Un Week-end à AGAY

 Week-end Essor à Agay

Il fallait un volontaire (désigné d’office), ce fut moi ! Voici donc le compte-rendu, personnel, de notre sortie à  Agay organisée par un Lolo papi depuis peu.

Départ vendredi soir, direction « La vallée du paradis », rien que ça !

Nos chauffeurs, Clotide puis Jérôme (D.), nous emmènent sans encombre à bon port. Le temps de dire bonsoir à tous ceux qui sont déjà installés et nous voilà couchés, prêts à dormir…. C’est oublier la route assez passante qui longe le camping… ça doit être une spécialité d’Agay… (instant « culture » : écoutez le sketch « Vive le camping » de Fernand Raynaud, à Agay justement). Ceux qui, comme moi, n’ont pas pensé aux bouchons d’oreilles feront deux petites nuits

. 

Mais les croissants et le pain frais amenés par Lolo pour le petit déjeuner font vite oublier cet inconfort.

Il est déjà l’heure pour Cube d’annoncer les palanquées qui plongent, mais aussi de choisir le GP (gentil parent) des enfants qui resteront  à terre. Elisabeth, Jean-Marie, Delphine et Olivier s’y collent à tour de rôle.

Et nous voilà partis pour le club de plongée situé à une centaine de mètres du camping, sur la rive de la rivière… Agay. Déchargement rapide du matériel, gréement des blocs et nous enfilons nos combinaisons dans un espace confortable avec chaises et barnum.

Pour cette première plongée du week-end, je plonge avec Jim. C’est un réel plaisir pour moi car étudiants, nous avons fait nos premières bulles ensemble à Marseille et nous n’avons pas plongé ensemble depuis. Direction le site des pyramides près de l’île d’Or, qui aurait inspiré Hergé pour dessiner l’île Noire. Mise à l’eau en bascule arrière depuis le plat bord un peu élevé de la chaloupe et on découvre que le léger mistral qui souffle depuis quelques jours a bien chassé l’eau chaude de surface. Elle n’est « que » à 19°C, alors qu’elle était à plus de 26°C le week-end précédent. Belle plongée avec son lot de murène, de rascasse et de bancs de castagnoles. En prime, un joli doris dalmatien. La remontée sur le bateau s’avère un peu compliquée, le dernier barreau de l’échelle est caché et pas très facile à prendre au premier abord.

Retour au club et (funeste) pause déjeuner au cours de laquelle je me retrouve chargé du compte-rendu du week-end. De quoi reprendre des forces pour la plongée de l’après-midi.

Comme le matin, nous plongeons à proximité de l’ile d’Or sur le site des Suisses. La mer est un peu plus formée que le matin. Le bateau boulègue et ce sera donc l’occasion pour tout le monde d’apprendre ou de réviser la mise à l’eau par bascule avant pour éviter de se faire gangasser. Et c’est parti pour une plongée en autonomie entre N2. On se surveille, on tourne tranquillement autour des roches et tout se passe bien, jusqu’au moment où le bloc d’Aude se fait doucement la malle. La boucle de serrage s’était ouverte. Nous voici donc partis dans une opération de resserrage sous l’eau. Pas évident ! Et Cube nous regarde tranquillement faire.

Bref, deux belles plongées pour commencer ce week-end. Retour aux bungalows et il est déjà temps de préparer l’apéro++ : ce sera aussi le repas du soir autour de spécialités préparées par chacun… ou presque, notre DP étant excusé (C’est quoi ces histoires de repas ??? J’ai déjà pas le temps de faire un sandwich pour le vendredi. J’ai pas signé pour ça !). On terminera par un cours de CandyCrush une recherche collaborative sous Cemantix.

Dimanche matin, les croissants sont toujours aussi appréciables pour se mettre en route. D’autant que c’est un peu plus le rush. Il faut vider les bungalows et charger les bagages dans le minibus. On arrive donc juste à l’heure prévue pour la plongée du matin à la pierre percée. Le vent est tombé et les masses d’eau se rééquilibrant, on va avoir du courant. Faut-il rejoindre la pointe de l’île en capelé ou risquer le courant au fond ? Cube est là pour faire de la plongée sous-marine ! Donc Aude et moi suivons notre guide de palanquée et on descend directement au fond. La progression se fait tranquillement en se protégeant contre le fond et les rochers. Avec le courant, ça tourne dans tous les sens : castagnoles, oblades, corbs. Une fois sur le bateau, il sera question d’orientation, certains ayant percé la surface, d’autres sorti le parachute puis rejoint le bateau, enfin certains font durer le plaisir et se lancent dans le comptage des posidonies, s’égarant entre l’ile d’Or et la plage du débarquement…

Le midi, direction le « meilleur couscous de la côte ! » dixit le patron/cuistot/serveur. Effectivement très bon et très copieux comme il se doit. On va couler cet après-midi !

Dernière plongée au « Village », site d’un film jamais tourné dont il reste les décors miniatures d’un village, juste à côté d’une arche entre 18 et 22m. Comprendre le dessus de l’arche est à 18 m, mais pour passer en dessous, en frôlant la voute, on est à 20-21 m. Après quelques hésitations et malgré l’envie, notre palanquée de N2 autonome passe au-dessus. Aucun regret, la lumière est magnifique cet après-midi sous l’eau avec une très bonne visibilité. De quoi repartir avec de belles images dans la tête !

Et voilà le week-end est déjà fini, il faut reprendre la route pour Grenoble. Avec une seule envie, participer au prochain week-end à Cap Croisette.

Un grand merci à nos chauffeurs, notamment dimanche soir alors qu’une bonne partie du minibus dormait.

Et bien sûr, un tonnerre d’applaudissement pour notre gentil organisateur : Lolo,  notre DP : Cube, et tout le monde, les enfants compris, pour avoir rendu cette sortie joyeuse comme il se doit.

Jérôme (V.)

Premières Bulles – Avril 2022

17H30 le 15/04/2022 à Grenoble

C’est le grand départ pour Fabrégas ! On se retrouve près du CEA à charger le mini bus, les blocs et les gilets stabilisateurs. On retrouve quelques visages connus mais pour ma part je suis sur la réserve ne sachant pas trop dans quoi je m’embarque. Comment sera l’ambiance ? Est-ce que nous aurons notre niveau N1 ? Est-ce que l’on se rappellera de tout ? Ça fait une petite année que l’on s’entraine dans 1m80 de fond à faire de la plongée (vidage de masque, lâché d’embout, gestes pour communiquer…). On barbotte, tout va bien jusque-là, mais est ce que ce sera aussi facile à 10 ou 20m de fond et avec une eau à 14°C ?

On est 8 à monter dans le camion dont 5 PN1. Certains ont quelques heures de sommeil et sombrent rapidement. D’autres PN1 opportunistes nous ont rejoint récemment, mais dans tous les cas nous avions peu eu l’occasion de discuter tous ensemble avec l’embout dans la bouche lors des séances de piscine. Cependant après quelques questions à notre MF1, tout le monde participe et se sent à l’aise. On essaye de gratter le maximum d’information. Le minibus est plus que confortable et nous avons un pilote et co-pilote d’exception qui nous permettent d’éviter les bouchons de Valence. On s’arrête sur une aire d’autoroute, juste après sur les coups de 20H si mes souvenirs sont bons et on retrouve d’autres licenciés qui n’ont pas eu le flair de nos pilotes. Chacun a ramené de quoi se restaurer pour cet arrêt pour éviter de trop perdre du temps.  On repart après un changement de chauffeur et le minibus est beaucoup plus silencieux étrangement. On arrive sur les coups de 22H30 au centre de vacances qui nous hébergera. Des personnes du club, un peu plus âgées, nous accueillent et nous mettent à l’aise. La répartition des chambres a été faîte avant, pas de surprise, rien à dire concernant l’organisation. Certains filent dans leur chambre et d’autres choisissent de rester pour discuter un peu. On nous annonce la couleur, réveil demain à 7H30, pour pouvoir être au club de plongée à 9H. Ça va piquer !

8H00 le 16/04/2022 à Fabrégas

Réveil un peu dur mais excité et impatient de pouvoir plonger. On retrouve les autres licenciés du club, on doit être une trentaine. Tout le monde a super bien dormi et le petit déjeuner est servi.  On remonte dans le mini-bus pour décharger tous les blocs et les stab’ au club de plongée. Le club est juste sur la plage.

Chacun monte sa stab’ et c’est parti pour l’enfilage de combinaison, chausson, gant avec masque, palme et poids à la main. C’est un poil bordélique à tout enfiler mais au final ça se fait sans problème, sauf pour une personne qui a oublié l’essentiel : son maillot de bain.

On se retrouve avec les PN1 sur le même bateau avec nos guides de palanquée on est 2 PN1 pour 1 guide de palanquée.. 5 minutes de zodiac et nous arrivons aux deux frères, le site de notre première plongée. Maintenant, il faut s’équiper, avec les combinaisons bien serrées et le bateau qui tangue ce n’est pas évident d’enfiler la stab et les palmes. Heureusement le moniteurs et Géraldine, la gérante du club nous aide Rappel des règles de sécurité et petit debrief du site des deux frères sur lequel on va plonger. Le but de cette journée, c’est de descendre et faire des exercices que l’on n’a pas pu faire en piscine, à commencer par une entrée dans l’eau en bascule arrière du zodiac. Un des gérants du club qui nous accueille se jette à l’eau et ses quelques jurons nous indiquent que la température de l’eau n’est pas très élevée. Mais on n’a pas le temps de trop y réfléchir et on se jette à l’eau quelques minutes après. On se fait saisir par le froid au visage mais au final c’est supportable avec la combinaison.  On descend en profondeur, j’ai l’impression de devoir me déboucher les oreilles tous les 50cm. On arrive par 10m de fond et notre palanquée commence les exercices, vidage de masque, stabilisation, lâché d’embout, après quelques approximations tout rentre dans l’ordre et on commence notre exploration. Pour être honnête, à ce moment-là je suis encore trop concentré sur mes faits et gestes pour pouvoir profiter du relief, dommage car un poulpe est repéré. Mais c’est étonnant la diversité de la faune et la flore que nous voyons et surtout la multitude de poissons. Ce n’est pas juste 2-3 poissons mais des bancs entiers !

 

On rentre au centre de vacances manger et se réchauffer après cette première expérience prometteuse. Le déjeuner est servi et les différents régimes alimentaires sont pris en compte. L’occasion de se mettre à une table avec des personnes que l’on ne connaît pas. Le soleil nous accompagne et le week-end est bien lancé. Tout le monde trouve son bonheur dans ce centre de vacances, de la famille avec des petits aux habitués ou les petits nouveaux.

Seconde plongée l’après-midi, on garde la même palanquée, quelques petits exercices mais on commence à se détendre et apprécier le paysage. Il y a plein de couleur, bleu, rouge, violet mais ma méconnaissance des espèces me fait grandement défaut, c’est beau mais clairement je suis incapable de dire ce que j’ai vu. Heureusement un petit livret sur le zodiac permet de mettre quelques noms sur nos images.

Le soir, un apéro est servi, géré par un des spécialistes en la matière dixit un membre : soft, jus, bière, punch maison, quiches maison et gâteaux apéro, tout est là. Les PN1 sont appelés et on nous remet notre diplôme, ils ne veulent pas nous faire patienter plus longtemps. Un à un on reçoit notre diplôme N1 et on pose pour la photo de la promotion en essayant tant bien que mal de cacher les bières à la main.

Le centre de vacances ne nous a pas oublié et nous sert un vrai dîner.

On discute, on profite mais tout le monde est épuisé au final de cette journée et c’est extinction des feux pour la plupart vers minuit.

8H00 le 17/04/2022 à Fabrégas

Réveil avec le sourire. On a notre diplôme, les doutes sur l’ambiance sont balayés, le soleil nous accompagne. On a encore 2 jours à profiter. Changement de palanquée.On s’adapte et on prend le rythme peu à peu, les combinaisons sont plus vite enfilées (même froide) et on est plus autonomes. On a pu passer entre les 2 frères, paun peu plus tecssage hnique ou il faut jouer avec les vagues. On se rend compte que la plongée c’est essayé d’être le plus fainéant possible pour économiser le plus possible d’air.

De retour au club de plongée, du thé chaud et des œufs en chocolat nous attendent. Tout le monde en profite !

On change de site l’après-midi, on est sur le sec (petite montagne sous l’eau) de saint elme. On essaye de repérer le plus d’espèce possible.

Une seconde soirée est organisée et l’ambiance est joyeuse, tout le monde a le sourire aux lèvres. Il y a eu quelques soucis d’oreilles mais on comprend qu’il faut faire avec. Il y a un côté aléatoire sur le passage des oreilles, un jour ça passera et autre faudra simplement rebrousser chemin sans insister.

8H00 le 18/04/2022 à Fabrégas

Changement de palanquée encore et plongée un peu plus technique avec une plongée avec du courant. Il faut éviter de se faire emporter.

Résumé du weekend :

Super ! Quelques appréhensions au début, mais vite balayées. Tout était sympa, de l’organisation, du centre de vacances, restauration ou transport. A refaire et à s’inscrire en PN2 pour pouvoir encore mieux en profiter.

Arnaud, Clotilde

Bravo ! Bravo !

Toutes nos félicitations à nos nouveaux diplômés N1, et  nos remerciements aux encadrants.

                   .

Nous attendons avec impatience un petit « récit » (déroulement, impressions…) de cette belle sortie club.

Qui se lance ? ou un petit mot chacun….

N’hésitez pas à me contacter,

Joëlle 

pour la com

Plongée de nuit

Recit d’une plongée de nuit.

WE du 8/10 mai au Dramont, on est samedi, deuxième plongée de l’après-midi. La mer est belle, une douce chaleur nous fait apprécier l’eau un peu fraiche (19°C)
Après cette deuxième plongée, à l’unanimité sauf 4, nous décidons de faire une plongée de nuit. Rdv à 21h au club.

21h, les 16 motivés sont là. Alain, le gérant du club nous fait un briefing préparatoire au sec. Il nous rappelle les consignes spécifiques à la plongée de nuit, nous décris le site. Pierrot, notre DP, annonce les palanquées, tout le monde s’équipe et c’est parti!

21h30, tout le monde est à bord de la « chaloupe ». Chaloupe parce que c’est réellement une chaloupe de sauvetage de paquebot, qui a été réaménagée en bateau de plongeur.
Pour ceux qui ont vu le film, cela ressemble beaucoup à la chaloupe dans « L’odysssey de Pi », avec le tigre Richard Parker en moins!

Petite anecdote amusante : Il y a environ 4 ans, l’Essor avait fait un WE dans le même club, à bord de la même chaloupe. Chaloupe qui avait perdu son gouvernail lors de la manœuvre de sortie du port. Tous les plongeurs avaient dû sauter à l’eau et empêcher la chaloupe de venir s’échouer sur les rochers.

Mais le sort est conjuré, à 21h30, à la nuit tombée, Luc, notre pilote part sans soucis en direction des pyramides, face à l’Ile d’Or pour notre plongée nocturne.

21h40, Luc manœuvre pour accrocher la bouée… Première tentative ratée… Il recule… Un fort bruit métallique se fait alors entendre… Luc, inquiet, coupe tout
Je l’entends dire à Alain : « on a un gros problème ! »

Tout le monde se tait… Luc bataille avec son gouvernail… mais clairement, cela ne répond plus.

Nous ne sommes pas amarrés, il fait nuit, une légère brise nous pousse plein ouest, de plus en plus loin de l’Ile d’Or.

Le Radeau de la méduse… Ou plutôt le radeau de l’Essor dérive tranquillement.

Luc se met à l’eau et tente une réparation de fortune. Nous, on attend… On est dans le noir, l’air est doux, le vent se calme.

Nous avons le choix entre admirer la Lune et les étoiles pour ceux qui sont à tribord, ou les lumières de Saint Raphaël et Saint Tropez au loin pour ceux qui sont à bâbord.

22h (environ), Je vois Luc sortir son téléphone et passer plusieurs coups de fils.
Puis il nous annonce : Bon, nous n’avons plus de gouvernail. Nous dérivons. Un autre bateau va venir nous chercher.

Tout le monde à bord reste serein… les blagues sur le fait qu’il y a des problèmes de gouvernail à chaque fois que l’on vient fusent… L’ambiance est bonne enfant. Après tout, autant en rire : La mer est calme, il fait doux… Il y a pire.

Mais le temps passe… toujours pas de bateau en vu.

Luc repasse des coups de téléphone…Je l’entends essayer de décrire notre position au bateau de secours… Mais pas facile. Nous dérivons dans le noir et la mer est grande. Il s’en suit des dizaines de minutes ou Luc essaye d’avoir un contact visuel avec l’autre bateau à coup de signaux lumineux et de coups de téléphone.

Alex, toujours prêt pour le bon mot demande si le pilote qui vient nous chercher s’appelle Gilbert Montagné… Même Luc, tendu, va en rire.

Mais, miracle, dans le noir, au milieu de rien, on finit par entendre le doux ronronnement d’un autre bateau. Notre sauveur arrive. A la limite de la portée de nos lampes de plongées, nous voyons sortir du noir une autre chaloupe. C’est Pierre, le patron du club, qui nous a enfin trouver.

La rencontre est un peu « sèche »… « éteignez vos lumières » nous crit-il… nous obtempérons, puis Luc lui envoie un bout pour être pris en remorque.

Le retour vers l’ile d’Or est long… Nous avons beaucoup plus dérivé que nous ne le pensions.

23h, Pendant le retour, Luc nous demande si on veut encore plonger. Sondage rapide, un « OUI » en ressort.

C’est à ce moment, que dans ma tête, je passe doucement de « Plongeur » à « Président ».

L’idée de faire une plongée de nuit depuis un bateau non-manœuvrant, assisté d’un autre non-éclairé me pose question.

Pendant ce retour, je demande à lors à Luc comment la plongée va se dérouler. Sa réponse vague me fait comprendre qu’il n’en sait rien parce que c’est Pierre, le patron, seul sur le bateau remorqueur, qui va décider. Le même Pierre qui n’a jusqu’ici, ne nous a dit que « éteignez vos lumières ».

La situation me pose de plus en plus question.

Avec Pierrot, notre DP, nous commençons a faire le point pour savoir si la sécurité est toujours optimale pour faire notre plongée de nuit. Nous avons de plus en plus de questions sans réponses.

23H15, nous sommes de retour à l’Ile d’Or, l’encre est posée… Luc nous fait le briefing.

Mais le site n’est pas le même, il fait nuit noire, et nous n’avons jamais plonger de jour à cet endroit. Pour moi, le briefing n’est pas clair. Je ne comprends pas la géographie des fonds. Je redemande des précisions. Pierre, le patron, prend alors la parole sur un ton agacé.

Il nous re-décris le site, mais pour moi la version n’est pas la même. Entre les 2 briefings, les parcours et les profondeurs ne collent pas. En plus, allemand d’origine, son discours est franco-anglo-germanique… pas clair

23H30 L’atmosphère est beaucoup moins à la déconnade.

Dans ma tête, tout se bouscule… Le plongeur que je suis a clairement envie de plonger. L’encadrant que je suis doute sur le parcours à faire. Le Président que je suis se dit qu’il faut prendre une décision.

Fort de la discussion avec le DP (Pierrot), je fais le compte dans ma tête:
– Il est tard, cela fait 2H que l’on est en mer.
– Certains peuvent commencer à avoir froid
– Certains peuvent être fatigués
– C’est notre troisième plongée de la journée
– Nous sommes sur un bateau en panne assisté d’un autre sans feux, comment récupérer une palanquée perdue?
– Le site n’est pas connu et le briefing n’est pas clair
– Je sens clairement dans l’ambiance que la motivation et la confiance ne sont plus là.

Il faut décider. Je prends la parole, j’annule la plongée.

Finalement, tout le monde est soulagé. Sauf Pierre, toujours énervé, qui lâchera un « tout ça pour rien ! » avant de repartir sur son bateau et nous reprendre en remorque jusqu’au port sans un mot de plus.

On restera, pour certains d’entre nous, quand même admiratif de la technique de Pierre pour rentrer au port deux bateaux, dont le nôtre à la dérive.

Se termine ainsi notre plongée de nuit, qui n’aura été qu’une dérivante de nuit, façon radeau de la méduse.

Petite morale de cette histoire:

La plongée est un sport engagé, on le sait. Mais cela doit rester un plaisir et cela doit se dérouler dans des conditions de sécurité optimales.

A l’échelle d’un individu, ou du groupe entier, on ne doit pas rogner les marges de sécurité.

Oui, on a perdu une soirée à être balloté en mer. Mais on n’a perdu que ça.

Voir  même, on a gagné une anecdote que l’on se racontera encore longtemps… Et moi, je ne verrai plus jamais Gilbert Montagné  pareil!

Cette longue description de cette non-plongée de nuit ne doit pas occulté que nous avons encore passé un très bon WE ESSOR et dans une très bonne ambiance!

Bertrand

Ma première à Fabrégas par Ricarda, Merlin, Némo

Alors, ma première sortie de plongée… 

Après des séances d’entraînement dans la piscine c’est maintenant le grand moment, on part à Fabregas pour faire l’examen de niveau 1. 

L’aventure commence vendredi, pour moi même déjà pendant ma pause de midi, avec un détour au magasin scuba wind, au sud de Grenoble. Il me faut louer une combinaison, car l’eau, ne va pas être trop chaude fin avril. La combinaison à deux effets :

1) Je suis tellement comprimée, c’est difficile de bouger sans se mettre à transpirer. J’essaye de convaincre le vendeur de m’en donner une plus grande, mais il m’assure: « faut que ça soit inconfortable hors de l’eau, sinon t’auras froid plus tard » Et bon, ça c’est convaincant !

2) Je me sens comme une héroïne trop stylée, avant de partir en mission dans cette combinaison noire moulante.

Et voilà, avec mon grand sac d’équipement je repars au travail où je montre fièrement tout ça à ma collègue.

Juste quelques heures plus tard, je me rends au lieu de rendez-vous à Saint-Égrève pour recevoir encore un sac d’équipement (bouteille, détendeur etc.) et monter dans le mini bus avec tout le monde. 

Après quelques heures de route, il fait déjà nuit quand on arrive à notre hébergement. On prend une petite bière ensemble dans la nuit douce avant de se coucher. Ça fait déjà un peu vacances car notre hébergement est très chouette avec son grand jardin aux pins et avec l’odeur de la méditerranée dans l’air. 

Le lendemain, on se retrouve dans la salle à manger pour le petit déjeuner. Une chose à laquelle nos moniteurs mettent l’accent, c’est qu’il faut toujours bien manger avant d’aller plonger. Je ne m’étais pas encore renseignée si c’est une particularité des clubs français, mais en tout cas ça m’arrange très bien ! 😉 Alors je me sers bien au buffet avant le départ au club, au bord de la mer. 

On plonge en trinôme, un moniteur avec deux élèves. Monter la « stab » est encore un peu stressant pour moi, mais on vient m’aider et c’est bientôt le départ en bateau. Nous allons très rapidement au deux frères, deux grand rochers devant la côte .

Et voilà, c’est le moment d’immersion dans l’eau. 

Alors, ça fait quoi?

Ça fait beaucoup de choses en même temps. 

Heureusement pas trop froid, grâce à ma super combinaison. Mais ça change tellement de la piscine ! Il y a des vagues, une lumière bleu-pâle, et la chaîne de bateau avec laquelle on se tire dans les profondeurs. En même temps quand on se rend compte que l’on est le plus profond sous l’eau que l’on n’a jamais été avant dans sa vie, on aperçoit des bancs de poissons tout autour de soi. Et comme les petits poissons s’approchent de toi !. Sous l’eau les rochers font des “immeubles” de poisson avec des jardins des anémones qu’on commence à entourer. Notre moniteur nous guide, vérifie que nous allons bien et montre des animaux ou plantes cachées. 

Après 30 min c’est déjà finit, la pression dans la bouteille a descendu à 50 bar et on remonte. Retour au club, ranger les affaires et retour à notre hébergement pour le déjeuner (très important!)

Et l’après-midi, hop, la même chose. Nous, les débutants, commençons à déstresser un peu et à voir plus de ce que nos moniteurs nous montrent. Après la plongée ils nous expliquent, avec l’aide d’un petit bouquin, ce que l’on vient de voir. Ma petite histoire : le poulpe qui s’enfuit devant nous dans son trou et commençait à se cacher derrière une porte fait de petits cailloux qu’il empile les uns sur les autres avec ses tentacules. Mais aussi il y avait cette murène avec son crabe nettoyeur ou des myriades, de petits poissons de toutes les couleurs.

Le soir on fait un petit apéro en l’honneur des nouveaux diplômés, et tout le monde reçoit son niveau 1. Comme ça, le prochain jour que l’on plonge, nous serons là en tant que vrai plongeurs! 

Les deux plongées du deuxième jour se font au même endroit, car le temps ne nous permet pas de changer. Mais ça veut pas du tout dire que c’était moins intéressant ! En tout cas, l’orientation sous l’eau c’est encore un peu difficile, avec la nouvelle dimension ajoutée…

Ce jour là on a même le temps de profiter de la soleil à la plage pour un petit moment entre le midi et la deuxième plongée. 

Mais malheureusement le fin de week-end s’approche, et il faut remonter encore dans le mini bus pour le retour à Grenoble. Petit casse-croûte sur l’autoroute et hop, nous sommes arrivés.

Il faut faire ses adieux, mais heureusement pas pour longtemps, car il y a les cours de mercredi. Et on nous assure qu’il y a encore beaucoup de choses à apprendre. 

Et plus des sorties de plongée à participer pendant cette année !

Ricarda

J’ai adoré cette première sortie plongée, nous avons fait de très belles plongées, mais l’eau était un peu froide. Nous avons vu plein de choses différentes, même si c’était sur le même site. Par exemple, pendant la première plongée nous avons vu beaucoup de murènes mais pas sur les autres. Et à ma troisième plongée j’ai vu un poulpe.

Merlin

J’ai vraiment aimé cette première sortie, l’ambiance et le club étaient sympas. J’ai aimé aussi plonger en famille dans de bonnes conditions, avec plein de poissons différents. C’était super de pouvoir enfin mettre en pratique en mer ce que nous avions appris en piscine. Nous avons même eu une démonstration en live du principe d’Archimède grâce à notre moniteur (L.) qui nous a démontré que ce n’était pas facile de s’équilibrer quand il manque du plomb !

Némo

Contribution des parents : D’où le dicton : si tu donnes ton plomb, adieu le fond !

 

 

Premières Bulles à Fabrégas, le Compte rendu inattendu!

Après une année de préparation en piscine pour nous Niveau 1, et quelques rebondissements durant les préparatifs, l’heure du départ approche. C’est là que survient le drame : il n’y a plus de place dans le minibus pour la glacière contenant l’apéro !

Heureusement Peter maîtrise l’affaire. Finalement, tous les bagages et les gens sont chargés dans les minibus, et nous voilà partis.

On prend connaissance de ce que c’est qu’une organisation de week-end plongée : presque 40 personnes, 3 fourgonnettes remplies à ras-bord de 9 plongeurs, avec leurs gros sacs et leurs bouteilles. Ça rentre au chausse-pied…

 

Après environs 4h de trajet plutôt vite passées, nous arrivons à notre hôtel à La Seyne-sur-Mer : le Poséidon, là aussi c’est presque un hôtel à nous tout seul. Nous déchargeons rapidement les affaires pour aller ensuite profiter d’une petite bière sur la terrasse face à la mer, les pieds dans l’eau (d’où on pourrait d’ailleurs apercevoir notre futur site de plongée, le rocher des Deux Frères, s’il ne faisait pas déjà nuit).

Puis vient le moment d’aller au lit, mieux vaut être bien reposé pour le lendemain !

Samedi, debout à 7h30 pour aller prendre le petit déjeuner puis départ à 8h30 direction la plage de Fabrégas où se trouve l’Hippocampe, le centre de plongée qui nous accueillera pour ces deux jours. La motivation est au top et l’organisation est efficace !

 

Arrivée à l’Hippocampe, le lieu est tout à fait sympathique, tout comme nos hôtes Géraldine et Jonathan ! La météo est également au rendez-vous et promet une belle journée, malgré quelques petits nuages.

On décharge les minibus et on commence tranquillement à se préparer, puis c’est l’annonce des palanquées et le moment arrive : il faut s’équiper et embarquer sur les bateaux. Pas sans avoir montré patte blanche, le fameux certificat médical, qu’il faut mieux ne pas avoir oublié.

Combinaison, gilet, détendeur, bouteille, chaussons, masque, gants…  ça en fait du matériel, mais heureusement tout est là, et les bateaux ne sont qu’à quelques pas du club, donc le transport n’est pas trop difficile.

 

Les bateaux sont bien pleins et le matériel rentre à peine, mais tout le monde est là et nous prenons enfin la mer pour Les Deux Frères. Le trajet n’est pas très long mais grisant, surtout si on n’a jamais fait autre chose que de la piscine : on y est presque ! Ah! La mer qu’on voit danser le long des golfs clairs… tant attendue.

 

Une fois le bateau mouillé, on démêle le matériel et on finit de s’équiper (sans oublier le masque !). Nous avons droit à une présentation du site de la part de Jonathan, ainsi que les consignes de sécurité de notre DP.  Puis les palanquées commencent à se mettre à l’eau en bascule arrière. On n’a pas vu ça en piscine, mais ça n’a pas l’air si compliqué, et ceux qui le souhaitent s’y essayent joyeusement. Et effectivement ça passe tout seul, et ça met tout de suite dans l’ambiance!

Et puis l’eau s’infiltre dans la combinaison… C’est moins chaud que la piscine, mais finalement c’est tout à fait raisonnable… 16°C quand même !

Tout est OK : c’est le moment de descendre, on oublie de faire un phoque, où on ne sait plus trop comment faire… c’est difficile, l’eau bouge… (je crois que ça s’appelle des vagues) et on a un peu de mal à descendre. Du coup on s’aide du mouillage, et puis ça rassure un peu aussi (même si avec nos supers GPs on n’en a pas vraiment besoin). C’est que ça fait quand même une très grande piscine tout ça… On prend quand même le temps de descendre tranquillement, les oreilles passent plus ou moins facilement (voire pas du tout pour certains). Pour nous les Niveaux 1, il y a 2 petits exercices VDM & LRE, qui sont une formalité ou pas forcément…

 

Et on y est : une vraie plongée ! Et tellement d’espace ! Ça en est presque intimidant… Mais la sensation de liberté et le plaisir prennent vite le dessus, et le préjugé facile de « il n’y a pas grand-chose à voir en méditerranée » disparaît aussi bien vite… Il y a des choses qui bougent et qui nagent de partout, et pas que des dorades !

Notamment des choses étonnantes : gorgones, crénilabres, triptérygions, spirographes, doris, flabellines, et les algues et posidonies qui oscillent au fil des mouvements d’eau…

C’est clair et lumineux, et il y a tellement de couleurs…

 

Mais voilà qu’on s’approche des 50 bars fatidiques et c’est le moment de rejoindre le bateau. Au moment de monter sur l’échelle, on se rend compte qu’on avait un peu oublié le poids du matériel et le retour à la réalité est un peu difficile après presque 40 minutes passées à flotter sans effort !

Petit débriefing sur le bateau : on est descendu à 16m, et finalement on ne s’en rend pas vraiment compte.  A part Jean-Pierre peut-être, qui a pu constater qu’il était intéressant de surveiller le serrage de sa ceinture de plomb, notamment pour éviter qu’elle décide de faire bande à part pour aller explorer les profondeurs d’elle-même… Ça fait une expérience intéressante.

 

Retour à l’Hippocampe, sur le trajet on a toujours un peu la tête « sous l’eau »… Au centre il fait beau, mais l’eau chaude de la douche est quand même bien appréciée pour se rincer. On reproche à ceux qui sont dessous d’en profiter un peu trop longtemps mais on fait pareil…

Repas de midi à l’hôtel, ça creuse tout ça ! Et ça fatigue un peu aussi. On ferait bien une petite sieste mais il faut déjà repartir, et on oublie vite le petit coup de barre…

 

L’après-midi nous retournons au même endroit. Ceux qui n’ont pas eu de chance le matin avec les oreilles ont droit à une nouvelle chance et apparemment ça passe. Cette fois on a presque déjà l’habitude et on profite à fond, on découvre de nouvelles choses avec une nouvelle palanquée…

On essaye des choses un peu plus techniques, comme passer entre les deux rochers sous le courant, on n’y arrive pas forcément très bien et on s’essouffle, ce qui est finalement aussi une expérience.

Mais toutes les bonnes choses ont une fin, et cette première journée s’en approche… Heureusement ce n’est pas encore la fin des réjouissances car vient le moment de l’apéro monumental  sur la terrasse de l’hôtel face à la mer, les pieds dans l’eau.

Bières, chips, jus de fruits, cacahuètes et autres petits légumes à croquer, et surtout des quantités astronomiques d’un excellent « jus d’orange amélioré » sont au rendez-vous. On a bien fait de ne pas laisser la glacière sur le parking d’E2V… merci Claudine et Peter !

Puis Jef demande le silence dans l’assemblée pour une annonce : Rachel, Sandra, Jean-Pierre, Pierre & Clément sont désormais officiellement  de vrais plongeurs N1 ! Et pour marquer le coup on reçoit 2 carnets : l’un pour noter nos futurs niveaux et l’autre pour noter nos plongées en cours.

Après seulement deux plongées en milieu naturel c’était plutôt facile, mais c’est évidement grâce à nos excellents formateurs qui nous supportaient (dans tous les sens du terme) depuis Septembre… Un grand merci à Jef, Philippe, Pascal, Romain, Christophe, Pascale, Lucien… On est évidemment tous ravis, mais le plus content reste Romain, un de nos formateurs et papa de Rachel, heureuse lauréate.

 

Vient enfin le temps d’aller se coucher, la météo pour le lendemain s’annonce moins bonne, mais ce n’est pas quelques gouttes qui nous arrêterons (le vent par contre…).

Au final on apprécie quand même de se retrouver au lit, mais on se prend à regretter d’une certaine manière la gravité qui nous y cloue, sans qu’on puisse s’en élever d’une simple inspiration…

 

Dimanche, réveil à l’aube au chant des mouettes. Le départ est prévu à 8h00 : juste le temps d’avaler un petit déjeuner et c’est parti pour l’Hippocampe.

 

Le temps est effectivement en train de se dégrader, mais reste tout à fait acceptable pour notre plongée du matin, et c’est avec joie que nous retrouvons et enfilons notre équipement (le degré de joie étant néanmoins pondéré par le degré de séchage variable des combinaisons).

 

Cette fois les N2+ partent sur une épave : celle-ci est peu profonde (25m), mais c’est suffisant pour la rendre inaccessible aux nouveaux N1 que nous sommes. Nous retournons donc au site des Deux Frères, qui est loin d’avoir livré tous ses secrets, et les choses à voir ne manquent pas.

L’habitude venant, on essaye de faire attention à se repérer et à visualiser notre trajet, ce qui se solde par un échec à peu près total. Et on est du coup bien content d’être toujours sous l’égide de notre cher GP pour retrouver le bateau.

Rentrés au club, la météo continue son évolution et le vent s’est levé. Géraldine et Jonathan décident donc de déplacer les bateaux pour la plongée de l’après-midi, pour éviter de se retrouver bloqué par le vent dans l’anse de Fabrégas.

 

Le temps de prendre le repas au Poséidon et de rendre les clés des chambres, nous sommes de retour à l’Hippocampe. Certaines personnes décident finalement de passer leur tour pour cette dernière plongée, certainement découragées par le temps lourd mais aussi par la fatigue. Il faut dire que le rythme est quand même assez soutenu !

Cette fois nous chargeons le matériel dans les camions du club car nous nous rendons au port de Sanary-sur-Mer, où les bateaux nous attendent : destination l’archipel des Embiez et plus particulièrement le site de la Sèche de Guenaud.

La mer est agitée et le trajet en bateau est nettement plus éprouvant pour certains, notamment au moment de se préparer : il ne faut pas passer trop de temps à regarder le fond du bateau et le matériel… heureusement tout s’arrange une fois dans l’eau.

Mais les conditions sont aussi différentes : la luminosité et la visibilité sont notamment bien réduites par rapport au matin, et le froid semble également d’avantage présent, certainement à cause de la fatigue croissante.

Ce qui n’empêche en rien de profiter pleinement de cette dernière plongée, avec un petit bonus pour la fin : une remontée au parachute ! Et on se rend compte qu’il n’est pas très facile de maintenir la profondeur à 3m en pleine eau avec le courant. Certains essayeront bien de se tenir au parachute mais seront vite rappelés à l’ordre par leur GP…

 

Au club nous remballons le matériel dans les minibus dans une certaine effervescence (certainement à cause de la pluie battante, juste sur la fin du week-end et qui nous aura épargnée jusque-là).

Après un passage rapide au Poséidon pour récupérer quelques sacs, nous voici sur le chemin du retour pour Grenoble, des images et sensations plein la tête après ce week-end fabuleux.

 

Un grand merci à tous ceux qui ont participé à l’organisation, et participé tout court, ainsi qu’à nos hôtes géniaux de l’Hippocampe qu’on imagine déjà revoir l’année prochaine…

 

Signé Rachel, Sandra, Jean-Pierre, Pierre, et Clément

Compte Rendu du weekend à l’Estartit du 19 au 21 mai 2018

Bonjour, J’ai été désigné volontaire par Bertrand en tant que nouveau  N1 pour faire le compte rendu de la sortie… on ne discute pas les demandes du président.

Malheureusement, mon grand âge fait que je ne pourrai vous livrer tout ces bons moments dans l’ordonnancement qu’il faudrait.

C’est encore pire pour vous énumérer la liste de tout ce qu’on a vu sous l’eau en terme d’animaux, de végétaux, de minéraux, (parfois les trois en même temps)  !! C’était incroyable de vie la dessous ! Ca rampe, ça chasse, ça mange… certains ne font strictement rien et restent accrochés aux rochers ! J’ai même vu des poissons qui ne savent pas nager et qui font des sauts de puce.

Au vu de la joie et des récits des palanquées au retour de plongées, je crois bien qu’on a vu tout ce que la belle réserve des îles MEDES pouvait nous offrir. Certains se sont même enorgueillis d’avoir vu un Mola-Mola mais aucune photo ne l’atteste à ce jour :o)

Pour ce qui est du voyage aller : un peu long, sous orage mais arrivée à l’heure prévue voire même en avance (minuit). Mention spéciale aux chauffeurs(euses) qui ont assuré sous la pluie et les bouchons. Nous avons pu profiter d’une bonne bière à l’heure Espagnole avec une ambiance sympa déjà installée malgré la fatigue du voyage.

Nous étions logés à l’hôtel Santa CLARA, sur le port, et avons profité d’une excellente restauration : deux belles tablées de 10 où règne la bonne humeur. Attention toutefois de ne pas se laisser surprendre par le troisième plat qu’on n’attend pas forcément et qui vous cale pour la plongée de l’après midi.

Pour les plongées qui se faisaient soit sur la côte soit sur l’île en alternance, nous avons eu des conditions idéales. Pour la première plongée du samedi : grand soleil et mer calme dans le petit mouillage de Falaguer. L’après midi, plongée dans la réserve vers les ilots de Tasco Grande avec de superbes tombants.

Les jours suivants, toujours beau temps…, des plongées agréables…, plein de poissons et de couleurs. Dimanche, nous sommes retournés à Falaguer ; les guides du club UNISUB nous ont informés que c’était à cause d’un filet de pêche posé là où on devait aller. L’après midi nous sommes allés sur le site de la Vaca… un tunnel avec des Mérous Enormes !! J’ai fait de superbes photos puis… j’ai perdu mon appareil (bravo le nœud de chaise !!)

Merci à Pascal pour avoir mis ses photos en ligne.

Lundi, dernière plongée sur la réserve avec Isabelle. On plonge dans une myriade de Castagnoles qu’on observe en palmant sur le dos… magnifique.

Mais c’est déjà fini. Après une bonne paella c’est déjà le retour. Au retour, on a vraiment eu chaud aux places arrière (spécial joke pour notre Van). Pour ne pas changer on a essuyé un orage sympa qui nous a permis de décharger le matos « sous la douche ». Dommage pour les « au revoir » expédiés.

Remerciement spécial à Bertrand qui a organisé ce séjour, Pascal notre DP, mes GP Bertrand, Pascal et isabelle avec qui j’ai profité et appris énormément Et surtout… ma validation N1 !

 

 

47ms down – avant première avec les vrais acteurs!

Beaucoup ne connaissent peut être pas encore ce monument du 7ème art sorti récemment en salle, dont l’intrigue et le réalisme technique ont facilement relégués « Jaws » et « le Monde du silence » au rang de vulgaires pastiches amateurs du cinéma subaquatique. Si je fais référence à ce film catastrophe au suspense haletant, c’est parce que ceux qui ont participé à la dernière sortie ESSOR en ont vécu toutes les intrigues…

Est-ce la conjonction des astres, ce que les Vajrayâna tibétains appellent le destin ou plus simplement un incroyable fruit du hasard, mais tous les ingrédients qui ont fait la réussite de ce film s’étaient rassemblés pour nous faire vivre l’aventure la plus intense que les week-ends Essor ne nous aient jamais proposés.

 

47m de profondeur et 73 min de tension ; une cage d’acier face à l’immensité des profondeurs sous-marines ; de jolies femmes (merci Isabelle et Belinda) et des hommes courageux ; le temps qui défile aussi inexorablement que les bars d’air comprimé ; cette inquiétude qui croît, qui assèche la gorge presqu’autant que l’air qui se raréfie ; et cette surface, ces cieux protecteurs si proches et pourtant inaccessibles…..

 

  Lire la suite

Weekend plongée à Cassis, récit de Tina

Le weekend n’avait pas très bien commencé, avec cette vague de virus qui sévissait dans la région Grenobloise, 3 plongeurs avaient été mis hors-jeu.  Nous sommes alors partis en 2 vagues, la première après le déjeuner aux alentours de 14h, la seconde après le travail autour de 18h, avec le second van et seulement une voiture. La première équipe a pu goûter à la nourriture locale dans un restaurant méditerranéen de Cassis, tandis que l’autre équipe s’est arrêtée à une aire d’autoroute pour « déguster » un sandwich… En arrivant à Cassis, un village typique de la côte, il n’a pas été évident de se déplacer dans ce dédale, mais heureusement les chauffeurs ont réussis à trouver des places assez proches de nos hôtels.

En sortant du van, la première chose que j’ai remarquée était  l’agréable douceur de l’air, qui contrastait avec le froid qu’on avait subi à Grenoble ces derniers jours. Cette météo nous a permis de fêter les anniversaires de Peter et Hubert en buvant quelques bières dehors. Le temps ne pressait d’ailleurs pas vraiment, puisque l’ESSOR était en seconde rotation le lendemain, et le départ du bateau n’était prévu que pour 11h30.

Le premier jour de plongée commença avec un petit-déjeuner à « l’hôtel du commerce », suivi de l’habituel trajet pour transporter le matériel jusqu’au bateau. Malgré des prévisions  incertaines, la météo était clémente, le soleil brillait, la mer était calme. Un jour parfait pour plonger.  Le club « Le Narval » qui nous accueillait était situé à une centaine de mètres du port, ce qui nous a permis là encore de faire de l’exercice en portant les blocs avant et après chaque plongée.

Les gérants du club étaient très sympathiques, nous avons apprécié de plonger avec eux. Impatient de se remettre à l’eau pour la première plongée du weekend, nous sommes arrivés un peu tôt au port, nous nous sommes donc équipées en attendant l’arrivée du bateau. Après un petit trajet de bateau plutôt agréable, qui nous a permis d’apprécier les calanques, nous sommes arrivés à « la grotte à corail ». La température de l’eau était autour de 16-17 ° C, largement supportable avec une combinaison de 7 mm. Si les calanques étaient belles depuis la surface, elles l’étaient encore plus sous l’eau. Comme le  nom du site laissait présager, nous avons vu beaucoup de coraux rouges. A côté des coraux nous avons vu des murènes, chapon, congre, dorade royale, cigale de mer, castagnoles, anémone, rascasse. En remontant du bateau, on  a été accueilli par un « thé planteur » plus que bienvenu, une boisson chaude pour nous réchauffer en plus du soleil. Après notre première plongée, nous avons laissé tout notre équipement à côté des bouteilles sur le bateau. Fatigué de toutes ces aventures, dans le bon sens du terme, déjeuner à l’hôtel du commerce était exactement ce dont nous avions besoin. Avec nos estomacs pleins, nous avons fait une petite sieste avant notre deuxième plongée à 16h. Notre bateau nous a amenés au « jardin » pour la deuxième plongée, tout aussi agréable que la précédente. Notre soirée s’est terminée avec l’apéro sur le toit-terrasse de l’hôtel. Cet apéro, plutôt copieux, avec quelques mojitos maison, a été organisé par l’équipe Margaux / Peter. La meilleure partie du voyage est toujours de partager ses impressions avec d’autres plongeurs autour d’un verre. Nous avons terminé cette journée mouvementée par le dîner, en chantant «joyeux anniversaire» à Peter et Huber, mais cette fois avec un gâteau et des bougies.

Notre deuxième jour de plongée était organisé comme le précédent. Nous avons donc été bien plus  efficaces que la veille et nous sommes rapidement partis pour notre troisième plongée à « Baie Cacou ». Le déjeuner était toujours à notre hôtel, même si nous avons quitté nos chambres le matin.On se sentait encore somnolents après le déjeuner, et sans une chambre et un lit pour s’étendre, la moitié d’entre nous sont allés au «solarium», la terrasse sur le toit de l’hôtel où nous avions fait l’apéro la veille. Notre parfaite petite sieste a été interrompue par un bruit étrange de tôle froissée, une voiture a foncé dans sa voisine de devant, heureusement ce n’était pas nos camions ! Quoi qu’il en soit, il était temps pour notre dernière plongée de la semaine, « Castel Viel ». Un autre coin idéal pour la plongée, dans le parc national des Calanques, avec beaucoup de petites grottes sous-marines et des passages pour finaliser notre voyage.

Après un week-end à profiter d’une eau claire et de soleil, il était temps pour nous de rentrer chez nous.

Et tout cela grâce à Laurent qui était responsable de l’organisation du week-end, merci !