Il pleut, il fait froid. Difficile à croire mais le mois d’août s’est arrêté il y a moins de 15 jours. Ça a soufflé fort toute la semaine paraît-il, l’eau ne sera pas chaude.
Qu’importe, on verra bien. Allez, cassos…
Cassis !
Ce qui est bien, c’est que c’est pas loin.
Arrivée au petit matin sur le port, on commence à s’installer sur le bateau, qui fait aussi office de vestiaire. Heureusement, le beau temps est de mise, bien que frisquet.
Le bateau quitte le port, direction la pointe Cacao, à la sortie de la baie. Immersion. L’eau est froide, 13°. Pas de thermocline. Le mistral a chassé les eaux chaudes de surface vers le sud.
La visibilité est incroyable, le courant souffle sur la pointe. On se colle à la roche pour revenir vers le bateau. Les mérous, eux, évoluent sans peine.
Et puis, en fin de plongée, au hasard d’un rocher… la photo.
Le retour est bref, et on se retrouve attablé au restaurant, à 2 pas du bateau.
Mais l’été a fait son retour. Les terrasses sont pleines, les touristes déambulent sur le port, et le soleil arrose tout ce beau monde. On est content de reprendre la mer dans la perspective de se rafraîchir.
Plouf
Bon, l’été tarde à revenir sous la surface, nous voilà bien vite rafraîchis !
Castel Vieil. Ses tombants, de 0 à 20m, puis de 20m à 50m, ses grottes où le corail rouge repousse. Les gorgones, en dessous de 30m, restent vaillantes.
Chacun explore le tombant, libérant des chapelets de bulles qui habillent les parois de colliers de perles.
Parfois, le paysage a lui seul suffit pour exprimer la beauté de la nature. Et parfois, ça tricote un peu plus…
Un petit détour par la calanque d’En-vau, la plus belle, avant le retour au port qui sera l’occasion pour certains de profiter des glaces et des terrasses.
On se retrouve au camping pour le traditionnel apéro, avec une dose conséquente Du Planteur d’Isa !
Nous enchaînons ensuite sur le poulet -coco, préparé avec amour par Sof, qui n’en profitera même pas. Nous pensons fort à elle, tellement tout le monde se régale. Merci Sophie !!!
Et c’était sans compter sur son accompagnateur, le riz de Lolo, divinement cuit, et aux quantités parfaitement dosées. Chapeau l’artiste, je n’en n’ai jamais douté.
Lolo confirme l’exercice avec 3 gâteaux « simples » mais bons ! Pluie de louanges pour les cuistots, on est prêt à aller dormir.
Plouf
13°. Évidemment, la nuit, le soleil dort aussi…
Morgiou. La grotte Cosquer n’est pas loin, mais l’accès est interdit. Nous voilà à l’est de la grotte. J’imagine Cosquer découvrant ces tombants et l’entrée de la grotte. J’imagine ces tombants il y a 10000 ans, arpentés par d’autres hommes, la mer à des centaines de mètres de là. Mais nous, nous explorons la falaise, comme des oiseaux. Les gorgones peuplent les lieux, et quelques gorgonocéphales s’y reposent.
La température hivernale sous-marine aura eu raison de plusieurs d’entre nous, c’est donc en effectif réduit que nous constatons les 2 degrés gagnés. Nous plongeons sous les trémies, ancien port d’extraction des carrières de calcaire de Cassis. Un chariot, vestige de cette activité, repose par 15m de fond.
Écho à la grotte Cosquer, nous pénétrons dans l’entrée d’une autre caverne, elle aussi fréquentée il y a 10000 ans.
Mais aujourd’hui, seules la peuplent quelques langoustes, et cigales que nous ne verrons même pas.
Comme un au-revoir, 2 énormes mérous disparaîtront dans les éboulis.
L’heure du retour sonne. Les yeux sont reposés et renferment de belles images : le soleil, la mer, et le bleu des profondeurs.
Merci à tous pour la bonne humeur. Vivement le prochain week-end.
Olivier