l’ordi. En même temps, ça se comprend car avec des supers chansons comme “Est-ce-que tu m’entends Hey Oh”, c’est difficile de se concentrer sur des schémas obscurs lorsqu’on chante à tutette!
Après une petite blague téléphonique, le minibus récupère bien Romain qui n’a finalement pas fait de stop jusqu’à Sisteron. On a failli y croire puisque Romain est arrivé en retard au rdv. Si les gens ont manqué de sommeil cette nuit-là, c’est bien sûr uniquement la faute des 2min de retard de Romain et pas les ronflements ou les moustiques.
Grâce à l’arrivée de Romain, le minibus a pu entrer en mode karaoké géant – enfin surtout à l’avant avec Aude et Clotilde. La team du fond étant plus timide sur la partie chant malgré les basses qui leur trouaient les tympans.
On a donc eu l’immense plaisir de découvrir la passion de Romain pour Goldman, enfin pour toute la chanson française d’avant les années 2000 et même pour eternal flame!
Cube a également poussé timidement la chansonnette même s’ il n’y avait pas assez de métal à son goût.
En tout cas, la tribu de Dana a réussi a rassemblé tous les cœurs même les plus farouches, et tout le monde a chanté (crié?) cette chanson mythique. On me précise dans l’oreillette, que Guillaume a bien chanté sur les lacs du Connémara et il en est très fier!  Une petite pensée pour Diego qui a dû prendre les Français pour des fous. Une première sortie et déjà que les gens s’enjaillent sur des chansons bof, la culture française ma foi, elle nous gagne!

Arrivé.es sur notre chère aire de Mornas, nous avons eu le plaisir d’entendre la théorie de Cube sur le taboulé. Mais qu’à cela ne tienne, Guillaume défend son rôle de respo repas et assume les 5kgs de taboulé qui en plus d’avoir nourris nos estomacs nourriront de multiples blagues!
Que serait un arrêt sur l’autoroute sans les M&Ms de Jérôme? Pas grand chose, un weekend sans saveur. Heureusement, on peut compter sur Jérôme pour nous apporter un peu de douceur dans ce monde de brutes.
Arrivé.es au camping, une petite bière pour les plus courageux.ses et un dodo pour les autres. Romain étant surmotivé pour ce début de weekend, il a offert un réveil au son de sa douce voix sur la Marseillaise pour les plus chanceux.ses (de la chance vraiment?).

L’Essor retrouve le club associatif d’Agay avec ses chaises de jardin blanches sur lesquelles on peut s’équiper aisément – enfin surtout pour celles/ ceux qui osent la fameuse technique du collant. Qu’importe les médisances, celles/ceux qui l’ont testée, l’ont approuvée. Le collant: 10 min de gagné à l’enfilage de la combi, et surtout des litres de sueur évités et des ongles préservés.

Première plongée du week-end: Les pyramides.
Une super plongée qui permet de rassurer les N2 qui sont encadré.es pour bien commencer le weekend. Un spectacle s’offre aux plongeur.ses: des dentis qui chassent les castagnoles, des ENORMES mérous en pleine eau, des barracoudas (ou décunes pour les Pbio tatillons) et autres joyeusetés de la Méditerranée.
Tous ces poissons si nombreux sous l’eau. Auraient-ils été attirés par de la nourriture d’origine humaine préalablement relarguée et offerte par les plongeurs de l’ESSOR présents sur le bord gauche du bateau? L’histoire ne le dit pas.
L’histoire ne dit pas non plus pourquoi seules les personnes présentes sur le bord gauche du bateau ont été malades, sûrement une sombre histoire de complot..
En tout cas, malades ou non, les plongeur.ses se sont régalé.es grâce aux fidèles crocos de Jean Marc et au thé du bateau, Merci!

Après cette première plongée intense en émotions, il est temps pour nous plongeur.euses de se reposer et de se ressourcer. Direction le resto, juste à côté du centre.
Au menu: tartare de saumon sur algues wakame, cabillaud sur lit de courges et sabayon en dessert, on est gâté.es! Et pour les enfants de Jim et Elizabeth, au menu: les cailloux ramassés sur la terrasse du resto, chacun ses préférences!
Au moment du dessert, Romain fait du recel de mercalme. En effet nos vaillants plongeurs du bord gauche, n’ont pas réussi à s’approvisionner le précieux sésame en pharmacie. Mais Romain en a sous le coude, il fournit l’ESSOR en mercalme contre des chansons de Goldman dans la playlist du retour (Info ou intox, le mystère ne sera jamais percé).

Repu.es et mercalmé.es, les plongeur.ses s’aventurent au club de plongée pour la deuxième plongée du week-end.

Les gens du club ayant eu pitié de nous, ils nous ont changé de bateau, on a alors eu un bateau beaucoup plus stable. Aucun vomito n’a été décompté cette après-midi là!
Direction, l’île d’or. Autonomie pour les N2. Il s’agit de faire le tour de l’île main gauche, d’apercevoir une obélisque, un plateau de coralligène puis de passer sous une grande arche.
Au top, les N2, tout le monde a trouvé l’arche et retrouvé le bateau. Enfin sauf HMS Romain et HMS Jérôme bien sûr qui se sont égarés au loin du bateau, près d’un rocher (peut-être avaient-ils pris trop de mercalme?).

Le temps du repos arrive. Le camping a une super piscine avec toboggan, et “rivière sauvage”, les enfants et grands enfants du club s’y rendent et barbotent dans l’eau. Ça ne vaut pas le jacuzzi chauffant de Cavalaire, mais ça fait tout de même son petit effet!

Vient ensuite le meilleur moment de tout le weekend… je vous laisse deviner…

… #supsense

… LE taboulé du dîner. Celui que tout le monde attendait! Un grand moment de partage et de gratitude. Le taboulé a tellement été apprécié qu’il a fait environ 10 fois le tour de la table! Tous.tes s’arrachaient la recette du taboulé afin de pouvoir le proposer aux prochaines sorties Essor. Il a même été question de faire un menu exclusif de taboulé pour les prochaines sorties, taboulé semoule en plat de résistance et taboulé de fruits pour le dessert. On me dit que cette proposition sera sérieusement étudiée lors de la prochaine AG.
Trêve de plaisanterie, ce buffet dinatoire a été incroyable, tout le monde a mangé plus que de raison. Dès que l’on se disait “c’est bon j’arrête, j’ai assez mangé”, un nouveau plat délicieux arrivait devant ses yeux! Mention spéciale à la superbe tarte à la rhubarbe! (NB: Conflit d’intérêt > c’est le dessert préféré de la rédactrice de ce rapport).
Afin de digérer, Romain et Clotilde nous ont offert un karakoé en duo. La mémoire étant sélective et bloquant les mauvais souvenirs, aucune trace des chansons chantées ne se retrouve dans mon cerveau.

Il est à présent temps de se coucher et de retourner chacun.e dans son bungalow auprès des moustiques et des ronflements. Certains bungalows ont été plus chanceux que d’autres mais nous ne révélerons rien à la presse.

Au petit matin, le petit déjeuner des gorilles se prépare, grâce à notre petite fée Clotilde qui se lève aux aurores afin de déposer discrètement pain, brioche et thé sur les différentes tables. Mais aussi grâce au trio du bord gauche qui a régalé l’Essor avec un régime de bananes (d’à peu près 50 kgs, à la marseillaise).
Les plus prudents ne se seront nourris que de bananes et de mercalmes, tandis que les plus téméraires se seraient nourri.es de melon et de croissants!
Afin de vraiment apprécier ce petit-déjeuner, les chasseurs du coin nous ont offert quelques mélodieux coups de feu afin de nous bercer au petit réveil.

Allez, ça repart au club! Et ça repart aux Pyramides, plongées encadrées et autonomes.
Une certaine palanquée (R.A.D.G: initiales ou ‘rien à dire gros’?), a fait des petites folies sous l’eau avec 10 min de pallier. Il y a eu le PLUS GROS MEROU JAMAIS VU DE SA VIE (suivi de deux petits à ses côtés) par R, mais aussi une partie de remontée sous octopus pour A, qui consomme environ 20 bars d’air par excitation dès qu’il y a un nudibranche (une limace pèlerine trop mignonne ou une flabelline mauve dans un trou, et hop 40 bars de moins).
Le monsieur du bateau a gentiment opté pour le Rien A Dire. Après débrief, thé, éclaboussures des vagues, rebonds, nous revoilà de retour au club, se dépêchant de se déséquiper afin d’aller au meilleur couscous du monde.

Le couscous est toujours aussi succulent. Cette fois ci les plongeur.ses présent.es à Agay l’année précédente ont appris de leurs erreurs et ne se sont pas resservi.es 15 fois du couscous légumes avant que la viande arrive. Miam miam, boulettes, brochettes, merguez, pois chiches, raisins, oignons, légumes à la perfection, tout le monde se régale!
Malgré notre appétit débordant, il reste beaucoup de viande, elle n’a pas été récupérée pour refaire un taboulé/couscous le soir à Mornas, mais ce n’est pas l’envie qui manquait.

Le ventre bien gonflé, retour au club pour la dernière plongée du week-end, l’île d’or au programme, histoire d’en profiter une dernière fois. Autonomie pour les N2. Aucun accident à déplorer. Des poulpes ont été aperçus sous une grotte ou cachés dans un abri.
Des shifoumis ont été joués aux paliers. Une superbe dernière plongée! Que serait un weekend plongée sans un poulpe? Décevant pour tous.tes et surtout non appétissant pour Jérôme. Petite pause pipi technique post plongée pour certain.es. Note pour plus tard, il est difficile de nager et de remonter sur un bateau, la combi ouverte et dépliée au niveau des jambes; technique à travailler !
Dernier trajet de bateau, de retour au port. On profite une dernière fois de la vue, des vagues, des remous, du soleil et garde tout ça dans un coin de notre tête pour emporter de jolis souvenirs à Grenoble.

Retour au club, déséquipement, soulagement de ne plus avoir à tirer sur sa combi mais aussi petit pincement au cœur. Les voitures s’en vont rapidement grâce à une organisation familiale bien rodée.  Le minibus se prépare grâce au tétris méthodique et artistique des blocs, sacs mouillés, sacs secs, réalisé par nos plongeur.ses aguerris et efficaces.

Il y a eu un échange minibus / voiture, une fuite en avant, un rejet du karaoké? Mais les plus vaillant.es sont resté.es fidèle au poste. Le karaoké a repris avec notre trio, Aude, Clotilde et Romain.
Rapidement (quand on dort, on ne voit plus le temps passer), on arrive à Mornas pour partager un pique nique collectif de restes: quiches, muffins, fruits, chips, on finit en beauté. Mais au plus grand désarroi de Cube, il n’y avait pas de fourchettes pour manger le taboulé, il est donc resté intact. On mange ensemble une dernière fois, on partage quelques dernières blagues et anecdotes et puis il est temps de se quitter jusqu’à la prochaine revoyure!
De retour dans le minibus, cette fois-ci pour plus d’inclusivité, chacun.e a pu proposer des chansons à la playlist. Enfin sauf les boomers qui ne savaient pas comment faire “ajouter à la liste d’attente”, heureusement Guillaume, as de la technologie a pu rectifier le tir. Grâce à la participation de tout le monde, cette playlist s’est avérée hétéroclite, du métal, du rock, du rap récent, de la chanson française, il y en avait pour tous les goûts. Malgré tout, on sent le poids des 4 plongées du week-end et des réveils aux aurores, quelques endormissements ont baissé le volume sonore des chanteur.ses. Une conduite sans encombre pour nos fidèles chauffeur.ses Clotilde et Jérôme, sauf lorsque ce dernier a lâché “C’est le festival du slip ce soir, non mais il fait nimporte qui lui là Ohh”.

On arrive au local, on décharge, on se rend compte qu’on n’a pas assez mangé de chips et on se dit aurevoir, presque la larme à l’œil ou le bâillement aux lèvres.

J’aimerais remercier ma famille, mes ami.es qui m’ont toujours soutenue et la production pour m’avoir permis de m’exprimer. Non c’est une blague on fait pas un discours au festival de Cannes là (en roue libre après 4 pages de rédaction, plus l’habitude au chômage..).

Merci Agay, merci le club, merci les poissons, merci les orgas, merci les chauffeur.ses, merci les encadrants, merci les ambianceur.ses, merci les (mer)calmes, merci tout le monde!

Coeur avec les doigts,
Que vos rêves soient remplis de nudibranches flamboyants <3

Aude

Cavalaire c’était super !

Quelques mots et images sur le weekend plongé à Cavalaire les 17/18 juin 2023

By Coline

On débute le weekend plongée par le traditionnel rendez-vous à l’ALAS et puis c’est le départ. Plongeur·euses gonflés à blocs (hehe), le minibus démarre bien chargé. On parvient à éviter les bouchons grâce à Jérôme, notre guide du Routard qui connaît tous les supers raccourcis de la Drôme Provençale.

Après avoir roulé 3 bonnes heures, mangé le pique-nique sur l’air de Mornas et écouté l’intégralité des chansons de la playlist du DJ Clotilde, nous terminons le trajet sur une route de montagne très sinueuse bordée par les pins. On ne voit plus la mer mais on la sent toute proche.

Nous arrivons à temps avant la fermeture de la barrière du camping pour retrouver les premiers arrivés pour partager une petite bière avant le dodo en bungalow.

Au petit matin, l’équipe du petit déjeuner nous régale de bons pains et de viennoiseries. Le temps est clair, le soleil au rendez-vous et le vent est absent, bref le temps idéal. Comme d’habitude, j’ai toujours un petit peu d’appréhension, d’autant plus que ma dernière plongée date de Cap Croisette. Mais, comme d’habitude, toute l’équipe est de bonne humeur et pleine d’entrain et ça me met en confiance pour la journée !

Nous retrouvons le fameux Momo et ses équipiers d’Éperlan Plongée qui nous accueillent sur le port à 8h30.

Les plongées

Première plongée sur le site du Petit Sec qui commence bien puisqu’on tombe sur un très grand poulpe dont les tentacules se baladent entre les rochers et des bancs de gros mérous. Je finis la plongée avec 10 bars, à suivre mon chef de palanqué à la trace prête à prendre son détendeur de secours… ça m’apprendra à moins palmer pour les plongées suivantes !

Pendant que les tout fraîchement diplômés N2 partent à l’exploration de ce qui se passe à plus de 20 mètres de profondeur aux abords de l’épave du Rubis, nous plongeons sur un superbe site au sein duquel nous apercevons un congre niché dans les cailloux. Nous pouvons admirer de nombreuses saupes, ces « vaches de mer », brouter la posidonie et les fameuses castagnoles danser autour de nous.

Pour notre 3ème sortie, nous sommes lâchés par Momo au cap de Taillat dont je garde le souvenir d’un site très minéral. Pierrot nous déniche une superbe cigale de mer installée dans son trou. On admire les bancs de castagnoles ainsi qu’une belle anémone.

Enfin, nous obtenons une petite dérogation du DP avec l’aval du Président afin de pouvoir atteindre l’épave La Barge du Ramon pour notre dernière plongée. Couché sur son flanc, ce bateau situé à 22 mètres de profondeur a été sabordé pour cause de contrebande. La visibilité est très bonne et l’eau pas trop froide. Nous avons la chance d’apercevoir un congre qui joue à cache-cache dans un tuyau.

 

 

 

Les activités quand on ne plonge pas

On mange

Tout au long du weekend, nous avons pu déguster les délicieux plats proposés par le restaurant le Comptoir des Saveurs : poissons, aïoli, soupe de poissons.. Tout était excellent et les desserts tout autant appréciés. S’enchaînait ensuite un petit moment pour digérer et faire la sieste sur le faux gazon en essayant d’éviter le soleil méditerranéen avant de répartir sous l’eau !

Les repas étaient animés par les conversations sur les expériences de chacun·e en plongée et enrichies par toutes les connaissances de nos deux nouvelles N1 biologie (PB1) qui nous donnaient plein d’informations sur ce que nos yeux voyaient sous l’eau.

On trinque

Mention spéciale à Manon qui est en passe d’obtenir son N4 Cheffe Apéro de l’Essor avec ses succulentes quiches et son apéro maison.

On teste le jacuzzi du camping

 

 Merci aux organisateur·ice·s pour ce super weekend ! Merci au DP, aux encadrants et aux : resto, apéro et petit déj.

Spécial merci à ma palanquée, Pierre (notre épave préférée du weekend) et Fiona pour la bonne ambiance !

Crédits photos : Clotilde

Un petit montage vidéo de Guillaume : https://youtu.be/hZiUqwS3KGg

 

Sortie zéro-bulles à La Ciotat – juillet 2023

L’épisode pilote d’une longue série ?

Scène d’ouverture :

Vendredi, 17h, sortie du boulot. Vue aérienne plongeante de l’ALAS où, au milieu des préfabriqués, 7 personnes se retrouvent autour d’un van. Un premier protagoniste, que nous nommerons Pierre par souci de délation, râle déjà ! L’origine du malaise : le van susmentionné est presque vide ! Du jamais vu durant sa longue carrière de plongeur à l’ESSOR… Une des premières joies de l’apnée : moins de matos, pour plus d’apéros ! Adage qui semble convaincre notre ami, en charge dudit apéro.

(Ellipse temporelle durant laquelle sont avalés kilomètres et M&M’s)

Arrivée au camping de la Baie des Anges. Sur fond de chants de cigales, nous prenons possession des bungalows comme des bernard-l’hermite d’une nouvelle coquille (lien vidéo ). Et enchaînons sur la scène de l’apéro, permettant de présenter nos personnages et leurs backgrounds respectifs :

  • Clothilde et Guillaume, les organisateurs de ce premier week-end apnée, plongeurs nouvellement N2 et ayant découverts l’apnée cette année.
  • Cédric, Jérôme et Alex, dont les 2 premiers sont aussi plongeurs, sont présents dans la section apnée depuis au moins 2 ans, mais avec peu voire pas d’expérience de l’apnée en mer.
  • Pierre, le doyen, plongeur aguerri de l’ESSOR, mais n’ayant jamais pratiqué l’apnée au-delà des prérequis nécessaires pour les différents niveaux de plongée qu’il collectionne.
  • Mei Li, la benjamine (15 ans), présente depuis 2 ans dans la section apnée, et parmi les plus assidus.

Tout cela pour insister sur la nouveauté de l’apnée en mer et en profondeur pour quasiment tout notre groupe, avec des niveaux divers pour chacun. Bref, ces sorties sont ouvertes à tous !

(Changement de scène) : la caméra survole d’abord le port de La Ciotat et ses bateaux. Le long d’un quai, elle zoome petit à petit sur un groupe de 7 personnes. Le champ se fixe progressivement sur le cabanon d’Abyss Garden, où nos apnéistes font la rencontre de Nico et Gary, qui les encadreront sur ce week-end.

S’ensuit une série de plans courts, résumant aux spectateurs les instructions préliminaires données, la préparation de nos protagonistes et le chargement du bateau. On retrouve finalement notre groupe sur un nouveau plan d’ensemble, découvrant le zodiac ancré au pied du Bec de l’Aigle, potences et câbles en place, par environ 20m de fond.

Première péripétie pour notre groupe : le mistral a dissipé les 23°C de l’eau de la semaine précédente, qui se maintient néanmoins à 19°C. Nos protagonistes, tubas en bouche, enchaînent alors les descentes le long des câbles, au grand effarement de notre ami Pierre : « Mais pourquoi qu’ils remontent tout le temps ? » Les habitudes de la plongée bouteille ont la vie dure.

Pour ces premiers essais, 2 directives :

  • Se détendre au maximum lors de la préparation en surface (allongés la tête dans l’eau et bercés par la faible houle)
  • Surcompenser un maximum lors de la descente (en remontant bien sûr si les oreilles ne passent pas).

S’ensuit alors un ballet de descente / remontée en se tractant le long des câbles (appelé immersion libre en apnée) digne de la migration verticale du plancton. Tête en haut un coup, tête en bas le suivant, plus ou moins profondément selon les essais. Nico et Gary offrent leurs conseils entre chaque tentative, et la bonne visibilité de l’eau permet d’observer la descente des uns et des autres.

Midi, de retour sur le bateau, nous échangeons sur notre expérience et nos sensations, le sourire aux lèvres pour tous. Même ceux que la houle a un peu plus que bercé semblent satisfaits de cette première demi-journée.

(Nouvelle ellipse où est avalé un bon et copieux repas)

Un nouveau décor apparaît à l’écran, celui des locaux d’Abyss Garden. Pour cette après-midi, nous nous découvrons un nouveau muscle : la langue. Enfin, nous découvrons une nouvelle manière de l’utiliser… Il s’agit d’un atelier sur la compensation, un poil plus complexe en apnée qu’en plongée bouteille pour des raisons que nous éluderons ici. Ce qui justifie un entraînement spécifique, intensif et à sec durant tout une demi-journée (si, si, rigolez pas, y a même un outil spécifique qu’a été inventé pour travailler la compensation).

Au programme, entraînement à la Frenzel : soulevé de pomme d’Adam, self-auscultation des amygdales, étirement des muscles maxillaires, gonflage d’un ballon caoutchouc par le nez en utilisant uniquement la langue, fous rires en chaîne et photos dossiers en séries…

   Cela peut sembler ridicule, mais on est encore plusieurs à pratiquer le soulevé de pomme d’Adam régulièrement !

La suite de plans suivants sert à décrire la fin de cette belle journée :

  • Sortie PMT à la (surpeuplée) calanque du Mugel.
  • Apéro au camping, discussions (autour de la plongée), évocations de lieux exotiques (où il faut plonger), retour sur diverses expériences vécues (en plongée)…
  • Resto au camping, et encore des discussions autour de la plongée (à croire qu’on est accros…)

(Fondu noir permettant de suggérer une bonne nuit sommeil)

Dimanche matin, après le petit déjeuner et le ménage des bungalows, nous retournons au pied du Bec de l’Aigle pour une nouvelle session câble. Les conditions de tournages sont rudes : le mistral n’étant pas tombé, l’eau s’est refroidie à 15/16°C. L’entrée est plus dure que la veille, et la première descente est difficile pour tout le monde. Mais petit à petit, nous nous détendons et essayons de mettre en pratique notre travail de la veille.

Nous commençons l’échauffement en immersion libre, avec une apnée statique en profondeur à la 2nde descente. Puis nous passons à l’immersion en poids constant : nous arrêtons de tirer sur câble pour descendre et remonter, et passons à la palmi-propulsion. Cela simplifie la compensation pour plusieurs d’entre nous. Nico et Gary continuent de transmettre leur savoir, que nous essayons d’appliquer en dépit du froid.

     L’après-midi, séance exploration. Toujours au pied du Bec de l’Aigle, nous nous baladons le long de l’Anse du Sec par groupes de 3-4 apnéistes. Chaque groupe dispose d’une bouée, point flottant qui permet de préparer nos descentes, et de récupérer ensuite.

Bon, on ne va pas se mentir, ça manquait un peu de vie (beaucoup même). On s’étonne presque de croiser des chasseurs. Mais nous parvenons malgré tout à repérer quelques poulpes, girelles paon, et même une rascasse brune pour un groupe. Et nous prenons plaisir à enchaîner les descentes dans ce décor rocheux, où nous évoluons en apesanteur avant que l’envie de respirer nous ramène à la surface.

C’est ensuite contre l’envie de rester qu’il faudra lutter. Nous chargeons (légèrement et rapidement) le van et direction Grenoble. Après un détour bucolique entre Sisteron et Veynes (une sortie d’oubliée), et quelques dépôts stratégiques dans la ville (plus de transport en commun), et nous voilà revenus à l’ALAS. (vue plongeante de la caméra, dé-zoom, fondu, The End … ? )

Générique…

Message final : A la mémoire de la cheville de Camille, et des ligaments-croisés de Fabien. Ils nous ont manqués !

Un grand merci à Clotilde & Guillaume, qui ont organisé cette belle expérience et à tout le groupe pour la bonne ambiance, les échanges riches et les fous rires.

En lien, la vidéo réalisée par Guillaume :

https://www.youtube.com/watch?v=b0SqDEeqll4

 

la prépa N2, que du bonheur!

Bonjour à toustes !

Après moults péripéties et une pluviométrie d’environ 137mm [1] répartie sur 5 week ends (soit 10 apéros), la promo des pN2 de 2023 est enfin sortie du four du lac ! 

Les heureux élus sont (par ordre de lestage) :

  • Guillaume (penser à perdre du gras)
  • Antoine
  • Cédric
  • Vincent
  • Manon
  • Clotilde (penser à plonger avec les blocs longs)

C’est donc l’occasion de décrire la formation et surtout de donner de précieux conseils qui feront de vous des plongeurs avertis, sécuritaires, respectueux de la flore et de la faune, beaux, qui sentent bon la rosée à l’aube à l’heure où blanchit la campagne [2] .

Tout d’abord, ne pas hésiter à bourrer un sac avec: une combi, une cagoule, des gants, des chaussons, des palmes, un masque, un tuba, une ceinture, des plombs, un sandwich, de l’eau, un maillot de bain, un slibard de rechange, un gros pull, une serviette sèche, son certificat médical à jour, sa carte de licence. ça c’est pour la partie “N1”.

Ensuite pour la partie “N2” vient l’ordi de plongée chargé, les tables immergeables, le parachute (+ son plomb et son bout, le tout noués ensemble), un phare chargé, éventuellement une boussole/compas.

Conseil : prévoir l’achat d’un ordinateur de plongée étanche et qui ne connaîtra pas un ADD (Accident De Désaturation) prématuré [3] .

RdV 8h pétantes à l’ALAS pour la remise des bouteilles, des stab, des détendeurs et de l’apéro

Une fois le minibus du CEA récupéré (conseillé pour éviter de partir à 4 voitures), s’ensuit le trajet, parfois mouvementé mais toujours avec la bonne humeur,  de Grenoble à Charpignat.

Conseils :

  • s’assurer de la connaissance du code de la route et du taux d’alcoolémie du conducteur. Prière de ne pas confondre une voie d’insertion avec une sortie.
  • Ne pas hésiter à lancer des débats clivants pour animer le minibus. Exemple : si le houblon est une plante, la bière est-elle une salade ? Un steak de tofu est-il encore un steak ? Sharknado 4, faux nanar ou plagiat éhonté de la planète des singes ? Beurre salé ou sucré ? Le mont St Michel est-il un biscuit sec et étouffant ? Un plongeur PADI est il intrinsèquement mauvais ou sont-ce les plongeurs FFESSM qui sont largement meilleurs ?

Tant de questions qui resteront sans réponse puisqu’on arrive. Les choses sérieuses commencent alors. On commence par gréer les blocs et on enchaîne sur le briefing général/petit-déjeuner. Puis juste après le moment de s’équiper, c’est l’occasion de comparer les modèles de combi et d’essayer de les mettre. On se met ensuite à l’eau. Le plan de bataille est le suivant : réaction aux signes de détresse puis remontées assistées, et enfin guidage de palanquée par un des élèves. La cerise sur le gâteau étant le lâcher de parachute, toujours un moment redouté par les élèves mais si drôle en surface. On peut finalement remonter en surface et débriefer la plongée avec son encadrant.

Conseils multiples:

  • Apporter des viennoiseries pour nos encadrants préférés, cela les pousse à valider le niveau plus vite. Il ne faut pas que ce soit la même personne qui les amène à chaque fois. Sinon ladite personne est cataloguée pourvoyeuse de croissant et son N2 ne sera jamais validé (le moniteur aime les croissants plus que l’envie de se débarrasser de nous…).
  • Utiliser des collants pour faciliter l’enfilage ou acheter une Beuchat.
  • Penser à ouvrir sa bouteille. Face au robinet, on ferme dans le sens des aiguilles d’une montre, on ouvre dans le sens trigonométrique.
  • Ne pas hésiter à faire réviser la procédure de remontée assistée aux moniteurs, rien ne vaut une démonstration technique.
  • Pour l’orientation, penser à ne pas tourner autour du compas.
  • Pour gonfler un parachute, ne pas hésiter à mettre l’octopus fusant dessous l’ouverture et pas au-dessus [4-5] .
  • Apprendre à utiliser son ordi avant d’annoncer ses paramètres de plongée. 

Intervalle de surface oblige, on peut manger tranquillement au soleil ou dans le minibus mais toujours dans la bonne humeur. Les débats sont relancés et de nouvelles questions apparaissent : Doit-on se fier à un encadrant qui confond ses élèves ? Peut-on vraiment être narcosé à 5 m ? Doit-on saucissonner le syncopé avec le bout du parachute ? Le lestage de bouées avec un pack de Leffe est-il recommandé par la fédé ?

A nouveau, nous n’aurons pas toutes les réponses, l’heure de la deuxième plongée est arrivée et on recommence tout mais en mieux (on essaie du moins). Il est de bon ton de tenir compte de la santé fragile et incertaine de vos moniteurs adorés (une syncope à 2m est si vite arrivée…)

Qui dit weekend Essor dit apéro, oui même en tek, c’est une nouvelle occasion de débriefer nos plongées. On prend ensuite le chemin du retour avec parfois un passage gonflage express à Chambéry (Merci au GSRL). Si la bonne humeur est toujours de mise, les discussions sont en général moins animées au retour, la fatigue ayant eu raison de quelques plongeurs. Dans le doute, mettez le conducteur sous caféine en intraveineuse.

La team Prépa N2

[1] https://meteofrance.com/, de fin avril à début juin

[2] Victor Hugo, Les Contemplations, 3 septembre 1847

[3] https://www.plongeur.com/forums/topic/69315-ordinateur-aqualung-i330r

[4] https://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_de_Boyle-Mariotte 

[5] https://fr.wikipedia.org/wiki/Poussée_d’Archimède 

 

Premières Bulles Fabregas 2023 !

Sortie « Premières bulles » Fabrégas 2023

Chroniques des PN1 2022-2023 de l’ESSOR

Vendredi 07/04/2023 : Le grand départ

C’est le jour du grand départ pour notre première plongée en mer ? A peine sortis du boulot, le RDV est pris à l’ALAS pour la distribution du matériel et le chargement dans les minivans. On n’oublie rien : blocs, stabs et détendeurs, en ayant une énorme crainte de ne plus avoir de place pour l’apéro !

Tous les feux sont au vert : le weekend promet belle météo et une mer calme. Arnaud et Manon, partis en avance avec le petit Axel, nous attendent déjà sous les pins. Ne reste plus qu’un seul obstacle : les bouchons ! La route est longue, l’occasion d’imaginer ce qui va nous attendre pendant ce weekend. Comment ça va se passer ? Quel sera notre cadre ? … Beaucoup de questions restent en suspens ! Après 4 à 6h de route (selon les conducteurs ? ), nous voilà arrivés à Fabrégas dans la nuit. Tout juste le temps de trinquer au weekend qui s’annonce, la fatigue nous frappe et les chambres se remplissent vite.

Samedi 08/04/2023 : On se jette à l’eau !

Le réveil sonne à 7h30. Dur de se lever pour aller au petit déjeuner, mais l’excitation est forte.

« Je n’ai pas trouvé le sommeil facilement à cause de l’appréhension… », confie Yannick.

Nous découvrons le cadre avec les premiers rayons du soleil. Sable, ciel bleu, pins, on se croirait facilement en vacances ! La déconnexion est totale.

8h30 : C’est parti pour le club de l’Hippocampe, en minibus avec tout le matériel. Nous faisons la rencontre de Géraldine et Jonathan, qui vont nous accompagner pour les sorties. Nous découvrons la plage et l’eau turquoise, et franchement, ça donne envie !

A 9h00, nous commençons à nous équiper : gréage des blocs, combi, bref, tout l’attirail du parfait plongeur PN1 ?  Deux zodiaques nous attendent pour répartir les palanquées. On touche l’eau avec la main et de suite, on se dit qu’elle va être froide ! 5 minutes de bateau sont nécessaires pour rejoindre notre premier site de plongée : les deux Frères. L’occasion de répéter intérieurement tous les gestes appris pendant l’année en piscine. Géraldine nous briefe sur le site de plongée et sur les courants et les belles choses à voir sous l’eau !

   

C’est LE moment : nous terminons de nous équiper avec palmes, ceinture de plomb et masque. Nous nous mettons sur le boudin du zodiaque, dos à la mer. Géraldine nous donne les dernières consignes. Une bascule arrière, et nous voilà dans l’eau en moins d’une seconde. Une immersion, et tout entre en lévitation. Les poissons semblent voler, mais nous sommes occupés à prendre nos marques dans ce nouvel environnement. Nous répétons les exercices classiques avec nos guides de palanquée. Cela n’empêche pas d’observer les poissons multicolores ! Le cadre est superbe et chaque seconde passée sous l’eau méditerranéenne est une récompense pour toutes ces heures passées en piscine.

« J’étais très anxieux sur le bateau et concentré sur les bons gestes. Une fois dans l’eau, un sentiment de sérénité est rapidement arrivé. La plongée a duré 30 minutes, mais cela m’a semblé être 5 minutes ! » – Yannick

Une fois remontés sur le bateau et revenus au club, Géraldine et Jonathan nous attendent avec un thé chaud et un gâteau : une très belle attention qui réchauffe nos corps refroidis par la mer ?

Retour au centre à pied depuis le club, par la plage et le sentier côtier. La vue est superbe et nous voyons au loin les deux Frères : les deux rochers au pied desquels nous avons plongé ce matin !

Un repas au centre pour échanger nos premières impressions, 20 minutes de sieste (clairement pas assez) , et retour au club ! Bien moins agréable que le matin : les combis sont encore mouillées de la première plongée, mais cela n’entame pas l’enthousiasme du groupe ! Direction le deuxième site de plongée : le sec de saint Elme. Au programme, de belles rencontres : les murènes sont au rendez-vous ! En fin de plongée, nous faisons un palier de 3 minutes à 3 mètres en tenant le boot du bateau. Tout le groupe est rassemblé, ce qui génère quelques confusions mais permet de gérer notre stabilisation et notre lestage !

Retour au centre : c’est l’heure de l’apéro. Manon a concocté un Punch’Planteur, qui a l’air d’être au goût des plongeurs débutants comme des confirmés, mais nous tairons les noms :p . Avec modération bien entendu, car une nouvelle journée nous attend demain !

Surprise : dès le premier soir nos instructeurs nous remettent les diplômes de N1 ! Un joli moment qui conclut nos efforts en piscine de l’année. Maintenant, les seuls objectifs des deux jours qui arrivent sont les suivants : profiter, profiter et profiter !

Dimanche 09/04/2023 : Et ça continue, encore et encore…

Deuxième jour au paradis, nous nous levons pour le petit déjeuner rejoindre le club. Les appréhensions sont levées maintenant que nous savons à quoi nous attendre ! Le temps est superbe, il ne reste plus qu’à répéter les gestes de la veille.

Arrivés au club, tout le monde s’équipe. Nous, les néo-N1, nous avons l’impression que les habitudes commencent déjà à venir. Nous sommes bien plus autonomes que la veille ? Nous changeons également les groupes et guides de palanquées, ce qui permet de découvrir différents styles !

Ce matin, nous devons plonger sec du Pêcheur. Mais arrivés sur place, Géraldine qui connaît bien l’endroit, juge imprudent de se mettre à l’eau à cause du courant. Personne n’a envie de perdre des amateurs tout juste N1 dès leur 3ème sortie en mer ? Nous retournons donc aux deux Frères, que nous connaissons de la veille. La visibilité sous l’eau est bien meilleure et nous passons même entre les deux rochers !

     

L’après-midi, nous plongeons enfin au sec du Pêcheur, qui offre des conditions idéales en comparaison du matin ! Le site est superbe, il s’entend sur une centaine de mètres et permet de découvrir une belle variété d’espèces. C’est étonnant que d’un site de plongée à l’autre, et en fonction de l’heure de la journée, l’ ”atmosphère” sous-marine est très différente. On se rend compte que chaque plongée est unique.

Le soir arrivant, nous retournons au centre, toujours par le même chemin côtier. Quelques photos souvenir sur le chemin, un bon repas partagé à discuter indéfiniment des plongées.

Lundi 10/04/2023 : Un dernier plouf ?

Qui a dit que le lundi de Pâques était fait pour la chasse aux œufs ? Nous préférons aller sous l’eau ! 3ème jour d’une météo exceptionnelle, le groupe rejoint le club pour ses dernières plongées à Fabrégas. On change encore les équipes, et on recommence !

Aujourd’hui, nous sommes revenus sur le sec du Pêcheur, que nous avions découvert la veille. Ce qui est intéressant, c’est que sur un même site, plusieurs parcours sont possibles ! L’occasion de redécouvrir les lieux, sous un autre angle.

Pause repas….

La dernière plongée a lieu aux Deux Frères, un site qui n’a plus de secret pour nous ou presque… Particularité : il y a un peu de courant et nous faisons une mise à l’eau en mode « commando » ! Les palanquées de 3 plongeurs basculent en même temps ! Beaucoup plus à l’aise qu’au premier jour, nous sommes maintenant en pleine confiance. L’évolution et le progrès en trois jours sont flagrants. Nous profitons à fond de cette dernière plongée du week-end, et enregistrons un maximum d’images dans notre mémoire. Les sensations sont difficilement descriptibles car uniques. L’impression de voler dans un milieu bleu et entouré de belles créatures marines est dure à retrouver dans la vie du quotidien !

Mais comme toutes les bonnes choses ont une fin, il faut maintenant repartir. Les minivans sont chargés directement devant le club, avant de reprendre la route pour Grenoble. RDV à l’ALAS après 4h de route pour rendre les blocs. Nous nous endormirons ce soir avec l’esprit rempli de beaux moments, de partage, de découverte, et l’envie de recommencer au plus vite.

Quelques petits « dossiers » qui nous resteront en mémoire ? :

  • Stéphane, ami du monde sous-marin, n’a pas manqué de fournir malgré lui plusieurs goûters à nos amis à nageoires ?
  • Georges n’a pas pu se retenir et a procédé à un enlèvement de combi sur le zodiaque pour une vidange express.
  • Maiia nous a confié avoir peur des murènes. Pas de bol Maiia, des murènes, y’en avait plein.
  • Arnaud, se retrouvant piégé dans une combi modèle féminin, pas le top pour respirer ! Heureusement, il y avait un combi en rabe au club ?
  • Yannick a tenté de couler notre zodiaque, en voulant descendre avec la ligne de vie. Un acte quasi-criminel.
  • On aura vu Hubert sauter du bateau sans ceinture de plomb : bonne chance pour l’immersion, un « phoque » ne suffira pas !
  • Fiona, a failli perdre ses orteils à chaque sortie en mer, mais a toujours tenu bon malgré le froid !
  • Remontés en surface, mais au mauvais bateau pour les palanquées de Pierre, Philippe et Hubert. Les rumeurs laissent penser que les guides ont suivi Pierre, chef de file et organisateur du weekend, les yeux fermés. C’est beau la confiance. En récompense de cette fidélité : une bonne séance palmage en surface pour rejoindre le bon zodiaque, pour des N1 qui n’en demandaient pas tant !
  • Pierre et sa « passion » pour les photos de fleurs sur le chemin du club !
  • Repérage, photos d’une baudroie par Frédéric !
  • Laurent et sa vision sans faille est arrivé à repérer un poulpe bien caché !
  • Le Punch’Planteur particulièrement bien dosé de Manon, et le houmous de la colloc de Raissa ont fait l’unanimité !
  • Stéphane, en fin d’apéro d’après repas pour gérer le stock de Punch’Planteur, conclut un débat confus entre plongée au Nitrox et égalité femme-homme de manière magistrale avec le slogan maintenant devenu phare : « Ni-trox, ni-soumise ! »

Pour clore, quelques remerciements :

Un grand merci à Pierre (dit « Pierrot ») pour l’organisation du weekend, mais aussi et surtout pour sa bonne humeur inébranlable.

Un énorme merci à notre formateur Jeff, mais aussi JiM, Philippe, Hubert, et tous ceux qui ont donné de leur temps, de leur passion et de leur infinie patience dans l’eau froide de la piscine des Dauphins, pour nous faire découvrir ce magnifique sport qu’est la plongée.

Merci à Géraldine et Jonathan du club de l’Hippocampe de Fabrégas. L’accueil, la gentillesse et l’accompagnement en dehors et sur le bateau ont vraiment été exceptionnels. Si vous lisez cet article, n’hésitez pas une seule seconde si vous avez l’occasion de découvrir ce club. PS : les douches sont chaudes et il y a un goûter de fin de plongée.

Un grand merci à tous les plongeurs passionnés de l’ESSOR qui ont partagé ce weekend et leurs expériences avec nous.

Frédéric et Joëlle : merci pour le partage de votre passion pour les fonds marins, et les superbes photos prises pendant vos plongées.

Bref, vous avez tous été au top. C’était un vrai plaisir de plonger avec vous tous.

On vous souhaite de superbes sorties à venir et a bientôt pour de nouvelles aventures sous-marines !

Petite pensée pour Paul et Christelle, toujours assidus à la piscine, mais qui n’ont pas pu venir pour ce beau weekend ! Ce n’est que partie remise !

L’équipe rédactrice et fraîchement N1 – Fabrégas 2023

Maiia, Raissa, Fiona, Théo, Georges, Laurent, Stéphane et Yannick

 

Premières Bulles à Fabrégas, le Compte rendu inattendu!

Après une année de préparation en piscine pour nous Niveau 1, et quelques rebondissements durant les préparatifs, l’heure du départ approche. C’est là que survient le drame : il n’y a plus de place dans le minibus pour la glacière contenant l’apéro !

Heureusement Peter maîtrise l’affaire. Finalement, tous les bagages et les gens sont chargés dans les minibus, et nous voilà partis.

On prend connaissance de ce que c’est qu’une organisation de week-end plongée : presque 40 personnes, 3 fourgonnettes remplies à ras-bord de 9 plongeurs, avec leurs gros sacs et leurs bouteilles. Ça rentre au chausse-pied…

 

Après environs 4h de trajet plutôt vite passées, nous arrivons à notre hôtel à La Seyne-sur-Mer : le Poséidon, là aussi c’est presque un hôtel à nous tout seul. Nous déchargeons rapidement les affaires pour aller ensuite profiter d’une petite bière sur la terrasse face à la mer, les pieds dans l’eau (d’où on pourrait d’ailleurs apercevoir notre futur site de plongée, le rocher des Deux Frères, s’il ne faisait pas déjà nuit).

Puis vient le moment d’aller au lit, mieux vaut être bien reposé pour le lendemain !

Samedi, debout à 7h30 pour aller prendre le petit déjeuner puis départ à 8h30 direction la plage de Fabrégas où se trouve l’Hippocampe, le centre de plongée qui nous accueillera pour ces deux jours. La motivation est au top et l’organisation est efficace !

 

Arrivée à l’Hippocampe, le lieu est tout à fait sympathique, tout comme nos hôtes Géraldine et Jonathan ! La météo est également au rendez-vous et promet une belle journée, malgré quelques petits nuages.

On décharge les minibus et on commence tranquillement à se préparer, puis c’est l’annonce des palanquées et le moment arrive : il faut s’équiper et embarquer sur les bateaux. Pas sans avoir montré patte blanche, le fameux certificat médical, qu’il faut mieux ne pas avoir oublié.

Combinaison, gilet, détendeur, bouteille, chaussons, masque, gants…  ça en fait du matériel, mais heureusement tout est là, et les bateaux ne sont qu’à quelques pas du club, donc le transport n’est pas trop difficile.

 

Les bateaux sont bien pleins et le matériel rentre à peine, mais tout le monde est là et nous prenons enfin la mer pour Les Deux Frères. Le trajet n’est pas très long mais grisant, surtout si on n’a jamais fait autre chose que de la piscine : on y est presque ! Ah! La mer qu’on voit danser le long des golfs clairs… tant attendue.

 

Une fois le bateau mouillé, on démêle le matériel et on finit de s’équiper (sans oublier le masque !). Nous avons droit à une présentation du site de la part de Jonathan, ainsi que les consignes de sécurité de notre DP.  Puis les palanquées commencent à se mettre à l’eau en bascule arrière. On n’a pas vu ça en piscine, mais ça n’a pas l’air si compliqué, et ceux qui le souhaitent s’y essayent joyeusement. Et effectivement ça passe tout seul, et ça met tout de suite dans l’ambiance!

Et puis l’eau s’infiltre dans la combinaison… C’est moins chaud que la piscine, mais finalement c’est tout à fait raisonnable… 16°C quand même !

Tout est OK : c’est le moment de descendre, on oublie de faire un phoque, où on ne sait plus trop comment faire… c’est difficile, l’eau bouge… (je crois que ça s’appelle des vagues) et on a un peu de mal à descendre. Du coup on s’aide du mouillage, et puis ça rassure un peu aussi (même si avec nos supers GPs on n’en a pas vraiment besoin). C’est que ça fait quand même une très grande piscine tout ça… On prend quand même le temps de descendre tranquillement, les oreilles passent plus ou moins facilement (voire pas du tout pour certains). Pour nous les Niveaux 1, il y a 2 petits exercices VDM & LRE, qui sont une formalité ou pas forcément…

 

Et on y est : une vraie plongée ! Et tellement d’espace ! Ça en est presque intimidant… Mais la sensation de liberté et le plaisir prennent vite le dessus, et le préjugé facile de « il n’y a pas grand-chose à voir en méditerranée » disparaît aussi bien vite… Il y a des choses qui bougent et qui nagent de partout, et pas que des dorades !

Notamment des choses étonnantes : gorgones, crénilabres, triptérygions, spirographes, doris, flabellines, et les algues et posidonies qui oscillent au fil des mouvements d’eau…

C’est clair et lumineux, et il y a tellement de couleurs…

 

Mais voilà qu’on s’approche des 50 bars fatidiques et c’est le moment de rejoindre le bateau. Au moment de monter sur l’échelle, on se rend compte qu’on avait un peu oublié le poids du matériel et le retour à la réalité est un peu difficile après presque 40 minutes passées à flotter sans effort !

Petit débriefing sur le bateau : on est descendu à 16m, et finalement on ne s’en rend pas vraiment compte.  A part Jean-Pierre peut-être, qui a pu constater qu’il était intéressant de surveiller le serrage de sa ceinture de plomb, notamment pour éviter qu’elle décide de faire bande à part pour aller explorer les profondeurs d’elle-même… Ça fait une expérience intéressante.

 

Retour à l’Hippocampe, sur le trajet on a toujours un peu la tête « sous l’eau »… Au centre il fait beau, mais l’eau chaude de la douche est quand même bien appréciée pour se rincer. On reproche à ceux qui sont dessous d’en profiter un peu trop longtemps mais on fait pareil…

Repas de midi à l’hôtel, ça creuse tout ça ! Et ça fatigue un peu aussi. On ferait bien une petite sieste mais il faut déjà repartir, et on oublie vite le petit coup de barre…

 

L’après-midi nous retournons au même endroit. Ceux qui n’ont pas eu de chance le matin avec les oreilles ont droit à une nouvelle chance et apparemment ça passe. Cette fois on a presque déjà l’habitude et on profite à fond, on découvre de nouvelles choses avec une nouvelle palanquée…

On essaye des choses un peu plus techniques, comme passer entre les deux rochers sous le courant, on n’y arrive pas forcément très bien et on s’essouffle, ce qui est finalement aussi une expérience.

Mais toutes les bonnes choses ont une fin, et cette première journée s’en approche… Heureusement ce n’est pas encore la fin des réjouissances car vient le moment de l’apéro monumental  sur la terrasse de l’hôtel face à la mer, les pieds dans l’eau.

Bières, chips, jus de fruits, cacahuètes et autres petits légumes à croquer, et surtout des quantités astronomiques d’un excellent « jus d’orange amélioré » sont au rendez-vous. On a bien fait de ne pas laisser la glacière sur le parking d’E2V… merci Claudine et Peter !

Puis Jef demande le silence dans l’assemblée pour une annonce : Rachel, Sandra, Jean-Pierre, Pierre & Clément sont désormais officiellement  de vrais plongeurs N1 ! Et pour marquer le coup on reçoit 2 carnets : l’un pour noter nos futurs niveaux et l’autre pour noter nos plongées en cours.

Après seulement deux plongées en milieu naturel c’était plutôt facile, mais c’est évidement grâce à nos excellents formateurs qui nous supportaient (dans tous les sens du terme) depuis Septembre… Un grand merci à Jef, Philippe, Pascal, Romain, Christophe, Pascale, Lucien… On est évidemment tous ravis, mais le plus content reste Romain, un de nos formateurs et papa de Rachel, heureuse lauréate.

 

Vient enfin le temps d’aller se coucher, la météo pour le lendemain s’annonce moins bonne, mais ce n’est pas quelques gouttes qui nous arrêterons (le vent par contre…).

Au final on apprécie quand même de se retrouver au lit, mais on se prend à regretter d’une certaine manière la gravité qui nous y cloue, sans qu’on puisse s’en élever d’une simple inspiration…

 

Dimanche, réveil à l’aube au chant des mouettes. Le départ est prévu à 8h00 : juste le temps d’avaler un petit déjeuner et c’est parti pour l’Hippocampe.

 

Le temps est effectivement en train de se dégrader, mais reste tout à fait acceptable pour notre plongée du matin, et c’est avec joie que nous retrouvons et enfilons notre équipement (le degré de joie étant néanmoins pondéré par le degré de séchage variable des combinaisons).

 

Cette fois les N2+ partent sur une épave : celle-ci est peu profonde (25m), mais c’est suffisant pour la rendre inaccessible aux nouveaux N1 que nous sommes. Nous retournons donc au site des Deux Frères, qui est loin d’avoir livré tous ses secrets, et les choses à voir ne manquent pas.

L’habitude venant, on essaye de faire attention à se repérer et à visualiser notre trajet, ce qui se solde par un échec à peu près total. Et on est du coup bien content d’être toujours sous l’égide de notre cher GP pour retrouver le bateau.

Rentrés au club, la météo continue son évolution et le vent s’est levé. Géraldine et Jonathan décident donc de déplacer les bateaux pour la plongée de l’après-midi, pour éviter de se retrouver bloqué par le vent dans l’anse de Fabrégas.

 

Le temps de prendre le repas au Poséidon et de rendre les clés des chambres, nous sommes de retour à l’Hippocampe. Certaines personnes décident finalement de passer leur tour pour cette dernière plongée, certainement découragées par le temps lourd mais aussi par la fatigue. Il faut dire que le rythme est quand même assez soutenu !

Cette fois nous chargeons le matériel dans les camions du club car nous nous rendons au port de Sanary-sur-Mer, où les bateaux nous attendent : destination l’archipel des Embiez et plus particulièrement le site de la Sèche de Guenaud.

La mer est agitée et le trajet en bateau est nettement plus éprouvant pour certains, notamment au moment de se préparer : il ne faut pas passer trop de temps à regarder le fond du bateau et le matériel… heureusement tout s’arrange une fois dans l’eau.

Mais les conditions sont aussi différentes : la luminosité et la visibilité sont notamment bien réduites par rapport au matin, et le froid semble également d’avantage présent, certainement à cause de la fatigue croissante.

Ce qui n’empêche en rien de profiter pleinement de cette dernière plongée, avec un petit bonus pour la fin : une remontée au parachute ! Et on se rend compte qu’il n’est pas très facile de maintenir la profondeur à 3m en pleine eau avec le courant. Certains essayeront bien de se tenir au parachute mais seront vite rappelés à l’ordre par leur GP…

 

Au club nous remballons le matériel dans les minibus dans une certaine effervescence (certainement à cause de la pluie battante, juste sur la fin du week-end et qui nous aura épargnée jusque-là).

Après un passage rapide au Poséidon pour récupérer quelques sacs, nous voici sur le chemin du retour pour Grenoble, des images et sensations plein la tête après ce week-end fabuleux.

 

Un grand merci à tous ceux qui ont participé à l’organisation, et participé tout court, ainsi qu’à nos hôtes géniaux de l’Hippocampe qu’on imagine déjà revoir l’année prochaine…

 

Signé Rachel, Sandra, Jean-Pierre, Pierre, et Clément