Week-end Essor à Agay
Il fallait un volontaire (désigné d’office), ce fut moi ! Voici donc le compte-rendu, personnel, de notre sortie à Agay organisée par un Lolo papi depuis peu.
Départ vendredi soir, direction « La vallée du paradis », rien que ça !
Nos chauffeurs, Clotide puis Jérôme (D.), nous emmènent sans encombre à bon port. Le temps de dire bonsoir à tous ceux qui sont déjà installés et nous voilà couchés, prêts à dormir…. C’est oublier la route assez passante qui longe le camping… ça doit être une spécialité d’Agay… (instant « culture » : écoutez le sketch « Vive le camping » de Fernand Raynaud, à Agay justement). Ceux qui, comme moi, n’ont pas pensé aux bouchons d’oreilles feront deux petites nuits
.
Mais les croissants et le pain frais amenés par Lolo pour le petit déjeuner font vite oublier cet inconfort.
Il est déjà l’heure pour Cube d’annoncer les palanquées qui plongent, mais aussi de choisir le GP (gentil parent) des enfants qui resteront à terre. Elisabeth, Jean-Marie, Delphine et Olivier s’y collent à tour de rôle.
Et nous voilà partis pour le club de plongée situé à une centaine de mètres du camping, sur la rive de la rivière… Agay. Déchargement rapide du matériel, gréement des blocs et nous enfilons nos combinaisons dans un espace confortable avec chaises et barnum.
Pour cette première plongée du week-end, je plonge avec Jim. C’est un réel plaisir pour moi car étudiants, nous avons fait nos premières bulles ensemble à Marseille et nous n’avons pas plongé ensemble depuis. Direction le site des pyramides près de l’île d’Or, qui aurait inspiré Hergé pour dessiner l’île Noire. Mise à l’eau en bascule arrière depuis le plat bord un peu élevé de la chaloupe et on découvre que le léger mistral qui souffle depuis quelques jours a bien chassé l’eau chaude de surface. Elle n’est « que » à 19°C, alors qu’elle était à plus de 26°C le week-end précédent. Belle plongée avec son lot de murène, de rascasse et de bancs de castagnoles. En prime, un joli doris dalmatien. La remontée sur le bateau s’avère un peu compliquée, le dernier barreau de l’échelle est caché et pas très facile à prendre au premier abord.
Retour au club et (funeste) pause déjeuner au cours de laquelle je me retrouve chargé du compte-rendu du week-end. De quoi reprendre des forces pour la plongée de l’après-midi.
Comme le matin, nous plongeons à proximité de l’ile d’Or sur le site des Suisses. La mer est un peu plus formée que le matin. Le bateau boulègue et ce sera donc l’occasion pour tout le monde d’apprendre ou de réviser la mise à l’eau par bascule avant pour éviter de se faire gangasser. Et c’est parti pour une plongée en autonomie entre N2. On se surveille, on tourne tranquillement autour des roches et tout se passe bien, jusqu’au moment où le bloc d’Aude se fait doucement la malle. La boucle de serrage s’était ouverte. Nous voici donc partis dans une opération de resserrage sous l’eau. Pas évident ! Et Cube nous regarde tranquillement faire.
Bref, deux belles plongées pour commencer ce week-end. Retour aux bungalows et il est déjà temps de préparer l’apéro++ : ce sera aussi le repas du soir autour de spécialités préparées par chacun… ou presque, notre DP étant excusé (C’est quoi ces histoires de repas ??? J’ai déjà pas le temps de faire un sandwich pour le vendredi. J’ai pas signé pour ça !). On terminera par un cours de CandyCrush une recherche collaborative sous Cemantix.
Dimanche matin, les croissants sont toujours aussi appréciables pour se mettre en route. D’autant que c’est un peu plus le rush. Il faut vider les bungalows et charger les bagages dans le minibus. On arrive donc juste à l’heure prévue pour la plongée du matin à la pierre percée. Le vent est tombé et les masses d’eau se rééquilibrant, on va avoir du courant. Faut-il rejoindre la pointe de l’île en capelé ou risquer le courant au fond ? Cube est là pour faire de la plongée sous-marine ! Donc Aude et moi suivons notre guide de palanquée et on descend directement au fond. La progression se fait tranquillement en se protégeant contre le fond et les rochers. Avec le courant, ça tourne dans tous les sens : castagnoles, oblades, corbs. Une fois sur le bateau, il sera question d’orientation, certains ayant percé la surface, d’autres sorti le parachute puis rejoint le bateau, enfin certains font durer le plaisir et se lancent dans le comptage des posidonies, s’égarant entre l’ile d’Or et la plage du débarquement…
Le midi, direction le « meilleur couscous de la côte ! » dixit le patron/cuistot/serveur. Effectivement très bon et très copieux comme il se doit. On va couler cet après-midi !
Dernière plongée au « Village », site d’un film jamais tourné dont il reste les décors miniatures d’un village, juste à côté d’une arche entre 18 et 22m. Comprendre le dessus de l’arche est à 18 m, mais pour passer en dessous, en frôlant la voute, on est à 20-21 m. Après quelques hésitations et malgré l’envie, notre palanquée de N2 autonome passe au-dessus. Aucun regret, la lumière est magnifique cet après-midi sous l’eau avec une très bonne visibilité. De quoi repartir avec de belles images dans la tête !
Et voilà le week-end est déjà fini, il faut reprendre la route pour Grenoble. Avec une seule envie, participer au prochain week-end à Cap Croisette.
Un grand merci à nos chauffeurs, notamment dimanche soir alors qu’une bonne partie du minibus dormait.
Et bien sûr, un tonnerre d’applaudissement pour notre gentil organisateur : Lolo, notre DP : Cube, et tout le monde, les enfants compris, pour avoir rendu cette sortie joyeuse comme il se doit.
Jérôme (V.)