Premières Bulles à Fabrégas, le Compte rendu inattendu!

Après une année de préparation en piscine pour nous Niveau 1, et quelques rebondissements durant les préparatifs, l’heure du départ approche. C’est là que survient le drame : il n’y a plus de place dans le minibus pour la glacière contenant l’apéro !

Heureusement Peter maîtrise l’affaire. Finalement, tous les bagages et les gens sont chargés dans les minibus, et nous voilà partis.

On prend connaissance de ce que c’est qu’une organisation de week-end plongée : presque 40 personnes, 3 fourgonnettes remplies à ras-bord de 9 plongeurs, avec leurs gros sacs et leurs bouteilles. Ça rentre au chausse-pied…

 

Après environs 4h de trajet plutôt vite passées, nous arrivons à notre hôtel à La Seyne-sur-Mer : le Poséidon, là aussi c’est presque un hôtel à nous tout seul. Nous déchargeons rapidement les affaires pour aller ensuite profiter d’une petite bière sur la terrasse face à la mer, les pieds dans l’eau (d’où on pourrait d’ailleurs apercevoir notre futur site de plongée, le rocher des Deux Frères, s’il ne faisait pas déjà nuit).

Puis vient le moment d’aller au lit, mieux vaut être bien reposé pour le lendemain !

Samedi, debout à 7h30 pour aller prendre le petit déjeuner puis départ à 8h30 direction la plage de Fabrégas où se trouve l’Hippocampe, le centre de plongée qui nous accueillera pour ces deux jours. La motivation est au top et l’organisation est efficace !

 

Arrivée à l’Hippocampe, le lieu est tout à fait sympathique, tout comme nos hôtes Géraldine et Jonathan ! La météo est également au rendez-vous et promet une belle journée, malgré quelques petits nuages.

On décharge les minibus et on commence tranquillement à se préparer, puis c’est l’annonce des palanquées et le moment arrive : il faut s’équiper et embarquer sur les bateaux. Pas sans avoir montré patte blanche, le fameux certificat médical, qu’il faut mieux ne pas avoir oublié.

Combinaison, gilet, détendeur, bouteille, chaussons, masque, gants…  ça en fait du matériel, mais heureusement tout est là, et les bateaux ne sont qu’à quelques pas du club, donc le transport n’est pas trop difficile.

 

Les bateaux sont bien pleins et le matériel rentre à peine, mais tout le monde est là et nous prenons enfin la mer pour Les Deux Frères. Le trajet n’est pas très long mais grisant, surtout si on n’a jamais fait autre chose que de la piscine : on y est presque ! Ah! La mer qu’on voit danser le long des golfs clairs… tant attendue.

 

Une fois le bateau mouillé, on démêle le matériel et on finit de s’équiper (sans oublier le masque !). Nous avons droit à une présentation du site de la part de Jonathan, ainsi que les consignes de sécurité de notre DP.  Puis les palanquées commencent à se mettre à l’eau en bascule arrière. On n’a pas vu ça en piscine, mais ça n’a pas l’air si compliqué, et ceux qui le souhaitent s’y essayent joyeusement. Et effectivement ça passe tout seul, et ça met tout de suite dans l’ambiance!

Et puis l’eau s’infiltre dans la combinaison… C’est moins chaud que la piscine, mais finalement c’est tout à fait raisonnable… 16°C quand même !

Tout est OK : c’est le moment de descendre, on oublie de faire un phoque, où on ne sait plus trop comment faire… c’est difficile, l’eau bouge… (je crois que ça s’appelle des vagues) et on a un peu de mal à descendre. Du coup on s’aide du mouillage, et puis ça rassure un peu aussi (même si avec nos supers GPs on n’en a pas vraiment besoin). C’est que ça fait quand même une très grande piscine tout ça… On prend quand même le temps de descendre tranquillement, les oreilles passent plus ou moins facilement (voire pas du tout pour certains). Pour nous les Niveaux 1, il y a 2 petits exercices VDM & LRE, qui sont une formalité ou pas forcément…

 

Et on y est : une vraie plongée ! Et tellement d’espace ! Ça en est presque intimidant… Mais la sensation de liberté et le plaisir prennent vite le dessus, et le préjugé facile de « il n’y a pas grand-chose à voir en méditerranée » disparaît aussi bien vite… Il y a des choses qui bougent et qui nagent de partout, et pas que des dorades !

Notamment des choses étonnantes : gorgones, crénilabres, triptérygions, spirographes, doris, flabellines, et les algues et posidonies qui oscillent au fil des mouvements d’eau…

C’est clair et lumineux, et il y a tellement de couleurs…

 

Mais voilà qu’on s’approche des 50 bars fatidiques et c’est le moment de rejoindre le bateau. Au moment de monter sur l’échelle, on se rend compte qu’on avait un peu oublié le poids du matériel et le retour à la réalité est un peu difficile après presque 40 minutes passées à flotter sans effort !

Petit débriefing sur le bateau : on est descendu à 16m, et finalement on ne s’en rend pas vraiment compte.  A part Jean-Pierre peut-être, qui a pu constater qu’il était intéressant de surveiller le serrage de sa ceinture de plomb, notamment pour éviter qu’elle décide de faire bande à part pour aller explorer les profondeurs d’elle-même… Ça fait une expérience intéressante.

 

Retour à l’Hippocampe, sur le trajet on a toujours un peu la tête « sous l’eau »… Au centre il fait beau, mais l’eau chaude de la douche est quand même bien appréciée pour se rincer. On reproche à ceux qui sont dessous d’en profiter un peu trop longtemps mais on fait pareil…

Repas de midi à l’hôtel, ça creuse tout ça ! Et ça fatigue un peu aussi. On ferait bien une petite sieste mais il faut déjà repartir, et on oublie vite le petit coup de barre…

 

L’après-midi nous retournons au même endroit. Ceux qui n’ont pas eu de chance le matin avec les oreilles ont droit à une nouvelle chance et apparemment ça passe. Cette fois on a presque déjà l’habitude et on profite à fond, on découvre de nouvelles choses avec une nouvelle palanquée…

On essaye des choses un peu plus techniques, comme passer entre les deux rochers sous le courant, on n’y arrive pas forcément très bien et on s’essouffle, ce qui est finalement aussi une expérience.

Mais toutes les bonnes choses ont une fin, et cette première journée s’en approche… Heureusement ce n’est pas encore la fin des réjouissances car vient le moment de l’apéro monumental  sur la terrasse de l’hôtel face à la mer, les pieds dans l’eau.

Bières, chips, jus de fruits, cacahuètes et autres petits légumes à croquer, et surtout des quantités astronomiques d’un excellent « jus d’orange amélioré » sont au rendez-vous. On a bien fait de ne pas laisser la glacière sur le parking d’E2V… merci Claudine et Peter !

Puis Jef demande le silence dans l’assemblée pour une annonce : Rachel, Sandra, Jean-Pierre, Pierre & Clément sont désormais officiellement  de vrais plongeurs N1 ! Et pour marquer le coup on reçoit 2 carnets : l’un pour noter nos futurs niveaux et l’autre pour noter nos plongées en cours.

Après seulement deux plongées en milieu naturel c’était plutôt facile, mais c’est évidement grâce à nos excellents formateurs qui nous supportaient (dans tous les sens du terme) depuis Septembre… Un grand merci à Jef, Philippe, Pascal, Romain, Christophe, Pascale, Lucien… On est évidemment tous ravis, mais le plus content reste Romain, un de nos formateurs et papa de Rachel, heureuse lauréate.

 

Vient enfin le temps d’aller se coucher, la météo pour le lendemain s’annonce moins bonne, mais ce n’est pas quelques gouttes qui nous arrêterons (le vent par contre…).

Au final on apprécie quand même de se retrouver au lit, mais on se prend à regretter d’une certaine manière la gravité qui nous y cloue, sans qu’on puisse s’en élever d’une simple inspiration…

 

Dimanche, réveil à l’aube au chant des mouettes. Le départ est prévu à 8h00 : juste le temps d’avaler un petit déjeuner et c’est parti pour l’Hippocampe.

 

Le temps est effectivement en train de se dégrader, mais reste tout à fait acceptable pour notre plongée du matin, et c’est avec joie que nous retrouvons et enfilons notre équipement (le degré de joie étant néanmoins pondéré par le degré de séchage variable des combinaisons).

 

Cette fois les N2+ partent sur une épave : celle-ci est peu profonde (25m), mais c’est suffisant pour la rendre inaccessible aux nouveaux N1 que nous sommes. Nous retournons donc au site des Deux Frères, qui est loin d’avoir livré tous ses secrets, et les choses à voir ne manquent pas.

L’habitude venant, on essaye de faire attention à se repérer et à visualiser notre trajet, ce qui se solde par un échec à peu près total. Et on est du coup bien content d’être toujours sous l’égide de notre cher GP pour retrouver le bateau.

Rentrés au club, la météo continue son évolution et le vent s’est levé. Géraldine et Jonathan décident donc de déplacer les bateaux pour la plongée de l’après-midi, pour éviter de se retrouver bloqué par le vent dans l’anse de Fabrégas.

 

Le temps de prendre le repas au Poséidon et de rendre les clés des chambres, nous sommes de retour à l’Hippocampe. Certaines personnes décident finalement de passer leur tour pour cette dernière plongée, certainement découragées par le temps lourd mais aussi par la fatigue. Il faut dire que le rythme est quand même assez soutenu !

Cette fois nous chargeons le matériel dans les camions du club car nous nous rendons au port de Sanary-sur-Mer, où les bateaux nous attendent : destination l’archipel des Embiez et plus particulièrement le site de la Sèche de Guenaud.

La mer est agitée et le trajet en bateau est nettement plus éprouvant pour certains, notamment au moment de se préparer : il ne faut pas passer trop de temps à regarder le fond du bateau et le matériel… heureusement tout s’arrange une fois dans l’eau.

Mais les conditions sont aussi différentes : la luminosité et la visibilité sont notamment bien réduites par rapport au matin, et le froid semble également d’avantage présent, certainement à cause de la fatigue croissante.

Ce qui n’empêche en rien de profiter pleinement de cette dernière plongée, avec un petit bonus pour la fin : une remontée au parachute ! Et on se rend compte qu’il n’est pas très facile de maintenir la profondeur à 3m en pleine eau avec le courant. Certains essayeront bien de se tenir au parachute mais seront vite rappelés à l’ordre par leur GP…

 

Au club nous remballons le matériel dans les minibus dans une certaine effervescence (certainement à cause de la pluie battante, juste sur la fin du week-end et qui nous aura épargnée jusque-là).

Après un passage rapide au Poséidon pour récupérer quelques sacs, nous voici sur le chemin du retour pour Grenoble, des images et sensations plein la tête après ce week-end fabuleux.

 

Un grand merci à tous ceux qui ont participé à l’organisation, et participé tout court, ainsi qu’à nos hôtes géniaux de l’Hippocampe qu’on imagine déjà revoir l’année prochaine…

 

Signé Rachel, Sandra, Jean-Pierre, Pierre, et Clément

Compte Rendu du weekend à l’Estartit du 19 au 21 mai 2018

Bonjour, J’ai été désigné volontaire par Bertrand en tant que nouveau  N1 pour faire le compte rendu de la sortie… on ne discute pas les demandes du président.

Malheureusement, mon grand âge fait que je ne pourrai vous livrer tout ces bons moments dans l’ordonnancement qu’il faudrait.

C’est encore pire pour vous énumérer la liste de tout ce qu’on a vu sous l’eau en terme d’animaux, de végétaux, de minéraux, (parfois les trois en même temps)  !! C’était incroyable de vie la dessous ! Ca rampe, ça chasse, ça mange… certains ne font strictement rien et restent accrochés aux rochers ! J’ai même vu des poissons qui ne savent pas nager et qui font des sauts de puce.

Au vu de la joie et des récits des palanquées au retour de plongées, je crois bien qu’on a vu tout ce que la belle réserve des îles MEDES pouvait nous offrir. Certains se sont même enorgueillis d’avoir vu un Mola-Mola mais aucune photo ne l’atteste à ce jour :o)

Pour ce qui est du voyage aller : un peu long, sous orage mais arrivée à l’heure prévue voire même en avance (minuit). Mention spéciale aux chauffeurs(euses) qui ont assuré sous la pluie et les bouchons. Nous avons pu profiter d’une bonne bière à l’heure Espagnole avec une ambiance sympa déjà installée malgré la fatigue du voyage.

Nous étions logés à l’hôtel Santa CLARA, sur le port, et avons profité d’une excellente restauration : deux belles tablées de 10 où règne la bonne humeur. Attention toutefois de ne pas se laisser surprendre par le troisième plat qu’on n’attend pas forcément et qui vous cale pour la plongée de l’après midi.

Pour les plongées qui se faisaient soit sur la côte soit sur l’île en alternance, nous avons eu des conditions idéales. Pour la première plongée du samedi : grand soleil et mer calme dans le petit mouillage de Falaguer. L’après midi, plongée dans la réserve vers les ilots de Tasco Grande avec de superbes tombants.

Les jours suivants, toujours beau temps…, des plongées agréables…, plein de poissons et de couleurs. Dimanche, nous sommes retournés à Falaguer ; les guides du club UNISUB nous ont informés que c’était à cause d’un filet de pêche posé là où on devait aller. L’après midi nous sommes allés sur le site de la Vaca… un tunnel avec des Mérous Enormes !! J’ai fait de superbes photos puis… j’ai perdu mon appareil (bravo le nœud de chaise !!)

Merci à Pascal pour avoir mis ses photos en ligne.

Lundi, dernière plongée sur la réserve avec Isabelle. On plonge dans une myriade de Castagnoles qu’on observe en palmant sur le dos… magnifique.

Mais c’est déjà fini. Après une bonne paella c’est déjà le retour. Au retour, on a vraiment eu chaud aux places arrière (spécial joke pour notre Van). Pour ne pas changer on a essuyé un orage sympa qui nous a permis de décharger le matos « sous la douche ». Dommage pour les « au revoir » expédiés.

Remerciement spécial à Bertrand qui a organisé ce séjour, Pascal notre DP, mes GP Bertrand, Pascal et isabelle avec qui j’ai profité et appris énormément Et surtout… ma validation N1 !

 

 

47ms down – avant première avec les vrais acteurs!

Beaucoup ne connaissent peut être pas encore ce monument du 7ème art sorti récemment en salle, dont l’intrigue et le réalisme technique ont facilement relégués « Jaws » et « le Monde du silence » au rang de vulgaires pastiches amateurs du cinéma subaquatique. Si je fais référence à ce film catastrophe au suspense haletant, c’est parce que ceux qui ont participé à la dernière sortie ESSOR en ont vécu toutes les intrigues…

Est-ce la conjonction des astres, ce que les Vajrayâna tibétains appellent le destin ou plus simplement un incroyable fruit du hasard, mais tous les ingrédients qui ont fait la réussite de ce film s’étaient rassemblés pour nous faire vivre l’aventure la plus intense que les week-ends Essor ne nous aient jamais proposés.

 

47m de profondeur et 73 min de tension ; une cage d’acier face à l’immensité des profondeurs sous-marines ; de jolies femmes (merci Isabelle et Belinda) et des hommes courageux ; le temps qui défile aussi inexorablement que les bars d’air comprimé ; cette inquiétude qui croît, qui assèche la gorge presqu’autant que l’air qui se raréfie ; et cette surface, ces cieux protecteurs si proches et pourtant inaccessibles…..

 

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Weekend plongée à Cassis, récit de Tina

Le weekend n’avait pas très bien commencé, avec cette vague de virus qui sévissait dans la région Grenobloise, 3 plongeurs avaient été mis hors-jeu.  Nous sommes alors partis en 2 vagues, la première après le déjeuner aux alentours de 14h, la seconde après le travail autour de 18h, avec le second van et seulement une voiture. La première équipe a pu goûter à la nourriture locale dans un restaurant méditerranéen de Cassis, tandis que l’autre équipe s’est arrêtée à une aire d’autoroute pour « déguster » un sandwich… En arrivant à Cassis, un village typique de la côte, il n’a pas été évident de se déplacer dans ce dédale, mais heureusement les chauffeurs ont réussis à trouver des places assez proches de nos hôtels.

En sortant du van, la première chose que j’ai remarquée était  l’agréable douceur de l’air, qui contrastait avec le froid qu’on avait subi à Grenoble ces derniers jours. Cette météo nous a permis de fêter les anniversaires de Peter et Hubert en buvant quelques bières dehors. Le temps ne pressait d’ailleurs pas vraiment, puisque l’ESSOR était en seconde rotation le lendemain, et le départ du bateau n’était prévu que pour 11h30.

Le premier jour de plongée commença avec un petit-déjeuner à « l’hôtel du commerce », suivi de l’habituel trajet pour transporter le matériel jusqu’au bateau. Malgré des prévisions  incertaines, la météo était clémente, le soleil brillait, la mer était calme. Un jour parfait pour plonger.  Le club « Le Narval » qui nous accueillait était situé à une centaine de mètres du port, ce qui nous a permis là encore de faire de l’exercice en portant les blocs avant et après chaque plongée.

Les gérants du club étaient très sympathiques, nous avons apprécié de plonger avec eux. Impatient de se remettre à l’eau pour la première plongée du weekend, nous sommes arrivés un peu tôt au port, nous nous sommes donc équipées en attendant l’arrivée du bateau. Après un petit trajet de bateau plutôt agréable, qui nous a permis d’apprécier les calanques, nous sommes arrivés à « la grotte à corail ». La température de l’eau était autour de 16-17 ° C, largement supportable avec une combinaison de 7 mm. Si les calanques étaient belles depuis la surface, elles l’étaient encore plus sous l’eau. Comme le  nom du site laissait présager, nous avons vu beaucoup de coraux rouges. A côté des coraux nous avons vu des murènes, chapon, congre, dorade royale, cigale de mer, castagnoles, anémone, rascasse. En remontant du bateau, on  a été accueilli par un « thé planteur » plus que bienvenu, une boisson chaude pour nous réchauffer en plus du soleil. Après notre première plongée, nous avons laissé tout notre équipement à côté des bouteilles sur le bateau. Fatigué de toutes ces aventures, dans le bon sens du terme, déjeuner à l’hôtel du commerce était exactement ce dont nous avions besoin. Avec nos estomacs pleins, nous avons fait une petite sieste avant notre deuxième plongée à 16h. Notre bateau nous a amenés au « jardin » pour la deuxième plongée, tout aussi agréable que la précédente. Notre soirée s’est terminée avec l’apéro sur le toit-terrasse de l’hôtel. Cet apéro, plutôt copieux, avec quelques mojitos maison, a été organisé par l’équipe Margaux / Peter. La meilleure partie du voyage est toujours de partager ses impressions avec d’autres plongeurs autour d’un verre. Nous avons terminé cette journée mouvementée par le dîner, en chantant «joyeux anniversaire» à Peter et Huber, mais cette fois avec un gâteau et des bougies.

Notre deuxième jour de plongée était organisé comme le précédent. Nous avons donc été bien plus  efficaces que la veille et nous sommes rapidement partis pour notre troisième plongée à « Baie Cacou ». Le déjeuner était toujours à notre hôtel, même si nous avons quitté nos chambres le matin.On se sentait encore somnolents après le déjeuner, et sans une chambre et un lit pour s’étendre, la moitié d’entre nous sont allés au «solarium», la terrasse sur le toit de l’hôtel où nous avions fait l’apéro la veille. Notre parfaite petite sieste a été interrompue par un bruit étrange de tôle froissée, une voiture a foncé dans sa voisine de devant, heureusement ce n’était pas nos camions ! Quoi qu’il en soit, il était temps pour notre dernière plongée de la semaine, « Castel Viel ». Un autre coin idéal pour la plongée, dans le parc national des Calanques, avec beaucoup de petites grottes sous-marines et des passages pour finaliser notre voyage.

Après un week-end à profiter d’une eau claire et de soleil, il était temps pour nous de rentrer chez nous.

Et tout cela grâce à Laurent qui était responsable de l’organisation du week-end, merci !

 

Diving weekend at Cassis, by Tina

The weekend didn’t have a great start with viruses spreading around Grenoble and disabling 3 of our members to join us.  Missing them we took off in two teams, one team left with the first van after lunch around 14 h and the other one after work around 18 h with the second van and a car. First team had a chance to enjoy nice Mediterranean dinner in Cassis while second team stopped at the resting place on the highway to have a sandwich. Arriving at Cassis, a typical small touristic place at the coast, we had a problem finding a parking place but luckily our drivers managed to find places not too far from our hotels.

Exiting the van first thing I noticed was a pleasant warmth (not like cold Grenoble for the past few days). Lovely weather enabled us to celebrate Peters and Huberts birthdays outdoors with drinks. We could enjoy the birthday drinks longer since the next day we were the second shift on the boat not leaving before 11:30h.  We were sleeping in two hotels just across the street from each other.

The new day started with a breakfast at ‘L’hôtel du commerce’, following with some physical exercise of transporting our diving equipment to the boat. Despite the changing forecast prediction the weather was nice, sunny and warm and the sea was calm. A perfect day for a diving trip. Our hosting scuba diving club ‘Le Narval’ is located a few hundred meters away from the boat so we had an opportunity to exercise before and after each dive carrying our bottles. People in ‘Le Narval’ are very nice and we enjoyed our time with them. Excited about our first dive of the weekend we arrived at the boat dock a bit too early and equipped ourselves waiting for the boat to return with the first set of divers and take us. After a pleasant, short drive with a boat with a stunning view of calanques we arrived to ‘la grotte a corail calanque (Cassis)’ our first dive site of the weekend. Water temperature was around 16-17 °C, quite pleasant with 7 mm suit. As beautiful calanques are from the boat they’re even prettier under water. As it could be assumed from the name of the site we saw a lot of flowering red corals which seemed blue at first from all the flowers. Beside corals we saw murenes, chapon, conger, dorade royale, cigale de mer, castagnoles, anemone, rascasse (I don’t know English words for sea life so had a little French help!).

Coming back to the boat we were offered a hot beverage to warm us up together with the sun. After our first dive we left all our equipment beside bottles on the boat. Tired, in a good way, from the whole experience, lunch at ‘L’hôtel du commerce’ was just what we needed. With our stomachs full we took a little siesta before our second dive at 16h. Our boat took us to ‘le jardin calanque’ this time. Equally pleasant as our previous dive. Our evening ended with the apero at the rooftop of the hotel. Abundant apero with some homemade mojitos was organized by team Margot/Peter. The best part of the trip is always sharing your impressions with fellow divers over a nice cup of a drink. We ended this eventful day with the dinner and singing ‘happy birthday’ to Peter and Huber but this time with the cake and candles.

Our second day had a same diving schedule as a previous one. Already knowing the drill we were quite efficient and quickly head off for our third dive at ‘baie cacou’. Lunch was still at our hotel although we exited our rooms in the morning. Sleepy after lunch and without a room and a bed half of us went to the ‘solarium’, a sun deck at the rooftop of the hotel. Our perfect little nap was interrupted by a strange sound, a car crush just next to our hotel. Anyway it was time for our final dive of the week. Our boat for a final time this weekend took us to Castel Viel. Another perfect little spot for diving in national park Calanques with a lot of small underwater caves and passages to finalize our trip.

After the weekend of enjoying clear water and sun, it was time for us to head back home.  And all of this thanks to Laurent who was responsible for the organization of the weekend, thanks to him!

 

 

 

 

 

Compte rendu des aventures à Cerbères!

Départ d’E2V à 18h pour nous en mini bus.  Après 6h de route nous y sommes, notre premier weekend de plongée en mer.

A peine arrivée, apéro ! L’essor nous met toute suite dans le bain.

1 er jour: nous sommes nombreux donc il y a deux rotations. Nous faisons partie de la deuxième, c’est grasse mat’, petit déj’ et bronzette.   Pour l’instant pas trop difficile d’être plongeur!

C’est l’heure, on descend avec le matériel. Il y a du vent, la mer a l’air agitée, bon ça va être certainement un peu sport !

Le bateau arrive ! Compliqué de monter dedans tellement il bouge.  

C’est parti, ça secoue bien dans le zodiac…pas facile d’équiper son matériel dans ces conditions. On regarde les têtes des voisins, personne ne s’inquiète.. bon ça  a l’air normal. On sent que tout le monde est impatient de plonger.

Le bateau s’arrête,  briefing et plouf.

Pas facile de descendre pour une première, malgré le lestage. Un phoque, 2 phoques …. Ça ne marche pas… Un phoque plus un canard et hop c’est gagné (merci JIM et JEFF 😉

C’est parti pour la descente le long de la corde pour découvrir enfin les fonds marins.

On ne lâche pas les palmes d’Hubert. La mer est agitée, la visibilité est moyenne, on n’a pas vu grand-chose mais pour une première, on n’est pas difficile.

Bon repas : salade et lasagne … la plongée ça creuse.

Une petite sieste est on est reparti pour une deuxième plongée. Cette fois-ci on a pu voir quelques poissons : un poulpe, des sars, et des dorades, Pas mal !!!)

Le soir apéro au punch !! Et remise des diplômes, ça y est on est N1 !!  Trop bien !

Jour 2 : c’est parti pour les plongées suivantes, visibilité bien meilleure, on commence à trouver nos repères, et on voit plus de poissons dont des corbes.

Le matin Greg nous a fait passer dans un tunnel, et veut communiquer avec nous, il commence à battre des coudes (mérou), on se dit pourquoi il fait la poule ? Un peu plus tard il tente de nous faire le signe de la langouste : et on s’est demandé pourquoi il nous montre un lapin ?   Ce n’est pas gagné !!

Plongée l’après midi, le premier groupe est très long à arriver, on attend avec impatience de plonger. A leur arrivée, ils annoncent qu’il ont vu un requin pèlerin et des mola mola, ça nargue dans tous les sens.

Espérons qu’ils n’ont pas bougé… on part rapidement à la recherche du fameux requin pèlerin. On aperçoit de loin ça nageoire supérieure. Wouahh trop bien ! Tout le monde à l’eau, à la course au requin. Super moment, inoubliable! Là vraiment on risque d’être difficiles pour les prochaines plongées…

Après cette deuxième journée on commence à comprendre les accros à la plongée.

RE APERO !!

Une dernière plongée le lendemain avec Laurent, avec petite initiation à l’orientation et un essai de « dressage » de poulpe… apparemment il n’était pas très intéressé.

 

Le weekend prend fin, retour à la maison avec les bouchons.

Merci à tout le monde pour leur accueil très chaleureux au sein du groupe. Merci aux moniteurs d’avoir été frustré d’être resté à 20 mètres,  aux conducteurs, et aux organisateurs du weekend.

A très bientôt

Ludwig et Mathilde

Supplique pour plonger à la plage de Sète

Salut tout le monde !
Alors, parlons peu parlons bien. Enfin, essayons tout du moins, il semblerait que j’ai une certaine habitude à m’étendre plus qu’il n’en faut.
Je prends donc la plume numérique pour venir conter la sortie des jeunes marsouins, fraîchement  (11°C…) passé niveau 1 en cette belle session dans le su’de la France, la susnommé Fabregas.
Ne nous mentons pas, voilà bientôt deux mois que l’escapade s’est déroulée, et au vue de mon grand âge, la mémoire fait vite défaut. Je vais néanmoins essayer de relater au plus proche la vérité. Cela ne devrait pas poser de problème, car comme vous le savez, nous, dans le sud, on ne déforme jamais rien ! (Et puis j’en ai profité pour regarder la vidéo d’Agnès, de fort bonne qualité, qui m’a rafraîchi la mémoire.)
 
*****
 

Cethorinus Maximus

Petit souvenir de Cerbère, à regarder en pleine résolution et avec le son à fond !

Mais il n’y avait pas que ça ! C’était à nouveau un weekend d’anthologie où on a été gâté par le club de plongée, le temps, même si la Tramontane était de la partie, le centre de vacances, la restauration, les trajets relativement fluides …
 
On ne remerciera jamais assez les organisateurs et tous les bénévoles.
 
Bonne semaine et au plaisir de faire un prochain weekend plongée avec vous,
 
 Grégory
 
Featuring Agnès pour la vidéo

Et Bertrand pour les photos

Nouveaux N1 !

Durant ce super week-end de plongée à Fabrégas, entre les dauphins et les 2 frères, sous un soleil radieux nos prépa N1 sont devenus de vrais plongeurs !

Avec Jim nous sommes donc fiers d’annoncer au club l’arrivée de 8 Niveaux 1.

Félicitations à Christine, Laurent, Hector, Lucien, Jean-Marie, Marc, Kristen, Tina.

Attendez-vous à les croiser sous l’eau ailleurs qu’à la piscine.

Merci à vous 8 pour votre prestation, prenez encore de plaisir lors de vos prochaines plongées !

Merci aussi aux moniteurs qui nous ont aidé cette année.

Et merci Agnès pour la vidéo !

Jef, Jim

Sous la mer, les épaves

Lundi 28 novembre 2016, à la machine à café pour la pause de 9h

 

M: Salut Alex.

A: Salut Michel, t’as passé un bon week end ?

M: Ouais bien, tranquille, et toi, t’es allé au ski ? T’es tout bronzé.

A: Non, ce week end je suis allé plonger.

M: Fin Novembre ? Mais t’es allé en mer rouge ou quoi ?

A: Non en méditerranée, à Bormes les Mimosas.

M: Houla, vous avez dû vous cailler là bas.

A: Ben non ça va en fait, on a eu un temps de malade! Il faisait grand beau, on a eu du bol, ils se sont pris des tempêtes l’avant veille, mais nous on a eu un grand ciel bleu.Regardes un peu le temps qu’on a eu dès le samedi matin:

20161126_084823samedi matin devant le club Aventure Bleue

Perso j’avais peur de me peler, alors j’avais pris des sous couches de skis, des pulls et des coupes vent à ne plus savoir qu’en faire, mais finalement je n’en ai pas eu besoin de rien. En plus l’eau était super bonne, entre 16 et 17° de 0 à 60 m.

M: 60 m? Mais vous descendez à combien en plongée?

A: Bah ça dépend, en général on est 2 ou 3 plongeurs par palanquée !

M: …

A: Bon ok. Ben à l’air on peut descendre jusqu’à 60 m, moi j’avais jamais fait plus de 45 m. Et là samedi matin, bim! 58 m pour aller faire le Togo, un cargo au large de Cavalaire. C’était ma première profonde en mer, j’avais un petit pincement au coeur avant de plonger. J’étais avec un gars, Xavier, qui était vachement plus rodé que moi pour ce genre de plongée. Du coup je lui ai dit d’imprimer le rythme à la descente car il faut pas perdre de temps à descendre si tu veux profiter un peu au fond. Alors il est parti comme une balle, sauf que moi j’étais pas prêt, j’avais pas encore mon masque, je me speedai pour mettre mon détendeur et j’ai essayé de descendre super vite pour le rejoindre. Tu parles, j’étais tellement stressé que j’arrivai pas à descendre de 2m. Je me suis dit “écoute mon petit bonhomme, tu refais surface, tu te calmes et tu descends zen”. Là j’ai pu le retrouver (il a dû trouver le temps long) et voilà qu’on tombe pendant presque 60m en suivant un fil qui nous amène directement sur l’épave. C’est l’épave préférée de Nath, tu sais le connard des projets US, mais honnêtement la visibilité était trop juste pour bien en profiter, on devait voir à 5m. Bref en arrivant sur le pont, j’ai eu comme un souci avec mon masque, genre “tiens il rétrécit” … Et là j’ai réalisé que c’était pas le masque, c’était la narcose! Ma première!

M: La … ?

A: Narcose. L’ivresse des profondeurs. En fait, sans vouloir te la jouer Wikipédia, en profondeur tu as un excès d’azote dans le corps pouvant entraîner des troubles de comportement.

M: Tain mais c’est super dangereux la plongée!

A: Non, on fait gaffe, et puis on est formé pour gérer ses cas là. Sur cette plongée, on s’est fait un petit contrôle justement en arrivant au pont, moi, mon masque s’était arrêté de rétrécir, Xavier m’a dit que lui ça allait, et on a continué. Pas longtemps, juste le temps de voir 2 barracudas, un mérou et de longer la coque du bateau. Mais au bout de 15 min il fallait remonter.

M: Quoi ? Vous n’avez plongé que 15 min?

A: Non, 35, parce qu’arrivé vers les 6m de profondeur on avait 20 minutes de palier répartis entre 6 et 3m. 20 minutes de palier pour 15 min au fond, c’est ça les joies des plongées profondes.

M: Et du coup vous avez tous fait cette épave?

A: (merci Michel d’avoir posé la question) Et bien non, figure toi qu’il y a une palanquée qui n’a trouvé que du sable au fond.

M: Ben je croyais qu’il y avait un fil qui menait directement à l’épave et qu’il fallait bêtement le suivre …

A: Ben ouais Michel, je pense que tu aurais pu gérer l’orientation sur cette plongée… Je crois qu’ils ont perdu de vue le fil à 10m de fond, et avec le manque de visi et le courant (faible mais quand même), ben ils n’ont jamais trouvé l’épave. Tiens regarde, j’ai pris une photo souvenir pour eux:

20161126_120243La plongée de Romain, mon binôme,
à qui je n’adresse plus la paroles depuis ce jour là …

 

A: Après je te rassure, ils ont profité de l’épave à leur façon …

20161126_114948Zoé et Laurent faisant l’épave du Togo …

20161126_173848Romain qui aura fini par faire le Togo le samedi en nocturne en plus!

 

M: Et après vous vous êtes éclaté le bide au resto comme à chaque fois ?

A: Non, pas cette fois. Ce weekend là, on partait à la journée en bateau, ça permettait d’aller sur des sites un peu plus éloignés qu’on n’aurait pas forcément pu faire autrement. Du coup s’était sandwich sur le bateau, dans une petite crique au soleil. Top.

M: Et l’aprem, vous avez fait une plongée plus tranquille?

A: Bof, 40m quand même. On a fait l’Espingole, un contre torpilleur, juste à côté d’où on mangeait. C’était marrant, c’était une épave toute en longueur, rien à voir avec celle du matin. Là on a vu un peu plus de trucs, des congres, une belle grosse langouste, des galathées, un big mérou. En remontant, on se prend presque 20 minutes de palier ! D’habitude à 40m, on fait quoi, 5 min de palier … mais avec la plongée du matin on a pris cher! Le soir on a pris un apéro avec un autre club de grenoble avec qui on plongeait: le Subatomic. Ils avaient 2 guitaristes, ça a mis une bonne ambiance et ça change des concerts de canettes vides.

M: Et samedi soir, vous avez vu le match ?

A: Le match ?

M: Ben ouais France – Nouvelle Zélande ?

A: …

M: Au rugby …

A: Ah ouais, après le repas, on a regardé le match. Enfin les autres on regardé le match … Je piquai du nez régulièrement j’ai du voir une pénalité, tout le reste je pionçai. Y a même l’action ou la France était pas loin de mettre un essai, les paupières se ferment et se réouvrent et pan, j’ai raté un essai transformé des néo zélandais … J’ai comme l’impression que ma première 60 m’a bien flingué.

M: Tain ils ont bien joué les français, le score ne reflète pas du tout le déroulement du match, c’est dommage parc…

A: On s’en fout, parce que le dimanche, on repart, à l’est de Porquerolles, pour faire le Donator ET le Grec, dans la même journée.

20161127_091046En route pour PorquerOLLES

On arrive sur le 1er site, y avait déjà un bateau, et en cette saison, y a si peu de monde que c’est pas la peine de s’embêter à être plusieurs sur un même site (c’est d’ailleurs la seule fois du week end qu’on a vu un autre bateau de plongeurs). Alors on change de programme et on commence par le Grec. C’est une épave de cargo à 48m, je suis avec un procureur pour plonger, et un des gus de la palanquée ‘sable’ de la veille. Eric, le mec du club de Bormes (Aventure Bleue) nous fait le briefing et explique que la proue est détachée et se trouve à environ 50 mètres du reste du bateau et que pour ceux qui ont déjà fait plusieurs fois le Grec ça peut être un objectif sympa, à condition de ne pas se perdre. Ok, mais moi j’ai jamais fait le Grec, donc la proue, ça sera pour un autre jour. Cette fois-ci la visibilité était bien meilleure, on voyait à 10-15 mètres. On arrive sur une hélice big mama, au fond: mostelles, bernard l’hermite, galathées, crevettes, etc. Et puis au bout d’un moment je vois mon guide de palanquée ‘sable’ qui commence à partir dans le sable, justement. “Oh merde, il va chercher la proue ce con”. Je le sens pas cette affaire, je remonte d’une dizaine de mètres histoire de pas vider mon bloc pour rien. Et on palme, on palme, on palme et on ne voit rien. Et tout à coup ! Paf, la proue! Il l’a trouvé (il s’est bien rattrapé par rapport à la veille mais ça ne fera ni chaud ni froid ces compagnons de galère). La proue était plutôt sympa et on a vu un énorme mérou dedans. Après, faut déjà remonter et faire sa petite vingtaine de minute de palier (le fil rouge du week end). Par contre pour ces paliers on avait de la compagnie: des petites méduses qui nous ont aidé à passer le temps.

Le midi casse croûte encore sur le bateau et go pour la dernière plongée du week end. Déjà.

20161127_113122Casse croute oklm

Le Donator! Je voulais absolument le faire avec Romain, mon binôme de niveau 2 et 3. Tu sais l’année dernière on avait tenté le coup de bluff pour faire cette épave et le DP, Vincent, s’y était opposé (surtout il n’était pas tombé dans le panneau). Et ben, cette année, Vincent s’est encore mis en opposition: il n’était pas sûr de pouvoir passer les oreilles, du coup le DP à changer les palanquées et c’est Romain et moi qui avons morflé 🙁 Bon, au moins Romain augmentait ses chances de faire 3 épaves dans le week end. En descendant, on arrive direct sur l’hélice du bateau, un truc qui fait au moins 3m de haut! Énorme! Quand je pense qu’il y en a qui ne l’ont pas vu au printemps … Bref la visibilité était encore top, il y avait des lumières et des ambiances vraiment jolies, comme le matin, des gorgones de partout. On est rentré un peu dedans, on a croisé des mérous dans les cales. Par contre le palier là, était folklo: arrivé dans les 10 mètres je commence à tousser. Et puis ça ne s’arrête pas: quinte de toux, je ne sais pas pourquoi! Mais du coup je galérai comme un âne pour rester à 3m, avec ma toux et mon bloque presque vide, je sentai que j’étais attiré par la surface alors je me suis accroché 15 minutes à un autre plongeur qui me servait de lest. Un peu space pour une fin de dernière plongée.

M: Ben ça avait l’air bien dit moi comme weekend.

A: Terrible, pas loin d’être un des meilleurs weekend que j’ai fait depuis que je suis au club et pourtant, je n’ai fait que des supers weekend.

20161127_151628Snif, c’est fini 🙁

 

M: Bon, c’est pas tout mais faut peut être qu’on aille bosser un peu ce matin, non ?

A: Ben il est 11h40, on va peut être aller manger plutôt. Cantine?

M: Go !

 

Nota Bene: Cette histoire est une fiction, toute ressemblance avec des personnes existantes ou ayant existé est purement fortuite. Aucun plongeur n’a, à ce soir, raté le Togo quand un bout amène jusqu’à l’épave. De plus il a été prouvé par les plus grands chercheurs (1m95 au garrot) que la mer méditerranéenne ne peut atteindre ses températures fin novembre.